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Sujet: ( GOD IS DEAD ) // XTF ONLY Ven 2 Mar 2018 - 0:03

PRÉAMBULE — Avis à tous les héros sponsorisés par XTF !
Suite aux événements récents (je vous invite à lire ce texte, et en particulier la partie 5 qui nous concerne directement) durant lesquels X-Trem Factory a été victime d'un attentat à la bombe dans ses propres locaux, je vous invite à revivre cette journée du point de vue de votre personnage avec un ou plusieurs posts racontant comment il a vécu le moment.
Partez du principe que l'important c'est d'évacuer les civils, vérifier qu'il n'y a pas d'autre bombes et sauver/soigner ceux qui en ont besoin, le reste est totalement libre.

God is dead

X-TREM Factory

If God is all-powerful, He cannot be all good. ❞

Rien n'avait préparé l'agence pour à un attentat dans sa propre salle de conférence. X-Trem Factory était le repère des dieux, et la Tour d'Eden était intouchable.
Cinq secondes avant, les maîtres du monde étaient tous assis sur leurs trônes en velours noir, à se donner des tapes dans le dos et se foutre de la gueule du pauvre Léandre qui trempait sa chemise. Cinq secondes avaient suffi pour que la conférence de presse de routine tourne au cauchemar.

Maxence n'avait jamais su flairer le danger, mais il avait de bons réflexes. L'explosion dans son dos déclencha une montée d'adrénaline, et ses ailes enflammées se déployèrent dans son dos, absorbant une partie de l'impact.
S'il n'avait pas servi de bouclier, les trois premiers rangs auraient fini calcinés. Au lieu de ça, ils furent simplement soufflés par l'explosion, et allèrent s'écraser plusieurs mètres plus loin.

Ensuite ?
Ensuite, le chaos.

Maxence peina à se lever, le corps recouvert de débris de béton et d'acier qui lui étaient tombés dessus suite à l'explosion. Il avait les oreilles qui sifflaient et le dos en sang, mais le trop plein d'adrénaline et le choc qu'il avait reçu à la tête suffirent à lui faire oublier la douleur avant même qu'elle ne se manifeste.
Il parvint à se dégager à la seule force de ses bras et prit le temps de regarder autour de lui le décor apocalyptique qui se dressait devant ses yeux.

— Andre...

« Je sais. » la voix familière grésilla dans son oreillette, intacte malgré le choc qu'il venait de recevoir. Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres de Maxence tandis qu'il coupait la communication avec le technicien en chef pendant que ce dernier allait déployer les héros présents dans le bâtiment, et ceux qui ne l'étaient pas.

Il retira les vêtements calcinés qu'il portait par-dessus sa tenue, et observa le corps inerte de Leandre à ses pieds. Il serra les poings, et sentit son sang bouillir dans ses veines. Ses membres se recouvrèrent de flammes tandis que son corps prenait la forme de l'oiseau de feu que personne n'avait plus vu depuis des années.

Phoenix allait faire ce qu'il faisait de mieux pour l'heure, tout en gardant en tête que dès lors que cette opération serait finie, X-Trem Factory ne serait plus la même.
Si MIST voulait la guerre alors ils allaient être servis.

made by MISS AMAZING.

Sujet: Re: ( GOD IS DEAD ) // XTF ONLY Ven 2 Mar 2018 - 14:28

God is dead

X-TREM FACTORY •

J'ai rien vu venir. Et dans la panique, la terreur, et même un peu de colère, autre chose germe entre mes côtes ; la honte. Parce que le climat de peur palpable aurait dû m'imprégner, parce que je n'aurais pas dû oublier, pas même une seule seconde, que le chaos était aux portes de mon monde.
Je n'irai pas dire que ma vie est un long fleuve tranquille ; mais si elle s'est déjà vue entachée de deuils, jamais encore n'avais-je assisté à telle agression - une putain de bombe. Une putain de bombe, ici, dans la salle de conférence, qui a engendré les cris, le sang, les débris, la terreur.
X-Trem Factory n'est pas exempt d'erreurs, de crimes, même ; mais méritions-nous réellement une telle violence ? Papa ne voulait pas créer la haine, il ne cherchait rien de plus [que le profit] qu'à enchanter, émerveiller, faire de grandes explosions colorées sans jamais niquer des vies entières.
Papa, il était un peu dans ce trip des comics des années 60, colorés et kitch ; dans le trip du trop, du mégalo, du sensationnel. Mais papa, il était pas dans le trip de la violence, des démembrements, des hurlements, de la haine.
Et si j'ai toujours ce pincement de culpabilité face aux dérapages - camouflés - de l'œuvre de mon père et maintenant, de mon oncle, je ressens à cet instant précis une colère toute inédite. Ce frisson d'injustice, ce désir de violence - mais aussi, toujours, une autre inquiétude, prioritaire, toujours.
Sauver.
Dans les cris, je cherche du regard l'homme qui représente actuellement toute la famille qu'il me reste, et le vois un peu plus loin ; j'ai pas bien compris ce qu'il s'est passé, j'ai rien compris pour être exact, mais il ne semble pas blessé à première vue.
J'devrai réfléchir, j'devrai me précipiter vers ceux qui ont besoin d'aide. Mais à cet instant précis, je suis aussi en colère que terrifié - vais-je l'admettre ?
Et je me prends les pieds dans quelque chose, des débris, des pièces qui étaient jadis des chaises, qui supportaient un poids...
Réfléchis, je sais pas réfléchir, je sais qu'agir.
Je me précipite, difficilement, vers la silhouette enflammée de Maxence, et cesse ma progression à quelques mètres, alors qu'une exclamation ressemblant à un vague « Max- ! » m'échappait. Parce que mon regard rencontre un corps inerte, et que j'ai un haut le cœur. J'avais encore jamais vu de cadavre.

Sujet: Re: ( GOD IS DEAD ) // XTF ONLY Sam 3 Mar 2018 - 18:04

ft.
X-Trem Factory

GOD IS DEAD

Le siège d’X-Trem Factory, ce lieu à la fois imposant et pourtant si coupé de monde, c’est là que se regroupent les puissants. Les rares élus qui font partie de la boîte en tant que super avaient tous été convoqués pour une conférence de presse. Une des rares fois où le lieu était ouvert aux civils lambda, et durant laquelle la boîte pouvait faire de la pub auprès des gens, enfin d’étaler sa force aux yeux des habitants d’Astrophel. Pourtant malgré cette impression de puissance, la plupart des employés redoutaient les derniers évènements ayant eu lieu en ville. Les différents incidents et attentats n’ont pas vraiment aidés la population à garder son calme, pourtant c’est un Reiji confiant qui se rend sur son lieu de travail, prêt à subir une conférence de presse chiante au possible, qu’il passera sûrement à écouter Léandre répondre aux journalistes sans pour autant pouvoir dire quoi que ce soit, enfin le boulot c’est le boulot et ce gagne-pain lui convient bien.

C’est avec un énorme sourire sur les lèvres que tu arrivas devant l’immense building qu’était la tour d’Eden, et tu t’avanças vers l’accueil d’un pas nonchalant, pressé à la fois de voir ce qu’avait à dire l’imposant patron et d’en finir pour retourner boire sans qu’on te fasse chier. Tu t’installas sur la scène avec les autres, ignorant copieusement les regards de tes collègues dont tu n’avais que peu besoin, adressant simplement un rapide sourire à Mérida avant de croiser tes jambes et tes bras, observant avec un calme imperturbable la foule. C’était la première fois en soit que tu voyais tout les visages de tout tes collègues, des connus, d’autres moins mais ça faisait pulser tes veines, autant de pouvoirs et d’individus singulier réunis au même endroit pour la première fois depuis longtemps, mais quelque chose te calma rapidement.

La voix de Maxence semblait apaiser la foule, et alors qu’il répétait son discours de bienvenue, tes collègues qui n’arrêtaient pas de se charrier se turent, laissant place à Léandre, l’homme imposant mais pourtant au grand cœur qui avait laissé sa chance à ta pauvre personne, qui t’avait donné une raison de vivre et de te battre. Il avait été comme un père pour toi, te conseillant dans tes délires, cherchant à toujours te remettre sur les rails, sur le droit chemin qu’il estimait juste, et la fierté brilla dans tes yeux alors qu’il allait commencer à s’adresser à la foule.

Puis rien, un son aigu déchira tes tympans alors que le chaos envahissait la salle de conférence. Le sang, le feu, diverses odeurs régnaient dorénavant à l’intérieur de la pièce, et au milieu de ce spectacle macabre, la silhouette inanimée de Léandre. Le désespoir, la haine, oui la haine seule subsistait après avoir constaté avec effroi que son corps ne bougeait plus, et tes yeux se révulsèrent alors que tu murmurais un mot, un seul : « Léan… »

A peine le temps d’ouvrir la bouche que du sang s’en écoulait, toucher par l’explosion tu titubas quelques mètres, cherchant à te mettre à l’abri, avant de finalement remarquer une personne suspecte qui prenait la fuite, luttant afin de ne pas tomber dans les pommes tu te rapprochas d’elle sans savoir si elle était coupable ou non, aveuglé par la haine tu utilisas ton pouvoir plus que nécessaire, laissant le cadavre dans le couloir, ton corps guéri mais ton âme encore meurtri parce qui se venait de se passer. Ne jamais oublier, Mist payera au centuple la mort du chef.

GOD IS DEAD
GOD IS DEAD
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GOD IS DEAD

(ft. XTF) × nobody dies a virgin, life fucks us all

Ronan n’avait jamais apprécié la lumière. Se tenir devant les caméras, être au centre de l’attention, il avait beau y être confronté régulièrement en tant que super-héros, il n’aimait pas franchement l’idée malgré tout. C’est pourquoi aujourd’hui, il s’était adossé dans un coin de la salle, à écouter d’une oreille distraite les questions qui s’échangeaient déjà entre journalistes et autres invités tandis que Léandre suait toute l’eau de son corps sur son siège –il lui souhaitait tout le courage du monde, car jamais il n’aurait accepté de monter sur l’estrade à sa place.
Maxence entama son discours d’introduction, et Ronan, las au bout de quelques secondes, balaya la pièce du regard en détaillant sans vraiment y prendre gare les visages de chaque intervenants, les quelques allées et venues de ceux qui s’écartaient prendre un appel ou aller aux toilettes, et les expressions crispées, soucieuses ou ennuyées de ses collègues –s’il était honnête, il avouerait aussi en avoir profité pour reluquer les plus jolies d’entre elles.
Quel con, putain, s’il savait.

Si son pouvoir avait été activé au moment de l’explosion, il aurait été sourd, aveugle, et incapable de faire quoique ce soit pour au moins une bonne semaine ; heureusement il n’en n’était rien, et le souffle de la déflagration ayant été absorbé par Maxence en partie –et par Antigone qui avait eu le réflexe de se durcir la peau pour protéger ceux qui étaient derrière elle, lui inclu– il était à peine sonné. Physiquement tout du moins.
Psychologiquement, il dû prendre une seconde ou deux pour réaliser ce qu’il se passait, la foule qui hurlait, le dos de Maxence en lambeaux, le sang sur le sol et le cadavre de Léandre qui gisait déjà sur le plancher –il eut envie de gerber, avant de se reprendre et se rappeler qu’il n’était pas le premier macchabée qu’il avait vu dans sa vie.
Son oreillette grésilla, et il reconnu aussitôt la voix d’Andre, le technicien en chef. Soulagé qu’il soit vivant dans un premier temps, il dû lui faire répéter trois fois ce qu’il lui demandait –la faute aux hurlements, au choc, et peut-être aussi à la demi-douzaine de bière qu’il avait ingéré la veille et qui devait encore laisser des traces dans son sang. C’est le regard vif d’Antigone qui lui fit prendre conscience de la mission qui leur restait pour le moment : évacuer le bâtiment avant tout, protéger les civils d’une nouvelle explosion potentielle, et choper l’enculé qui venait de faire ça, éventuellement.

Heureusement, il avait toujours pris l’habitude d’avoir son équipement sur lui en se rendant à la Tour d’Eden afin de pouvoir s’y entraîner et ne pas avoir l’impression de s’être déplacé pour rien ; il enfila ses poings américains, vérifia juste pour être sûr que ses lentilles et ses oreillettes de protection étaient bien en place, et parce qu’il ne savait pas quoi faire d’autre, il commença à s’approcher d’un groupe d’invités et s’évertua à les évacuer jusqu’à l’extérieur du bâtiment où la police était déjà déployée ; une fois le groupe en sûreté derrière la ligne de sécurité, il retourna à l'intérieur après une brève hésitation.

Il va lui en falloir de l’alcool, pour oublier cette satanée journée.

Feat XTF members

GOD IS DEAD

Terreur éclatée, choc à peine contenu. Dahlia se tenait là, devant le bâtiment de XTF, le regard rivé sur les colonnes de fumée noire qui montaient alors vers le ciel. L’instant suivant, l’adrénaline lui fit mettre un pas en avant, puis un autre, puis encore un autre. Il entama une course effrénée, contre la montre – même si les aiguilles étaient déjà brisées, en soit – pour pénétrer dans le bâtiment et zigzaguer entre les personnes courant vers l’extérieur. Il voulait aider. Il devait aider. Il était un héros.

Certes, Dahlia n’était jamais qu’une ‘denrée’ prêtée par l’armée, pour rassurer la population. Certes, il n’était pas devenu héros par conviction ou envie professionnelle. Mais il était ici animé des mêmes flammes, des mêmes envies protectrices. Des mêmes larmes, aussi.

Entre la fumée qui le faisait tousser et brouillait sa vision, il finit par se retrouver devant un corps inerte. Il eut un haut le cœur et fit de son mieux pour ne pas vomir d’horreur. Un frisson de dégoût remonta le long de son échine, prêt à mordre son esprit. Mais le Lindbergh ne voulait pas se concentrer sur sa propre vision des choses, il devait mettre ses ressentis de côtés. Vivre pour aider, vivre pour soutenir. Vivre pour pleurer. Car il ne put s’empêcher de relever le corps devant lui, cadavre encore chaud. A genoux, Dahlia sentit les larmes lui monter et couler le long de ses joues. Léandre.

Ils n’avaient jamais été spécialement proches, mais Dahlia était d’une nature avenante et sociable. Il appréciait chaque nouvelle rencontre et chérissait les liens qu’il se créait comme de l’or pur. Alors, de voir ainsi l’une de ses connaissances dans un état mortuaire fit se relâcher les barrières de ses sentiments. Il pleura de longues secondes ce disparu, convaincu bien sûr que Léandre ne devait sans doute pas être la seule victime. Mais en relevant la tête, Dahlia ne vit personne à interpeller. Que pouvait-il bien faire pour aider ?

Awful

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Elle était juste assise avec son sourire commercial et les autres Supers et Gradés présents. Elle attendait juste la fin de la conférence pour pouvoir partir, comme tout les autres, et vaquer à ses occupations. Son esprit venait juste de revenir à la réalité avec la fin du discours du PDG quand le cauchemar a explosé.
Ca devait arriver qu’aux autres ces trucs-là.
Les drames elle avait déjà donné quinze ans avant. Toutes ces histoires d’attentats et de morts c’était pas censé la toucher. Elle était inatteignable en haut de son trône doré.
Quelle sotte.
La déflagration avait ébranlé la salle mais Antigone n’avait pas bougé. Ses réflexes l‘avaient poussée à se relever et s’interposer entre les personnes les plus proches et le bruit de l’explosion à l’instant où elle l’avait entendu, et le carbone de sa peau avait retenu les débris de bétons. C’était brûlant et ça pesait, ses vêtements étaient à moitié calcinés, mais Antigone n’avait pas bougé.
Tout s’était arrêté.
Elle respire à peine, les cris s’étouffent dans ses oreilles sifflantes et ses yeux se fixent nul part. Elle pousse machinalement les débris plus loin et doucement, tout le vacarme s'éclaircit et la fumée s’infiltre dans sa bouche.
Les larmes aux yeux, l'adrénaline monte et elle dégage les corps des débris en s’assurant qu’ils sont vivants. trop de morts, trop de blessés, trop de sang et de brûlés.
Léandre.
Un haut-le-coeur la secoue brutalement devant le cadavre de celui qu’elle connaissait depuis si longtemps. Elle cligne brutalement des yeux dans le vain espoir que tout ça n’était qu’un cauchemar et qu’elle s’était juste endormie pendant la conférence.
C’est un Max un peu étranglé qui la sort de sa transe et tout s’emmêle. La plupart de ses amis sont encore debout, plus ou moins, mais elle n’ose pas regarder trop bas. Elle attrape Jude et lui barre la vue, le poussant frénétiquement vers la sortie. Max va bien, Jude par pitié sort du bâtiment. Ca va aller. Il avait pas besoin d’assister à ça.
Elle jette un dernier coup d’oeil vers le Phoenix, et profite de l’adrénaline et de ne pas avoir réalisé l'ampleur de l’attentat pour porter les civils blessés dehors.
Bordel.

Mérida avait été l’une des premières à arriver. Elle tenait à être au premier rang de cet évènement : aujourd’hui son patron et ami de toujours allait donner un discours, et notre rouquine ne voulait pas en manquer une miette. Sinon, comment se moquer gentiment de Max après ?

Elle était donc au premier rang lorsque l'impensable se produit.

Tout se passa trop vite ; elle entendit d'abord la détonation, puis le phénix ressuscita de ses cendres ; ses ailes continrent une grande partie de l'explosion mais Mérida fut tout de même balayée par un souffle brûlant. Le choc de sa chute la sonna quelques secondes.
Quand ses sens lui revinrent, ce fut sur l’après : le carnage, le désordre, l'Apocalypse. Elle ne reconnaissait plus la tour d’Éden ; dans ce mélange de débris et de fumée, de sang et de chair éparpillés, la jeune femme ne reconnaissait plus rien.
Alors elle leva les yeux. Un sourire se dessina sur ses lèvres fendues qui commençaient déjà à guérir. “L'oiseau de feu est de retour, commenta-t-elle à part elle.

Mais même Mérida comprenait la situation : ce n'était pas le moment de rester assise à regarder Max faire tout le boulot. Elle se dégagea tant bien que mal des blocs de béton qui l'entouraient, puis se redressa avec une grimace : elle n'était pas sortie indemne. A première vue épaule déboîtée, le bras cassé, trois côtes fêlées, quelques brûlures et plusieurs hématomes. Rien de bien grave, se dit-elle avec irnonie, juste avant de tousser un peu de sang.
Il en fallait plus pour l'arrêter.

La rouquine passa donc à l'action. Il fallait déjà aider les blessés, les coincés et les évanouis à sortir de là, surtout que l'effondrement n'était peut-être pas fini. Ensuite ?
Si ça ne tenait qu'à elle, Mérida aurait ensuite tout fait pour retrouver les coupables et leur faire regretter - ils méritaient qu'on les ouvre pour les pendre par les tripes de son avis. Mais elle était l'une des seniors de la team XTF, alors pour une fois elle allait tenter de garder la tête froide.
Et puis, si elle connaissait un peu son boss, il ne les laisserait de toute façon pas s'en tirer si facilement.

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JUDE & ANTIGONE.

Maxence se posa violemment au sol, soufflant toute la poussière accumulée au sol. Derrière la fumée, l'oiseau de feu disparut, laissant place au super-héro qui se cachait derrière. Il regarda le garçon qui se tenait devant lui, et ne sentit un pincement au coeur quand il réalisa à travers l'horreur qu'il lisait dans ses yeux que son neveu en avait déjà trop vu. « Toi, dehors. » Il désigna la sortie d'un geste de la main. Il posa une main sur son oreille et aperçut Antigone quelques mètres plus loin. « Reine, tu me reçois ? » Quelques grésillements et il entendit la voix de la super-héroine à l'autre bout. Il lui fit un geste de la main. « Tu évacues ceux qui ne peuvent pas marcher. J'ai posté Holy Flame à la sortie B pour les récupérer. » Il coupa la transmission une fois qu'elle reçut le message et se tourna une dernière fois vers Jude. « Ramasse ceux qui peuvent encore marcher sur ton chemin, et une fois que t'es dehors c'est interdiction de rentrer, tu m'as compris ? » Sans attendre de réponse, Max se retransforma et disparut dans les flammes et la fumée qui emplissaient progressivement la pièce.

RONAN & REIJI.

« Crimson. Tzimisce. Rassemblement. » Il tenait dans ses bras une gamine -pas plus de la vingtaine- qui semblait avoir inhalé trop de fumée pour tenir debout. Les deux jeunes héros le rejoignirent rapidement, et il les regarda chacun droit dans les yeux, avec un air grave. « Il y a des gens sous les décombres. » Lui ne pouvait ni les voir ni les entendre -mais il savait que l'un des deux le pouvait. « Tu les trouves Il s'adressa d'abord à Ronan, puis à Reiji. Et toi tu les sors. » Il s'assura que chacun avait bien reçu le message malgré la panique qui régnait autour d'eux, et les laissa partir de leur côté pendant qu'il cherchait encore des visages familiers parmi ceux qui tenaient encore debout.

MÉRIDA & DAHLIA.

« Blaze. Blaze ! » Il l'arrêta d'une main sur l'épaule et ne s'emmerda plus à utiliser son oreillette. Au loin, il aperçut Dahlia, qui secourait un homme coincé sous une pile de chaises. Il les rejoignit, suivi de Mérida, et l'aida à se débarrasser des objets fracassés les uns contre les autres. « Thunderseed, j'ai besoin de toi. » Une fois la victime secourue, Maxence l'aida à se lever et se tourna vers les deux super-héros. « Il y a peut-être d'autres bombes. » Il sentit sa gorge se serrer en prononçant ces mots. « Faites le tour de la salle et des bâtiments les plus proches. » Ils n'étaient pas démineurs, mais Dahlia avait le mérite de contrôler l'électricité et c'était le mieux qu'il avait trouvé jusque maintenant. « Si vous trouvez ceux qui ont fait ça, vous me les ramenez. » Il se tourna vers Dahlia, puis arrêta son regard sur Mérida. « Vivants. » Amochés, si tu veux, mais vivants, précisa-t-il, mentalement. Il désigna la sortie à l'homme qu'il tenait sous le bras et le laissa courir jusqu'aux équipes qu'il y avait placées.

Phoenix déploya seulement ses ailes et s'envola, surplombant la salle à la recherche de quelque chose d'anormal. En une heure, le chaos avait laissé place à quelque chose de plus rassurant, malgré la panique, la peur et les cadavres qui jonchaient le sol. Il regarda ses recrues faire le boulot pour lequel elles étaient payées -sauver des gens- et réalisa que personne ici n'avait signé pour ça.

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X-TREM FACTORY •

J'ai envie de gerber ; je suis tétanisé. J'ai que dix-sept piges, j'ai jamais affronté de traumatisme conséquent - de façon directe - j'étais pas prêt -
mais qui l'était ?
Personne bordel, personne. C'est le chaos, la panique ; et là au milieu de tout ça, j'arrive pas à détourner le regard alors que mes tripes remontent. Ce n'est que l'histoire de quelques secondes pourtant ; subitement un mur se dresse entre l'Horreur et moi, et je cligne bêtement des yeux, assommé, vers ce visage familier. « Max va bien, Jude par pitié sort du bâtiment. Ca va aller. » Antigone, ô Antigone, j'ai jamais autant ressenti ce désir de m'écrouler, tu sais ? J'essaie d'articuler un truc, j'sais même pas quoi - ça va ? je vais bien ? il est mort ? - mais rien ne sort. Je recule, détourne le regard tandis que la rose s'éloigne et ; et je fais quoi ? Ma gorge me brûle et je tente tant bien que mal de ne plus porter mon regard vers le corps mutilé. Faut que je bouge, faut que je bouge, faut que je bouge bordel. Là, un regard, j'avale difficilement ma salive - j'ai mal bordel - et mon cœur doit louper oh, trois ou quatre battements ? « Toi, dehors. » Autoritaire, sûr de lui ; voilà, ça c'est un héro, un vrai, un qui ne flanche pas. « Je- » Avale bordel ! Je secoue la tête, ferme les yeux, m'apprête à partir, mais Maxence se tourne de nouveau vers moi - il va bien, Jude, il va bien, respire - « Ramasse ceux qui peuvent encore marcher sur ton chemin, et une fois que t'es dehors c'est interdiction de rentrer, tu m'as compris ? » Et une sortie fracassante, une ; même pas il me donne le temps de répondre. Oh, well, il a l'habitude qu'on lui obéisse, et c'est pas le moment de faire des traits d'esprits.
Je pars en courant vers la sortie. Interdiction de rentrer. Je m'occuperai d'aider des victimes, ça me fera du bien, ouais… Haha
Focus.

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GOD IS DEAD

Il aurait pu se figer et attendre. Il aurait pu ne pas se sentir capable d’aller plus loin, laisser la mort de Léandre le retenir à terre, lui sangler les chevilles à l’étau de la peur panique. Oui, il aurait pu.

Mais non.

D’une part, parce que Dahlia était une personne profondément gentille, pleine de principes. Impossible, pour lui, de se faire écraser par un sentiment tel ; il se relèverait forcément. Car la Némésis du Lindbergh n’était pas la frayeur, loin s’en fut. Alors, il fit en sorte de laisser le corps de Léandre en ‘sécurité’ afin que personne ne lui marche dessus. Il ne l’aurait ni permis, ni supporter.
Et puis, d’autre part, Dahlia se fit interpeller par le représentant en chef de la XTF. Il lui devait obéissance, même s’il n’était qu’un ‘prêt’ de l’armée. Mais cela n’engageait en rien sa volonté à vouloir bien faire. L’origine de sa présence ici ne fut ni un frein ni une entrave pour son désir d’aider autrui.

Alors, sans hésiter et, sans doute avec une rigueur militaire qui était devenue un réflexe chez lui, Dahlia offrit un salut respectueux à son commandant en chef puis, se tourner vers Mérida.

« Je vais aller inspecter les étages supérieurs, tu viens avec moi ? Ou préféres-tu que l’on se sépare ? » Les deux stratégies étaient viables, encore fallait-il se décider, cependant. Car, si Dahlia n’était pas un démineur de profession, il savait cependant que dans ce genre de situation, chaque minute compte.

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Sujet: Re: ( GOD IS DEAD ) // XTF ONLY

» I was dead once. (Camilia)

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