Go big or go home.
Tu sais ce qu'on dit, pas vrai ? Les gens comme nous ne meurent pas de vieillesse.
Caractère
"Puisque je dois dire tout ce que je sais sur elle, pour avoir travaillé avec Kacey sur plusieurs affaires...
Je crois que je peux dire sans sourciller que le sergent Cree est à la fois la personne la plus compétente et la plus incompétente avec laquelle j'ai eu l'honneur de travailler.
Compétente, parce qu'elle a toujours fait le travail qu'on lui demandait et pour lequel on la payait. Toujours concentrée, toujours attentive. Avoir un soldat dans nos rangs dont on est certain que son doigt ne va pas trembler avant d'appuyer sur la gâchette, c'est une aubaine. Je sais qu'en permission, c'était une autre affaire. Elle relache sa vigilance. C'est plutôt une bonne chose d'ailleurs, personne ne peut rester vigilant 24 heures sur 24.
Kacey a aussi une autorité sur ses hommes. Elle ne se laisse pas faire, elle ne les laisse pas faire n'importe quoi, mais elle faisait tout ça en restant humaine. Une main de fer dans un gant de velour. Elle n'a pas ce souci qu'ont certaines personnes qui abusent du peu d'autorité qu'ils ont. Une personne très sociable par ailleurs. Beaucoup trop bavarde pour donner des anecdotes, pas assez pour parler de sa vie de civile, avant d'être rentrée à l'armée.
En ce qui concerne l'incompétence... Il y a beaucoup de choses à dire. Kacey Cree a toujours été très butée dans ses idées. Elle n'a aucun mal à suivre des règles qui lui sont données, mais quand il s'agit d'établir des stratégies, ou de suivre des recommandations de parcours qui ne lui conviennent pas, c'est une autre paire de manche.
Elle a aussi cette manie de s'enflammer pour une réflexion mal placée, quelque chose qui peut paraître anodin pour n'importe qui peut prendre des proportions énormes avec elle. Le langage est fleuri mais toujours très platonique avec son adversaire. Toutefois, je pense qu'à l'état civil, rien ne l'empecherait de lui en coller une.
Dernièrement mais pas des moindres, Kacey Cree n'est pas la meilleure stratégiste quand il s'agit de sa propre sécurité. Ca passe d'abord par des reflèxes anodins comme ne pas mettre son casque, mais aussi des choses plus risquées, comme courir sous le feu ennemi. De mon avis, ca n'a rien d'une attitude suicidaire, plutôt comme si elle se disait "Il faut que je fasse quelque chose de cool que je pourrais raconter plus tard".
Son caractère a aussi beaucoup évolué, surtout depuis sa.. Blessure de guerre, je pense qu'on peut appeler ça comme ça.
Les mauvais aspects de sa personnalités sont ressortis. J'ai horreur d'utiliser ce terme, surtout quand il s'agit de personnes que je connais depuis un moment, mais elle est aussi devenue une vraie connasse. Cynique, passive agressive quand ce n'est pas agressif tout court. Je pense que tout cela est dù à son retour à réalité, et les nouvelles réalités qu'elle doit surmonter.
La première réalité, c'est que l'armée l'a esquinté. Endommagé. Petit à petit. Jour après jour. Cette éraflure qui s'emplifiait a finit par s'infecter, et a crée des séquelles. Pas de séquelles physiques, le genre qu'un suivi psychologique suffisamment tôt aurait certainement aidé à guérir.
L'autre réalité, c'est que Kacey gère très mal le retour à la vie civile. Elle se sent "comme une machine de guerre qu'on aurait mis à la remise". L'adréaline du combat a fait partie de sa vie pendant tellement longtemps que ca sera mentir de dire qu'elle n'en est pas devenue complètement addict.
J'ai eu l'occasion de la revoir plusieurs depuis son retour à la vie civile. C'est moi qui lui ai conseillé d'aller se faire suivre, mais elle est aussi devenue sacrément butée.
Elle s'est d'ailleurs retrouvée plusieurs passions : Le bricolage, et les armes à feu.
Le bricolage, c'est quelque chose qu'elle faisait déjà pendant son temps libre. Elle savait tailler du bois, replacer quelques fils pour faire fonctionner une radio, le genre de truc qu'on apprend à faire à l'armée et qu'on fait quand on s'ennuie ou en cas de force majeur... Mais depuis son retour civil, elle avait fait un progrès considérable : Elle m'avait montré le drone sur lequel elle travaillait depuis quelques semaines; elle me disait qu'un type l'avait aidé à progresser. Si ca lui plait...
En ce qui concerne les armes à feu, il n'y a rien de plus à dire à ce sujet. Kacey fait partie des membres d'honneur de la NRA, ceux qui concernent les vieux et les vétérans blessés à la guerre.
Qu'est ce qu'il y a d'autres à dire ? Kacey écoute une musique très.. Particulière : Un mélange de chansons niaises des années 70 et 80, et de l'électro très themé K2000. Elle ne sait pas boire, dans le sens où elle ne tient pas l'alcool et qu'une bouteille de bière suffit à la mettre dans un sale état.
De mon avis personnel, c'est une bonne chose qu'elle soit rentrée au pays, mais les choses risquent d'empirer si elle décide de continuer dans cette voie. Qu'elle se trouve un travail serait un bon début, quelque chose qui la fasse sortir de chez elle et qui permette à ce que ma prochaine visite ne se déroule pas dans un asile psychiatrique.
Témoignage du Lieutenant H. Heath"
Histoire
"Est ce que vous pouvez me parler de vous ?"
Est-ce que je peux, ou est-ce que je veux ? Qu'est ce que je dois répondre à ça ? Est ce que je dois parler de ma vie ou juste de ma carrière ? Eh merde, c'est déjà la première question que je me sens pas assez préparée.
- Je m'appelle Kacey Cree. J'ai 27 ans. J'ai travaillé dans l'armée en tant que Sergent pendant près de 6 ans, puis j'ai enchaîné en tant que freelance jusqu'à aujourd'hui.
Bien, c'était pas si compliqué que ça, je pense pas que le reste l'aurait intéressé. Ce n'était que la première question, et déjà je détestais déjà cet endroit. Je détestais ce mec qui me posait des questions bateaux et vagues. Je détestais ces vêtements qui me donnaient l'impression d'être une vendeuse de porte-à-porte. Je détestais cette offre d'emploi et tout ce qui s'y rapprochais. Est-ce que c'était ça, le fond du fossée ?
Ma mère est Italienne, mon père est Américain. J'ai grandi dans New York, dans une famille très catholique, très tradionnaliste; Le pire de ce qui pouvait se faire dans les deux cultures en somme, mais surtout une famille très riche. Mon père était PDG de quelque chose dont je me foutais, ma mère était avocate, et moi, je passais la majeure partie de mon temps avec mes frères et soeurs, plus agés que moi.
Mon enfance s'est passée sans trop de soucis : Étant une gosse de riche avec un caractère bien trempé, il ne fut pas compliqué d'être intégré dans le groupe des "populaires" de mon lycée. Ce groupe où règne une athmosphère assez étrange, puisque tout semblait être alliances & complots. Et j'étais assez bonne à ça. Dire de la merde dans le dos des gens, couvrir des "amis" vis à vis d'un "dérapage dans une soirée" et discréditer la victime sur les réseaux sociaux, c'était un peu ça mon quotidien.
"Qu'est ce que vous considérez être votre principale faiblesse ?"
Et les choses auraient pu être tellement plus simples si il n'y avait pas eu ce baiser.
Ce baiser qui a changé ma vie.
Vous voyez, en tant que "fille populaire", je n'avais pas beaucoup de choix de fréquentation. Les sportifs du lycée ? Déjà essayé, des sans cervelles avec qui les relations ne duraient jamais plus de quelques semaines. Les autres gosses de riches ? Insupportables.
Je commencais à me demander si ca valait vraiment la peine d'essayer, lorsque subitement, alors que je sortai de cours d'Anglais, j'entendis une voix derrière moi.
*
- J-Je voulais juste te dire que je suis amoureuse de toi depuis la rentrée scolaire... J'aimerais qu'on sorte ensemble ! E-Enfin si tu le veux !*
Nos regards se croisèrent peut être une milliseconde, juste le temps pour elle de relever la tête et de réaliser qu'elle s'était trompée de destinataire, et que le beau Brad n'était pas encore sorti de cours. Cette fille, c'était Lou. Une "nobody" dans le lycée.
Pourtant, on a quand même fini ensemble quelques jours plus tard. Je crois que nous avions tous les deux subi des pressions pour que ça se fasse. Moi, de mon coté, je voulais rester avec elle pour trouver des trucs humiliants à son sujet, et pouvoir m'amuser par la suite. Ouais, j'étais une sainte je vous disais. Pourtant, les choses ont beaucoup changé entretemps. C'était assez bizarre de traîner avec Lou parce qu'on était dans deux univers complètement différents. Son père était flic, ou quelque chose dans le genre. Ils gagnaient assez pour vivre mais pas plus. Quant à Lou, elle n'avait pas beaucoup d'amis, mais ceux qu'elle avait comptaient beaucoup.
Et il a fallu une soirée pour transformer nos 3 derniers mois de mascarade en une vraie relation.
Bien sûr, notre relation s'était déjà propagée comme une trainée de poudre dans tout l'établissement, et était au moins parvenu jusqu'aux oreilles de mes frères et soeurs. Ceux-ci me prirent à part et me firent vite comprendre que quoi qu'il se passait, je n'avais que deux options : ou bien il fallait que j'arrête avant que mes parents n'apprennent de la part de quelqu'un d'autre, ou bien je devais leur dire. Arrêter ? C'était trop tard pour ça. Cette expérience m'avait fait comprendre pourquoi mes anciennes relations se passaient aussi mal, et ca n'allait certainement pas plaire à mes parents ultras-cathos.
- Ma principale faiblesse, c'est d'être résolue. Il est hors de question d'abandonner avant d'avoir envisagé toutes les possibilités.
Oh mon dieu Kacey, tu viens basiquement de dire avec tes propres mots "je suis trop perfectionniste". Un piège classique des entretiens d'embauche.
"Je planque des seringues d'adrénaline pour soigner mes crises de panique", "j'ai jamais vu un psy depuis que j'ai raccroché mon uniforme de sergent et ce malgré ma peur irrationnelle des feux de bois" auraient été beaucoup plus honnêtes, bien qu'un peu moins vendeurs. Abandonner, c'est que j'ai fait de mieux dans ma vie.
L'année scolaire touchait à sa fin, et pour les dernières années que nous étions, il était temps de choisir une nouvelle voie, une université pour certains, un apprentissage pour d'autres.
Moi, j'avais choisi l'armée.
En théorie, c'était pour rentrer dans la gendarmerie. Une petite année chez les militaires, et j'allais pouvoir devenir commissaire, ou que sais-je. Rien de compliqué à expliquer à mes parents. En pratique, c'était le meilleur endroit pour complètement disparaitre et changer de vie. C'est vrai, j'ai préférée partir que d'affronter leur regard désapprobateur, plutôt qu'ils me foutent dehors et me déshéritent ou qu'ils m'envoient dans un de ces camps où des tarés fanatiques cherchent à te remettre dans le chemin de Dieu. C'était lâche, aussi lâche que le SMS que j'avais envoyé à Lou pour lui indiquer qu'on ne pouvait plus continuer à se voir, mais c'était un mal nécessaire.
"Où est ce que vous vous voyez dans 5 ans ?"
Bonne question. Quand je suis rentrée dans l'armée, je peux dire où est ce que je ne me voyais pas.
J'y suis restée pendant 7 ans. En 7 ans, j'ai passé les initiations, je suis partie sur le terrain, j'ai même réussie à monter de grade. A ce qu'il parait, j'avais du talent dans ce métier. Moi qui pensais que 5 ans après l'école, j'allais probablement me retrouver dans la même boîte que mon père.
- J'ai l'intention de mettre à profit tout ce que j'ai appris à l'armée pour aider les autres. D'ici à 5 ans, je compte bien continuer dans cette voie.
Je commençais à reprendre pied. Je trouvai mes réponses tellement vagues que le type de l'entretien devait se dire que j'avais soit appris mes réponses par cœur, soit que j'improvisais depuis le départ et que je m'inventais une vie.
"Madame Cree. Pourquoi devrions-nous vous embaucher ? Vous avez postulé pour être professeure de combat, un une matière qui a un rôle essentiel pour l'avenir de nombreux de nos étudiants, comment pouvez-vous me convaincre que vous en serez à la hauteur ?"
Quelque chose me disait que je n'avais pas fait bonne impression jusque là. Ou peut être est ce que c'était le contraire, on m'avait enseigné à l'école que le jury nous poserait toujours des questions difficiles à la fin si il sentait qu'on était doué, juste pour voir à quel point on l'était. Une chose était sure, c'est que cette question serait la dernière et allait être la dernière impression de cet entretien de trois quarts d'heure. Si je me foirais, j'étais bonne à retourner faire des petits boulots, à refaire des livraisons et à retravailler pour des types aux gueules de mercenaires.
Réfléchis Kacey. Il y a bien une situation que tu as vécue dont tu as tiré une leçon...
Une situation...
Une douleur atroce me sortit de mon sommeil. Je m'étais fait tirer dessus un nombre incalculable de fois, par pratiquement tous les types d'armements existants. Pistolet, éclat de fusil à pompe, arme de guerre, éclat de mine. J'avais l'impression de m'être fait tirer dessus, que la balle avait pénétré mon crâne et s'était coincée en plein dans mon cerveau. Pourtant, je n'étais pas morte.
Mais à ce moment, j'aurais souhaité l'être.
Une silhouette s'approcha rapidement de moi, et l'aiguille qu'il me planta eu l'avantage de calmer rapidement mes hurlements de douleur. Groggy, mais encore consciente, je pu faire état des lieux :
L'endroit était sombre. On aurait dit une sorte de cave gigantesque; je pouvais déceler des murs au lissage irréguliers et un plafond assez haut. Quant à moi, j'étais attachée et allongée sur ce qui semblait être une table d'opération, ou peut être une table normale. Autour de moi, des bruits électroniques. La musique étouffée d'un générateur. Un bip continu de moniteur médical.
Au dessus de moi, un jeune homme au teint blafard.
Il se faisait appeler Upir, ou du moins c'est ce que je comprenais avec son accent. L'avantage, c'est qu'il connaissait quelques mots en Anglais, ce qui me donnait un peu de compagnie et l'évitais de sombrer dans la psychose complète, moi, Kacey Cree, dont la vie tenait à un câble reliée à un ordinateur et perçant ce qui me restait d'œil organique jusqu'à mon cerveau.
La première chose que j'appris de lui, c'est qu'il travaillait pour une organisation, et que le local dans lequel nous nous trouvions était perdu au milieu de nul part. Ce n'était pas lui qui m'avait enfermé ici, mais les même personnes qui lui procuraient toute sa technologie et la bouffe qu'il récupérait chaque semaines je-ne-savais-où. Il m'avait dit qu'il ne savait pas où ils m'avaient trouvé, mais que j'étais dans un état misérable et que sans lui, je serais probablement déjà morte.
Car Upir avait un don étrange. Son sang permettait de soigner beaucoup de maladies, et d'accélérer le processus de guérison de n'importe quel individu bénéficiant d'une transfusion. Le revers de la médaille, c'est que bien que celui-ci était un médicament universel, il en était devenu un poison extrêmement nocif pour son porteur originel. Ainsi, Upir stockait des sacs entiers de poches de sangs : certaines étaient les siennes, les autres étaient pour lui. Cela ne le guérissait pas, mais interchanger son sang atténuait temporairement la douleur.
Avant d'être ce qu'il était maintenant, c'était aussi un ingénieur d'enfer. Peut être était-ce là aussi un pouvoir. J'étais son cobaye pour une technologie sur laquelle il travaillait. Un œil bionique était tout ce que j'allais tirer de lui.
- Eh bien, j'ai passé à peu près sept ans à l'armée. En matière d'expérience, j'ai appris à me battre de toutes sortes de manières. Les armes à feu bien entendu, mais en techniques de combat en corps à corps. J'étais considérée comme l'une des meilleures tireuses de mon unité, pour être exact. C'est le genre d'expérience qui peut s'avérer utile pour des personnes qui ne peuvent pas compter uniquement sur leur pouvoir pour combattre.
Upir avait fini par me faire confiance. Les cours qu'il m'avait donné me permettait de l'aider dans ce qu'il faisait -peut être pour des tâches plus simples comparé à ce que lui faisait-, mais cela voulait aussi indiquer qu'il n'avait aucun souci pour me tourner le dos, voire être distrait ou trop concentré dans son propre travail pour voir ce que je faisais. L'élément de surprise était donc parfait. Deuxio, tirer sur le fil pour le débrancher allait très certainement me griller le cerveau, ou m'électrocuter violemment tout au plus. Toutefois, une malfonction du matériel lançait un système de sécurité qui coupait le courant. Ce que je devais faire, c'était provoquer un court circuit.
J'avais réussi à me procurer un scalpel qui trainait un peu trop près. Cette mascarade avait duré bien assez longtemps, et j'avais obtenu assez d'informations pour sortir de cet endroit par la force. Un soir, tandis qu'il travaillait sur un autre de ses projets, je mis mon plan à exécution. Un soir, j'attendais le moment où il semblait le plus distrait par son travail, et commençai à couper le câble qui reliait mon œil à l'ordinateur. Très vite, le système se mit à paniquer, réalisant qu'une quantité d'énergie s'évaporai dans la nuée d'étincelles qui me brulait alors une partie de la paume maintenant le scalpel. L'énergie s'arrêta subitement, me laissant tout juste le temps d'asséner le coup final au cordon électrique.
La liberté.
Enfin.
Bien entendu, Upir surgit rapidement de sa salle de travail. Il m'avait tout juste laissé le temps de me planquer derrière un meuble.
La dernière chose qu'il put sentir fut ma contre son cou, et la lame s'enfoncer abruptement dans son estomac.
- ...Mais le combat est aussi un état d'esprit. Ca se voit notamment quand on parle de légitime défense. Il faut connaitre son adversaire, persévérer même si la situation semble perdue d'avance, savoir mesurer ses forces pour le mettre hors d'état de nuire, s'adapter rapidement, ne mettre personne inutilement en danger. Pour résumer, tout est une question de "Comment survivre, puis réussir à vivre avec ça sur la conscience après-coup". De plus, les super héros formés ici seront en quelque sorte des ambassadeurs de sponsors, et je suis persuadée qu'aucun d'entre eux ne souhaitent avoir de la mauvaise publicité.
Upir était probablement mort à cette heure. Je n'avais pas de regret, il était peut être amical, mais il avait commis l'erreur de trop faire confiance à la personne qu'il avait enlevé, surtout quand cette personne faisait partie de l'élite militaire Américaine.
"Une réponse.. intéressante Mademoiselle Cree." fut tout ce qu'il ajouta, avant de m'indiquer qu'on allait me rappeler dans la semaine. Pour ma part, j'allais retourner dans mon petit appart que j'avais loué pour le mois, juste le temps de voir si je pouvais trouver un travail dans cette ville. Cette situation, c'était la raison pour laquelle je n'étais maintenant plus à l'armée : Je bénéficiais d'une prime de blessée de guerre, et en contrepartie j'évitais de parler à qui que ce soit de ce qui s'était passé.
Attendez... C'est un entretien pour une école de super héros, qu'est ce qui me dit que ce type ne savait pas, genre, lire dans mes pensées ?
Merde.