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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
Date d'inscription : 28/09/2018 Messages : 57 Dollars : 44 Crédits : t.brownie le sang.
Citoyens
Sujet: ((netflix&chill)) — roman Dim 30 Sep 2018 - 22:34
des souvenirs qui reviennent, des scènes éphémères ; des anecdotes. une main levée, un salut, derrière un comptoir. une question hésitante, un regard assuré, mais peut-être quelque peu fuyant. le nouveau, l'inconnu, la curiosité, l'apprentissage. j'aimerais en savoir plus sur le cinéma, des mots qui se sont volatilisés au profit d'un tout nouveau décor. ((tamisé)) tu as pris place sous une couverture, le corps amorphe affalé sur un canapé que tu as appris à connaître ces derniers temps. tu ne pensais pas que l'évolution se fera ainsi ; toi, un chocolat chaud à la main, dans un pyjama approximatif qui se compose d'un débardeur trop large et d'une culotte. une sorte de girls night améliorée - parce que tu n'es pas avec une fille ce soir, ariana. tu lèves les yeux, et ton regard se pose sur les boucles brunes de ton compagnon pour le soirée. roman, une rencontre hazardeuse, presque par intérêt. mais ce n'est pas ça la vérité. tu as trouvé en lui un ami, une personne avec qui partager quelque chose que tu n'as jamais connu ; le cinéma. ((écran)) un peu plus loin, la lumière d'un ordinateur portable brise l'obscurité. tes yeux y passent à plusieurs reprise. tu souffles.
— tu m'as dit qu'on regardait quoi déjà?
t'as pas l'habitude d'être distraite ; quand on te dit quelque chose, tu t'en souviens, tu fais attention. tu y réserves une place dans ton cerveau. mais là, tu avoues volontiers que t'as un peu de mal à rester concentrée - entre la nouvelle ville, le nouvelle vie... valentino. c'est beaucoup d'un coup. ((plénitude)) une gorgée. un sourire. tu tournes une nouvelle fois la tête vers roman.
— bah viens t'installer avec moi, non? qu'est-ce que tu fais? la main qui tapottes la place vacante à ta droite, les cils battants.
Roman Wright
Date d'inscription : 30/07/2017 Messages : 148 Dollars : 203 Crédits : JONAS ♡
Citoyens
Sujet: Re: ((netflix&chill)) — roman Jeu 6 Juin 2019 - 14:56
netflix&chill
ft. ariana
La pièce est plongée dans l'obscurité et dans un silence quasi-parfait ; demeurent le bruit infime des respirations et de la couverture qui se froisse d'un rien à chaque geste de l'adolescente qui a investi son sofa. Ce n'est pas coutume, pour Roman, d'emmener des filles chez lui – il craint bien trop les regards appuyés de sa mère, les allusions à peine subtiles de son beau-père, et les questions embarrassantes de ses petites soeurs pour s'y risquer, habituellement. Mais celle-là, cette fille-là, c'est différent – peut-être parce qu'ils ont su dès les premiers mots échangés qu'il ne se passerait rien, qu'entre eux deux ça ne serait rien d'autre qu'une camaraderie légère et sans ambiguïté. Pourtant, Roman ne peut pas s'en empêcher – c'est toujours lorsque sa famille s'absente qu'il ose l'inviter ((de toute façon, c'est plus pratique comme ça pour tout le monde)), et ce soir n'y fait pas exception. Ils sont bien seuls, dans la large maison un peu trop spacieuse pour deux adolescents refourgués sur le canapé.
« tu m'as dit qu'on regardait quoi déjà? — hm ? – il relève la tête du micro-ondes dans lequel réchauffe un fond de café ((juste ce qu'il faut pour ne pas tomber de sommeil pendant le film, exténué comme il l'est par l'entraînement de basket de quatre heures tombé en fin d'après-midi)). Euh, The Breakfast Club, y'a la fiche sur un des onglets si tu veux lire le synopsis. »
Il tire son café brûlant du micro-ondes, une seconde avant qu'il ne sonne, et sillonne jusqu'au canapé, pour s'immobiliser à quelques pas de celui-ci à l'instant où il sent son téléphone vibrer contre sa cuisse d'une notification qui réveille en lui un éclat vif d'espoir risible. Lorsqu'il déverrouille l'appareil, c'est pour constater avec déception qu'il ne s'agit que d'un message de son opérateur ((une quelconque connerie d'offre promotionnelle)). Il défile dans sa boîte de réception, et son doigt hésite une seconde au dessus d'un nom familier ((pourtant pas encore assez)) – sans doute qu'il aurait regretté si Ariana ne l'avait tout à coup pas interpellé.
« Euh, oui, désolé, je lisais un truc, bafouille-t-il avant de poser son portable sur la table. Fais-moi une place, s'teup. »
T-shirt uni, jogging sobre et gris, chaussettes et couverture – la panoplie des soirées de fin de semaine ((celles qu'il ne passe pas dans la maison de sa fraternité mise à l'envers)) est au complet. Alors, tasse dans une main posée sur son genou, il se penche pour réveiller l'ordinateur dont l'écran vient de passer au noir ((pour l'occasion, il a sorti le vieil asus qu'il utilisait avant de recevoir un macbook pour ses dix-huit ans, bien plus pratique à transporter pour les cours, mais aux dimensions trop ridicules et bien peu confortables pour apprécier un bon film)) et lancer sa sélection du jour en plein écran.
Pendant que les bandes annonces défilent, il attrape le paquet de chips pour l'ouvrir et piocher une poignée salée, avant de tendre le paquet en direction d'Ariana.
« Alors, dis-moi tout : en dehors de nos soirées films et malbouffe, ça se passe bien, pour toi, l'emménagement, tout ça ? Tu galères pas trop, ici ? »
Il rit, doucement, compatit en silence – après tout, lui non plus ne date pas tellement, dans la grande ville-état dans laquelle il pourrait encore se perdre s'il ne connaissait pas le réseau de métros comme sa poche ((l'adolescent devenu un homme des souterrains, comme tant d'autres ici)).