orazio n'a jamais été quelqu'un de facile à cerner. il y a toujours eu en lui cette petite flamme qui le rendait un petit peu différent du reste de sa fratrie. malgré son statut de troisième, jamais orazio ne s'est laissé marcher sur les pieds, jamais n'aurait on osé lui marcher sur les pieds.

orazio est l'indépendance et la puissance. orazio est l'ambition et le chaos.

orazio est accro au pouvoir.

sur les autres ou sur lui même, orazio est en contrôle permanent de chacun de ces actes et de ces paroles, il est l'essence même du contrôle.

il faut dire qu'il a été éduqué dans un environnement qui l'a poussé à développer les qualités les plus horribles de sa personnalité. mais il faut également dire qu'orazio a toujours été particulièrement doué à ça.

manipuler les gens, les faire faire ce qu'il désire, endormir leurs soupçons d'un sourire ou d'une attention gentille, mais ne vous laissez pas berner par son agréable jeu d'acteur, orazio est une ordure.

une ordure qui s'assume.

si orazio désire et aime une seule chose, c'est détruire. détruire ce qui l'entoure et ce qu'il connait. avoir le pouvoir de décider pour les autres, avoir suffisamment de pouvoir sur les autres pour qu'ils se détruisent pour lui faire plaisir.

orazio n'a aucun remord, il ne regarde pas en arrière en s'affligeant sur ces choix et ces actions, ça serait simplement remettre en cause son contrôle, sa puissance, son pouvoir,

et si il y a bien une chose qu'il déteste, c'est qu'on le remette en cause.

orazio est un homme qui est figé, il évolue si doucement que lui même ne le réalise pas, il ne se remet pas en question, il n'interroge pas ces actions et ces actes passés, il ne regarde que vers l'avant.

il a bien trop à faire à planifier ces prochaines actions pour prendre le temps de replanifier celles qu'il a déjà réalisé.

orazio peut parfois être comparé à un enfant. ces jouets sont les autres, il s'amuse un moment avec et quand il s'en ennuie, il se contente de les jeter. car tout n'est qu'ordre et contrôle dans la vie d'orazio, si vous n'avez plus d'utilité, vous n'avez qu'à partir, simplement.

orazio a ce maniaque besoin de connaitre, de contrôler, de perfection. orazio a cette vilaine manie de s'enfoncer dans une colère si sombre quand les choses ne vont pas comme elles devraient aller.

alors orazio, pour éviter de perdre le contrôle de lui même, contrôle les autres, sur le plateau d'échiquier géant qu'est le monde.

[salaud – rancunier – manipulateur – charmeur – beau parleur – peu de scrupules – plus exactement, aucun scrupule – accro au pouvoir – sadique – violent – sec – menteur – lâche – ambitieux – relèverait n’importe quel défi – perfectionniste – intelligent]

orazio est né dans une famille de mafieux et a grandit en sachant qu’il serait, lui aussi, un mafieux. ça ne l'a jamais dérangé.

orazio est le troisième et plus jeune fils des Cortesi. si il n’est pas extrêmement proches de ses grands frères, il adore sa petite sœur plus que tout au monde.

orazio a suivit l’évolution relativement banale d’un garçon dans la mafia. bien que son nom de famille l’ait bien aidé à évoluer rapidement, c’est surtout grâce à ses capacités et sa facilité à manipuler qu’il s’est fait un nom.

puis orazio a fait une erreur. il y avait cette fille qui était mignonne, assez jolie, qui s’est accrochée à lui. pas la première pas la dernière, s’est alors dit orazio. quand elle s’est planté un couteau dans le cœur à l'annonce de leur rupture, il a comprit son erreur.

dans la famille, on fait pas d’erreurs et quand on en fait, on doit partir, se faire oublier. alors orazio a fait ses valises, dit adieu à gattina mia et part en italie.

il se fait discret pendant quelque temps, apprend à contrôler le pouvoir qu’il possède. il réalise ses tests et ses expérimentations dans des ruelles sombres et jamais, jamais, ne perd le contrôle à nouveau.

puis il rencontre ce garçon. un peu paumé, un peu détruit et orazio le voit, le potentiel. le potentiel de ce nouveau jouet. alors orazio se pare de son sourire et attrape le gamin dans ses filets. ni le premier, ni le dernier.

c’est d’une facilité horripilante et bientôt le gamin devient complètement et entièrement sa chose. c’est trop facile et orazio se lasse un peu. il rentre à new york, enfin et décide de prendre son jouet avec lui, une telle loyauté reste un outil intéressant.

orazio retombe dans la mafia new yorkaise avec facilité. son expérience et ses relations au pays lui confère une influence et un pouvoir nouveau. il est promit à de grandes choses dit-on.

il présente le gamin a liss rapidement après son arrivée. il doit régler quelques soucis avant de lui laisser son jouet, mais il tient à ce qu’elle participe à son façonnage. liss est la personne la plus importante à ces yeux après tout, elle doit le savoir. le gamin devient rem.

les années qui suivent sont … amusantes. orazio s’amuse comme il s’est rarement amusé, rem est si … simple. simple à construire et détruire. chaque fois qu’orazio pense avoir terminé de jouer, rem révèle qu’il peut s’enfoncer un peu plus.

rem obéit si bien à chacune de ces commandes. toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus sombre. la chute ne s'arrête jamais. orazio est fasciné.

cependant, orazio laisse tout de même rem à liss, un jour, parce que la situation d’astrophel si prête si bien. parce qu’il a besoin d’yeux et d’oreilles et de bras dans les murmures qui naissent dans la ville. parce que c’est une opportunité pour lui, pour la famille.

il lui faudra deux ans avant de se décider à s’y rendre. deux ans pour régler quelques affaires aussi. deux ans pour se préparer.

astrophel est au bord de l’explosion et orazio ne voudrait pas manquer le spectacle …