Rem Cortesi Date d'inscription : 23/11/2018 Messages : 47 Dollars : 36 Crédits : (oim)
Mist | Sujet: dissonance // rem Mar 27 Nov 2018 - 16:14 |
| cortesi rem I THINK THERE'S A FLAW IN MY CODE, ft. unknown // mystic messenger Nom Cortesi. Prénom(s) Rem. Âge 22 ans. Surnoms Peu importe. Orientation sexuelle Il n'y pense pas trop. (Bisexuel, en vrai.) Groupe Révolutionnaire @ Mist. Ce qu'il pense de la situation à Astrophel Bien qu'il ne soit pas le plus ouvertement indigné dans son entourage, quelque chose à propos de tout ça le fait grincer des dents. Zio lui a toujours dit que personne n'avait à contrôler leurs vies, à part eux - et il a raison. Mais quelque chose d'autre le dérange, quelque chose sur lequel il ne parvient pas à mettre de mots. un sentiment qui lui dit que quelque chose ne va pas ; et ce, même en dehors du côté moral de la chose, et des dommages collatéraux. Impossible de savoir quoi, en revanche - alors il se contente d'obéir à ce qu'on lui dit. Métier Il fait des petits boulots, par-ci par-là, en dehors de ses activités au sein de Mist. Nationalité Italo-américaine. Pouvoir Berserker. Description du pouvoir Il suffit d'un rien, d'un mot, d'un geste - et soudainement c'est comme une tempête au fond de sa tête, comme des flammes qui lui ciselent la peau, comme une bête dans ses entrailles qui hurle et que personne ne peut faire taire. "Rem" n'existe plus - il ne reste qu'une masse d'instincts et de rage, inarrêtable, incontrôlable. // Une fois son pouvoir activé, l'esprit de Rem cesse complètement de fonctionner, le laissant instable et totalement désinhibé. Incapable de parler ou d'avoir une quelconque pensée cohérente, il continuera à se déchaîner ainsi jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que son propre corps l'abandonne. Il ne peut cependant pas l'enclencher de son propre chef, le laissant souvent aux ordres d'une autre personne suite à un signal défini au préalable. Fort heureusement pour lui, son pouvoir se déclenche rarement de manière aléatoire - ou du moins, ce n'est jamais arrivé pour l'instant. Taille Un mètre soixante douze. Poids Soixante kilos. Cheveux Blancs - ils sont décolorés, en revanche. A en juger par les quelques mèches rougâtres qu'il lui reste, il s'avèrerait être roux, à la base. Yeux Verts. Particularités physiques Aucune au premier coup d'oeil - mais en y regardant de plus près, il a un sacré paquet de cicatrices sur le dos et sur les bras ; et une poignée de taches de rousseur parsèment son visage. Style vestimentaire Sweats, débardeurs, t-shirts, pantalons, le tout dans des couleurs allant du rouge au noir, en passant par le bleu foncé. plus c'est discret, mieux c'est, selon lui - et il semblerait que sa famille partage son avis. Conseil : ne touchez jamais à son choker. il y tient plus qu'à sa vie. THESE VOICES WON'T LEAVE ME ALONE. Caractère Il y a quelque chose de vide, dans ses yeux. Comme quelque chose de mort, quelque chose qui ne devrait plus pas exister, quelque chose qui ne ferait plus sens. Rem est une incohérence. Il n’y a nul besoin de grande réflexion pour le remarquer. Il semble émaner de lui, presque naturellement - ce sentiment de contraste flagrant, ce quelque chose chez lui qui ferait penser qu’il n’a pas fini de grandir. Pourtant son allure, bardée de rouge et de noir, pourraient presque lui donner l’aplomb de quelqu’un de revêche - mais toutes ces émotions bien trop fugaces sur son visage encore juvénile et cet air complètement hagard, comme si tout lui échappait, filait entre ses doigts à chaque instant, le trahissent. (il ressemble juste à un gamin qui aurait volé les fringues de son grand-frère ; ou dont on aurait choisi la garde-robe sans le consulter.) C’est encore plus flagrant lorsqu’il parle. Dans chacun de ses mots, chacune de ses questions transparaît une naïveté, une candeur encore évidente, celle d’un enfant qui n’a pas encore affronté le monde, d’un garçon qu’on aurait poussé dans le vide, sans égard pour sa sécurité. Il a vingt-deux ans, mais en paraît encore quinze ; et ses sourires maladroits, bien que rares, souvent réservés à ses proches, n’en témoignent que trop bien. Et comme un gosse, Rem a facilement peur - peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être seul. Au fond de lui, il sait qu’il ne vaut sûrement pas grand chose ; les cicatrices sur ses bras en sont des souvenirs encore tangibles. C’est pour ça qu’il ne se pose que très peu de questions, qu’il boit les paroles de tous ceux qu’il pourrait croiser, qu’il aurait presque une confiance aveugle en tous ceux qui lui pourraient lui adresser la parole. (mais il n’y a qu’une personne à qui il fait réellement confiance - et c’est Orazio.) Alors Rem laisse faire. Il sait que les autres en savent bien plus que lui, sont bien plus compétents que lui. Il sera là si on l’appelle, si quelqu’un a besoin de lui, et encore plus si c’est eux. Rem tient à sa famille comme à la prunelle de ses yeux, et serait capable de tout pour eux - sans aucune considération pour son propre être. Tant qu’ils sont là, tout lui va. (et pourtant, il lui dit qu’il vaut tellement plus.) Ces mots, à ses yeux, valent plus que tout l’or du monde. C’est étrange - comme il est incapable de se donner une valeur, dépendant complètement de celle que lui octroient les autres. Il suppose que c’est ainsi que les choses sont - et parfois, il lui semble que c’est comme gravé en lui. Il se sait impuissant, sait qu’il ne peut rien y faire. Il ne sait pas quoi y faire. Il se perd. Dans ces moments là, lorsque quelque chose reprend vie au fond de ses prunelles, ce sont des flammes. Rem s’embrase, parfois plus rapidement qu’il n’en faudrait pour le dire. Il lui en faut peu, la plupart du temps. Il ne sait pas pourquoi, ni comment ; mais déjà les flammes le consument, et il ne sait que hurler, que cogner pour parvenir à les éteindre, prêt à tout, à tout détruire pour chasser cette douleur au fond de lui. A tout moment, il est une bombe prête à exploser - candeur volatilisée, innocence effacée. (il ne reste que suffisance et satisfaction sur son visage - parce qu’il lui dit qu’il est fort, que personne ne peut rien contre lui si il frappe assez vite, s’il fait couler l’hémoglobine.) On lui dit que cette instabilité fait sa force. Que cette bête en lui est son principal atout - tout comme son pouvoir. Il ne s’est jamais senti aussi mieux, aussi certain, aussi fort. Alors pourquoi chercherait-il à la restreindre ? Cela devrait être évident. Et pourtant, il y a ces ombres au fond de lui. Ces spectres qui le hantent et qu’il ne comprend pas. Quelque chose qui ne tourne pas rond, quelque chose d’erroné, quelque chose qui le fait hurler, et les flammes alors s’éteignent. Histoire Les Cortesi n'ont jamais été une famille normale. Il y a toujours eu quelque chose, dans leurs manières, leurs allures, qui ne tournait pas rond. Une espèce d'éclat au fond de leurs yeux, froid comme la glace et tranchant comme une lame. Il y a toujours eu ces murmures, ces messes basses là où ils passent, cette réputation silencieuse sur laquelle peu de gens choisissent de mettre un mot. Ils n'ont jamais été nets - Rem l'a toujours su, et ce, depuis la première fois où il a posé les pieds dans la maison de ceux qui l'ont recueilli. Être adopté n'est déjà pas quelque chose de franchement facile à vivre. Pour certains, c'est une chance de recommencer à zéro, de faire table rase - de démarrer une nouvelle vie, repartir sur de meilleures bases. Pour lui, ça n'était rien de tout ça. (après tout, il est difficile de repartir sur de meilleures bases lorsqu'on ne possède quasiment aucun point de comparaison.) Rem n'a que très peu de souvenirs de sa vie avant d'être accueilli par les Cortesi - et encore moins de son enfance. Ne lui viennent que de vagues images, floues et monochromes, de moments anodins dignes du plus banal des quotidiens. Dans son esprit, les choses ne s'éclaircissent, ne retrouvent leurs couleurs que lorsqu'il franchit le pas de la porte de Benedetto et Miranda Cortesi. Lorsqu'il se remet enfin à exister, loin des spectres gris de sa vie d'avant. Pourtant, les choses ne sont pas plus faciles pour autant. S'habituer à une nouvelle famille, un nouvel environnement, de nouvelles habitudes ne sont pas des choses données à tout le monde ; et c'est encore moins le cas lorsque jour après jour, il est assailli de questions, indiscrètes ou non, à propos de choses auxquelles il est souvent incapable de répondre. D'où il vient, pourquoi est-il venu ici, que font ses parents - et lorsqu'il lui est enfin possible de répliquer, il voit des fragments de suffisance briser l'éclat de leurs prunelles jusqu'alors si engageantes. Alors il comprend, comprend les rumeurs, les préjugés, les murmures de ceux qui théorisent, puisqu'ils n'ont rien d'autre sur quoi se repaître. Et toujours, toujours ce mot - amnésie - qui revient incessamment, ce mot dont il comprend le sens, mais qui ne correspond pas à la pièce du puzzle qu'il lui manque. (parce qu'il lui reste quelque chose - des souvenirs d'endroits qui n'éveillent plus rien en lui, des échos silencieux dont les voix n'appartiennent plus à personne, des visages confus qu'il n'arrive plus à reconnaître, une douleur sourde qui se réveille au plus noir de la nuit - disharmonie lorsqu'il voit son reflet dans le miroir, haine et rancoeur lorsqu'il réalise qu'il est impuissant face à ces spectres qui le submergent.) Rem ne sait plus quoi faire - et il voit la même chose dans les yeux de ses parents, qui ne savent plus quoi lui dire, ni comment le rassurer. Ils finissent par lui dire qu'il restera à la maison, préférant lui payer un tuteur que de le voir tourmenté ainsi en cours. Il comprend, et ne leur en veut pas : car il sait que ni lui, ni eux ne peuvent changer quoi que ce soit à son état, ni faire sens de ces supposées réminiscences. Alors il tente comme il peut de les apaiser, bien que personne ne lui rende la pareille. Enfin, il y a bien une personne. Car même si il n'a pas vraiment d'amis, il y a quelqu'un d'autre qui le comprend. Dès le premier jour, Orazio a toujours été bienveillant envers lui. Toujours souriant, à s'inquiéter pour lui, à lui tendre la main lorsqu'il en avait besoin - sans qu'il comprenne réellement pourquoi. Son cousin a toujours été son seul ami et son seul confident. Il a toujours été le seul à comprendre les fantômes qui le hantaient, à réussir à l'aider à mettre des mots dessus. Sa soeur, bien que plus revêche, le faisait aussi à sa façon. Au fil des mois, puis des années, leur lien n'en devient qu'encore plus fort, qu'encore plus viscéral, et Rem comprend bien vite qu'Orazio était le seul sur qui il pouvait compter. Il lui montre leur vie - et le monde - sous une facette différente. Il l'emmène, lui fait découvrir des horizons nouveaux, lui fait assimiler des choses que, seul, il n'aurait pu concevoir. Lui fait découvrir que, malgré ces ombres en lui qu'il ne parvient pas toujours à contrôler, il était bien plus tenace, bien plus fort que ce qu'il croyait. Il est toujours là, l'a toujours été, promet de toujours l'être, peu importe l'instant, à guider ses pas, guider ses gestes. Rem a peur ; mais son cousin le rassure, car la peur est quelque chose de normal, d'humain - il lui suffit simplement d'apprendre à la contrôler, à l'utiliser. Bien vite ses frayeurs se dissipent lorsque pour la première fois, sur ordre d'Orazio, ses phalanges se logent dans la mâchoire de quelqu'un. (pour la toute première fois, il sent son coeur battre la chamade, pulser dans ses tempes, ses membres tremblent - et il se sent réellement vivre.) Zio lui apprend à se comprendre, dans le sang et la poussière, dans les ruelles sombres et les sous-sols de son quartier, là où personne n'ira le reconnaître - les règles y sont simples. Il l'aide à se définir, à se façonner, à écouter cette flamme qui brûle au fond de ses entrailles, qui ne demande qu'à prendre vie, à devenir réelle. Et Rem affirme enfin son existence, loin des spectres qui parasitaient ce qu'il était censé être depuis le début. (et ce qu'il est désormais, ne saurait pas exister sans Orazio.) Il lui est reconnaissant, bien évidemment. Sans lui, il n'aurait jamais trouvé sa voie, n'aurait jamais compris à quel point sa place n'était pas là, dans ce quotidien morne et terne. Il n'en veut pas à ses parents, au contraire ; et au fond, il est toujours le garçon qu'ils ont recueilli, adolescent mais empreint de cette candeur d'enfant qui n'a jamais quitté ses yeux. Maintenant, Rem est adulte. Bien qu'Orazio ne soit pas toujours à ses côtés, fréquemment rappelé par son père dans son pays d'origine pour des raisons familiales, il sait qu'il peut toujours compter sur lui. Il lui intime, par ailleurs, de suivre sa petite soeur jusqu'à Astrophel, afin de lui tenir compagnie lors de ses études, afin de veiller sur elle. Il a toujours été très attaché à elle, après tout. Peu à peu, Rem y voit plus clair. Les mots de son cousin lui reviennent à l'esprit, lentement, lorsqu'il voit pour la première fois ces exhibitions publiques - ces combats manichéens et artificiels, lorsqu'il entend les cris de la foule qui semble vibrer à chaque coup échangé. Lorsqu'il réalise enfin comment le système de cette ville fonctionne. Il ne sait pas quoi en penser, au premier abord - ne sait pas non plus que faire de ce sentiment dans ses entrailles qui le brûle, le dévore, lui hurle que quelque chose ne tourne pas rond. (il ne sait pas non plus quoi faire de ces flashs qui l'assaillent, de ces néons aveuglants qui lui percent la rétine, de ces silhouettes qui se penchent sur lui - et de cette voix qui hurle, cette voix qui lui semble être la sienne.) Zio, lors d'un bref passage en ville, lui murmure, peut-être que les choses pourraient être différentes. Les incidents finissent de le convaincre. Orazio est du même avis. Les choses s e r o n t différentes. (après tout, c'est toujours le plus fort qui l'emporte.) WELL MY HEART IS GOLD, AND MY HANDS ARE COLD. derrière son écran... Pseudo Lulu. Âge 24 ans. Disponibilités 3/5, on va dire? Ça dépend de comment c'est le bordel irl. Comment t'es arrivé sur le fo ? Je suis tombée sur Lizzie en criant que j'avais une idée de duo, et puis je suis partie à la chasse au forum. Great success. T'en penses quoi ? Vous êtes beaux et doux, jpp. (et encore un grand merci au staff qwq) Code du règlement c'est oui hihi |
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