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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
Date d'inscription : 18/09/2018 Messages : 40 Dollars : 55 Crédits : JO(a)NAS & Moi
élève à l'Académie
Sujet: Re: Walk into the night [Pv Roman] Jeu 17 Jan 2019 - 10:18
Walk into the night
Je lâche une moue dubitative, Ouais ouais c’est probablement nul de détériorer un bâtiment historique, mais la plupart tombent en ruine tout seul ou alors ça donne une seconde vie au truc.
Je préfère rien dire, pour une fois, histoire de pas le freiner, me cale bien assis sur le bitume glacée par la nuit. Me roule un nouveau joint machinalement alors que je suis déjà bien trop stone. Le fume en t’observant propager la peinture- apportant une touche de couleur supplémentaire au mur bien trop gris - perdue dans mes pensées. Répondant à peine lorsque que tu proposes sans demander mon avis de me rembourser mes bombes de peintures.
-S’tu veux.
Pas la peine de préciser que la majorité ont été chourave. Pas comme si j’avais les moyens de m’en acheter à chaque fois, ça part assez vite ces saloperies (surtout quand on graph dés que l'occas se présente). C’est lui qu’a proposé après tout, donc aucune culpabilité.
Un ou deux joints et quelques cigarettes consommés, abandonnés au loin sur le bitume. Le temps semble s'arrêter de nouveau jusqu’à ce que tu fasses un pas sur le coté, laissant apparaitres les lettres stylisées jaunes sublimant le mur.
Léger sifflement admiratif. Faut reconnaître que c’est pas mal du tout pour un premier essai, malgré quelques trucs bancales. En tout cas y a d’l’idée, bien plus que mes premiers tests - améliorés aux fils des séances nocturnes avec Heiji.
Pensée prononcée oralement, plus facilement grâce à l’alcool ingérée ce soir, alors que je lui tends la bouteille pour lui signaler que je lui en ait quand même laissé un fond..
- Waaah gars pas mal pour une première. Du coups t’en as pensé quoi d’cet essai ? T’as trouvé une nouvelle vocation avoue !
Large sourire inconscient, satisfaite d’avoir un minimum initié quelqu’un à mon art.
Roman Wright
Date d'inscription : 30/07/2017 Messages : 148 Dollars : 203 Crédits : JONAS ♡
Citoyens
Sujet: Re: Walk into the night [Pv Roman] Mer 31 Juil 2019 - 2:30
walk into the night
ft. emily
C'est sans se faire prier qu'il rompt la distance entre eux pour se saisir de la bouteille et terminer le fond tiédi de vodka en l'espace de quelques gorgées — mais il se sent encore sobre ((presque)), si ce n'est la brûlure douce qui coule le long de ses veines. C'est subtil, léger — il mettrait sa main au feu que la gosse est plus éméchée que lui, ce soir.
En l'entendant déblatérer, il tourne la tête dans sa direction, sourcil haussé ((tu te fous de ma gueule ? silencieux)) et bientôt rictus aux lèvres ((tu t'y crois trop)).
« Certes, c'est sympa… Tant que ça reste dans des endroits comme ça, des vieux hangars, des transfo, des trucs dont tout le monde se fout éperdument. »
Il ne cède pas de terrain — pour lui, toujours, un gouffre entre des murs citadins nus et abîmés dans des rues moroses que l'on recouvre de couleurs pour égayer une avenue, et un vieux trésor survivant d'une époque oubliée ((les vieilles architectures que le vent et la pluie usent lentement, les villes fantômes que la végétation recouvre peu à peu, à la manière des décors post-apocalyptiques dont il aimait autrefois noircir ses carnets)).
« Je ne dis pas que je recommencerais tous les soirs… Mais ça a un côté satisfaisant. »
Quand bien même rien ne vaudra jamais le bruit rassurant de la mine de plomb qui s’écorche sur les grains du papier à dessin, les doigts colorés par la sanguine usée sur les irrégularités d’une toile, les résidus de gomme traîtres du travail acharné et de la minutie, des milles reprises d’une seule ligne jusqu’à la courbe parfaite. Il est plus conventionnel, plus terre à terre, il croque le monde en format A4 au bois ou à la bille, avec ce qu’il trouve et parfois même sur le bord d’un ticket de caisse — tout est propice à s’improviser canevas ((et sans doute son art est-il en ceci précisément plus proche des jetées de peinture sur les murs qu’il ne le croit aux premiers abords)).
Bouteille posée, il se redresse et s’étire, bras tendus au dessus de lui, paume face au ciel — il fait craquer son échine et ses phalanges, puis se masse la nuque en reportant son attention sur Emily.
« C’est quoi la suite du programme ? On grimpe sur un toit pour observer les étoiles ? On entre dans un parc fermé la nuit ? On braque une bijouterie juste pour rire ? »
Il se fend d’un rictus, presque d’une grimace sur ses derniers mots — loin de lui l’idée d’être sérieux ((il est encore trop conformiste pour s’abandonner au crime et à la débauche)) mais d’imaginer lui arrache un rire ((c’est qu’ils auraient l’air fins, en tant qu’apprentis du cambriolages)).