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On The First Day [Ft. Heileen]
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MessageSujet: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyJeu 12 Oct 2017 - 23:56

On the first day (ft.Heileen)


Le dernier jour du reste de ta vie, le voilà, ma chère Kacey.

J'expirai ma dernière bouffée de ma dernière cigarette, mélangée au reste de cannabis médicinal qu'un ami m'avait fournit. Un cadeau de départ pour le grand large, et accessoirement la dernière chose qui réussissait à me calmer lorsque je sentais mon cœur commencer à irrationnellement battre la chamade.
Vraiment hardcore, Kacey. Tu ressembles à une adolescente incomprise qui fait son shopping à Hot Topic et qui regarde mélancoliquement par la fenêtre en s'imaginant qu'elle est dans le clip vidéo de sa musique favorite.

J'écrasai le mégot contre le mur de mon appartement, m'éloignant par la même occasion de la seule fenêtre pour aller me rallonger sur le canapé-lit. Il était précisément 3 heures 23 du matin, et je n'arrivais pas à fermer l'œil. Il fallait dire, le début de crise de panique n'avait pas grandement aidé. Habituellement, mettre la radio en fond sonore suffisait pour me bercer. Ou pour m'empêcher de me perdre dans mes pensées tout au plus.

Il fallait que je me rende à l'évidence, je n'étais pas du tout fait pour cette vie de métro-boulot-dodo. Bien sûr, être un prof qui enseigne le combat à des personnes dotées de pouvoir pouvait sembler cool sur le papier... Mais moi, il me fallait quelque chose en plus. Quelque chose dont j'avais toujours besoin durant toutes mes années de service et que je n'allais pas retrouver aussi facilement. Il me fallait de l'action. Pas seulement de l'adrénaline, j'aurais vendu mon royaume pour sentir ma vie sur le fil du rasoir. Pas sûre que faire du parachute suffirait, et puis, ca serait la mort la plus pitoyable si je venais à avoir un accident.
J'allumai alors la radio, et cherchait une fréquence. Musique; talk-show; n'importe quoi qui pouvait me distraire.. Le grésillement de celle-ci me rappelai de chaleureuses souvenirs dans le campement, le soir, lorsque la radio déconnait et qu'il fallait la faire re-fonctionner en déplaçant l'antenne pour avoir des nouvelles des conflits. Le temps où j'avais encore l'impression de vivre pour quelque chose qui avait une importance. Aucune chance que je ne retrouve cette sensation de sitôt. De sitôt...

Une idée me traversa soudain l'esprit.

Me relevant brusquement du lit, j'attrapai en vitesse des vêtements propres dans mon armoire, mes bottes, ma veste & la pièce maitresse : Il me restait encore un vieil attirail militaire, pas très classieux sans le reste, mais cela avait la particularité d'être rembourré pour plus de sécurité.

[...]

Et voilà ce qui se passe quand tu te fais chier, Kacey. Tu te dis que c'est une bonne idée de prendre la route et de patrouiller dans les environs, et tu vas juste te faire chier pendant une demi-heure, rentrer bredouille et te réveiller crevée comme pas possible. Possible.
J'avais donc décidé de patrouiller dans les rues au volant de la moto que je m'étais procurée pour me rendre à l'école.
Ma radio captait la fréquence de la police de cette ville. Ces trucs étaient publics par défaut (encore fallait il la connaitre), afin de permettre aux civils de se renseigner sur les incidents criminels & les alertes diverses, des fois que les choses merdent complètement. Personnellement, j'allais m'en servir pour voir où il y avait de l'action. C'est sûr qu'entre les super héros & la police, cet endroit méritait une énième fille en manque de hobby pour jouer les vigilantes & se mettre elle-même en danger.
La radio grésilla un instant, et une voix annonça un code. Un 37-3. Ou peut être un 49-3. Peu importe ce que ca signifie, une patrouille fut réclamée dans un coin de la ville qui me disait quelque chose. Ce n'est pas loin de là où je suis ! Je peux y être en cinq minutes, plein gaz !

Mon coeur s'emballait à nouveau, mais cette fois-ci pour les bonnes raisons. Celles que j'aimais. Celles qui me donnait l'impression de renaître et d'être maître de mon propre destin. Les cheveux au vent, la vitesse enivrante, le voyage vers l'inconnu. J'arrivais trop vite sur les lieux pour profiter pleinement du voyage, mais c'était là où le plat de résistance commençait.
Le crissement de mes pneus brisa le silence environnant. Tout semblait parfaitement calme. Je remarquai rapidement la voiture noire garée à moitié sur le trottoir, une infraction qui méritait qu'on lui pète ses pare-brises, mais pas une patrouille de police complète.
Je détournai les yeux, attirée par un bruit suspect. Une porte forcée. Une vitrine détruite. Cela ne pouvait être que l'oeuvre d'un braqueur aguer-

- Madame ?

Je me retournai, pour me faire accueillir par une lumière aveuglante en plein dans les yeux. Vous savez ce qu'un œil bionique déteste lorsqu'il est en vision nocturne ? Les sources de lumières qui lui sont balancées dans la gueule.

NOM DE DIEU ME BALANCEZ PAS CA DANS LA GUEULE.

C'était un policier. Je pouvais parier qu'il s'agissait de la patrouille dont j'avais entendu parler à la radio. La douleur passée, je remarquai qu'il s'intéressait beaucoup plus à moi qu'à ce qui se passait en arrière fond.

- Est ce que c'est votre véhicule ? Me dit-il, désignant de sa lampe torche la moto, puis, voyant que c'était en effet la mienne, il continua. Madame, il va falloir nous suivre au poste.

- Mais je...

- Etiez à 90 sur une route à 50km, oui.

Oh.
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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyVen 8 Déc 2017 - 23:18

Service de nuit : heures où son travail s’imbibe d’alcool.
Du moins c'est ainsi qu’elle le définirait.

Heileen tourna la clé avant de se retourner, puis bailla en ignorant complètement les grognements inarticulés de celui qu'elle venait d'enfermer. C’était le sixième du soir, il était 4h du mat, et en plus ce type puait le scotch. Alors oui sa patience était à bout, oui elle avait très envie de rentrer se coucher, et non elle ne tenait pas à faire la conversation à la bande d’alcoolos que le commissariat se récoltait cette nuit.
C'était toujours pareil, de toute façon.
Elle n'aimait vraiment pas le service de nuit.

La jeune femme retourna s’affaler à son bureau, en croisant les bras dessus pour y déposer la tête. Bon sang, y avait pas plus intéressant à faire pour une fois ? Comme par exemple coffrer de vrais criminels. Purée ce qu’elle ne donnerait pas pour être dans l'équipe partie sur le terrain plus tôt pour l’alerte au cambriolage. Ou dormir. Oh tiens excellente idée, elle devrait faire circuler une pétition pour autoriser la sieste pendant le service de nuit. Heileen se redressa et commença à noter l'idée sur un post-it. Mais elle n'avait pas encore fini qu'elle dut lever le nez : la porte venait de s'ouvrir sur Jack, un de ses collègues, qui amenait avec lui une inconnue.

La brunette fronça les sourcils : tiens, Jack ne devait pas être sur le casse ? Alors quoi, c’était cette fille la coupable ? Comme s'il lisait dans ses pensées, son subordonné lança : “‘lut lieutenant. J’vous laisse cette fille, dépassement des vitesses autorisées.” .... Oh. Oh. Bon au temps pour le cambrioleur. Heileen hocha la tête. “Papiers ? Tests ?” Le jeune homme tira de sa poche ce qu'il avait obtenu de la blonde pour le lui tendre par-dessus le bureau et eut le temps de dire “Le test d’alcoolémie n'a rien donné” avant que sa radio ne requiert son attention. Il s'entretint rapidement avec un autre collègue via l'appareil, avant de tourner de nouveau son attention vers sa supérieure. “J’vais vous laisser, apparemment ils ont besoin d'un coup de main.” Heileen prit sur elle pour ne pas se montrer envieuse (bordel, il allait se dépenser sur le terrain pendant qu’elle allait rester assise à regarder cette fille dans le blanc des yeux ! Monde injuste), en répondant “Pourquoi t'es encore là alors ?

Jack ne se fit pas prier : les deux femmes se retrouvèrent rapidement seules. Heileen s'assit et fit signe à sa vis à vis d'en faire autant, avant de jeter un coup d'œil à la paperasse que lui avait remis son subordonné (soit dit en passant, elle avait sans doute l'air aussi intéressée qu'une loutre devant une émission de télé réalité - rip les ch'tis). “Kacey, donc ?” Une info du rapport attira alors son attention ; elle releva le regard vers la blonde. “90 au lieu de 50 ? Ça va te coûter cher. T'allais où comme ça ?” demanda-t-elle sur un ton bien pesé : juste ce qu’il faut d’humour pour ne pas avoir l’air trop stricte (et puis parce que c’était pas spécialement son style à 4h du mat quand la personne en face a “juste” dépassé les limitations de vitesse), mais avec tout de même ce qu’il faut de sérieux pour ne pas donner l’impression qu’elles pourraient être potes (enfin dans l’absolu c’est pas qu’elles ne pourraient pas, c’est que d’une Heileen n’y tenait pas forcément, et de deux elle était au boulot quand même).

Dans tous les cas, c’est sûr que cette Kacey ne pourrait pas être plus ennuyeuse que la bande d’ivrognes qui dessaoulait actuellement au poste.
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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyMar 12 Déc 2017 - 23:28


- Kacey, donc ?

J'hochai timidement ma tête.

Le flic m'avait incité à aller suite une autre policière, et nous étions rentré dans son bureau. A en croire la suite, j'allais devoir assurer si je voulais récupérer mon permis en un seul morceau, et allais certainement devoir résoudre mon problème d'insomnie au poste de police. Heuresement, le test concluait que je n'avais pas bu, et qu'ils n'avaient donc pas besoin de me jeter dans une cellule de dégrisement. J'étais soulagée que les vérifications s'arrêtent là, je pourrais toujours blâmer mes yeux rouges par le froid.

La flic en façe de moi continuait. Pas besoin d'un pouvoir de voyance pour comprendre qu'elle non plus ne désirait pas passer la nuit complète ici, à la seule différence qu'elle avait certainement un meilleur endroit où elle pouvait aller une fois cette affaire terminée.

- 90 au lieu de 50 ? Ça va te coûter cher. T'allais où comme ça ?

C'est dans ces moments qu'on peut s'imaginer en train de s'énerver. J'aurais pu très bien dire que j'allais faire leur travail, que j'allais combattre le crime dans leur ville qui ne semblait être qu'un gigantesque film de super-héros où la réelle police était aussi inefficace qu'inutile. J'aurais pu faire mon adolescente rebelle contre la société toute entière.

Mais si l'armée m'avait bien appris quelque chose, c'est de savoir à quel moment il était important que je ferme ma gueule.
Dans les rangs, les adolescents rebelles ne font pas long feu. Vous savez ce que les instructeurs font aux pseudos durs à cuire dans les escouades ? Ils ne leur font rien. Ils se contentent de sourire. Puis, ils ordonnent à l'escouade toute entière de faire des pompes. Toute l'escouade, sauf le rebelle, qu'ils doivent remercier pour cette opportunité de faire des exercices.
Généralement, l'instructeur n'a pas besoin de faire quoi que ce soit pour mater les recrues récalcitrantes à l'autorité, c'est l'escouade toute entière qui finit par "le remettre dans le droit chemin". Et après coup, il fermait sa gueule pendant le reste de sa formation.

- Je.. Euh... J... Je bredouillai péniblement, les yeux rivés vers le sol comme si mon regard tentait de s'évader entre les motifs du sol. Je ne voulais pas mentir, j'étais déjà bien assez dans la merde comme ça. J'avais merdé, et il fallait que j'assume, mais je ne voyais pas comment expliquer ce que moi-même je ne comprenais pas réellement.

Et à bien y repenser, c'était probablement une question réthorique.

Je continuai d'utiliser mon droit de garder le silence, silence génant que seul le léger vrombissement d'un ventilateur. Quelques secondes s'écoulèrent, avant qu'un grésillement ne se déclenche. Un grésillement qui m'était familier. Un grésillement qui venait de la poste de ma veste.
En m'emmenant au poste, personne ne m'avait réellement fouillé. Sans doute pensaient-ils que je n'étais qu'une simple chauffarde. Avec la précipitation, je n'avais pas eu le temps d'éteindre la radio que j'avais emmenée avec moi, et qui captait à l'instant la fréquence de la police tandis que la voix éléctronique, à demie étouffée dans ma veste, soufflait des ordres qui pourraient sembler être du charabia pour n'importe quel civil, mais nous n'étions pas des civils.

Je relevai la tête vers l'officière.

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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyLun 5 Fév 2018 - 12:20

Pour quelqu’un qui avait dépassé les limitations de vitesse de 40 km/h, cette Kacey ne semblait pas pressée de parler. Est-ce qu’elle changeait de personnalité une fois installée derrière un volant ou un guidon ? Ou bien avait-elle quelque chose à cacher et préférait garder le silence plutôt que de s’embourber dans un mensonge ?
Heileen savait sur quel cheval elle miserait.

Mais elle n’était pas pressée non plus ; pour l’instant la lieutenant n’avait rien de mieux à faire que de fixer la blonde dans le blanc des yeux. En outre, celle qui perdait le plus de temps actuellement était sans doute Kacey. Heileen se contenta donc de hausser un sourcil face à son mutisme sélectif. “Tu... ? As perdu l’usage de ta langue ?” Autant rentrer dans ce petit jeu, pour le moment.

En attendant que sa vis à vis daigne enfin sortir plus d’une syllabe à la fois, notre brunette se mit à faire tourner son stylo entre les doigts, le menton posé dans la paume de sa main, tout en examinant rapidement la blonde. N’importe quel idiot se rendrait compte qu’elle est sportive - entraînée ? - et donc sans doute pleine de ressources. Mais d’où cela lui venait-il ?
Son regard s’attarda ensuite sur celui de Kacey. Une hétérochromie avec un œil magenta ? Est-ce que ça existait, pour commencer ? Décidément le mystère ne faisait que s’épaissir.
Tiens au fait, est-ce que ses collègues avaient procédé à une fouille au corps ?

Cette dernière question lui sembla être un excellent début, si elle souhaitait en savoir plus. Heileen arrêta donc de faire joujou avec son stylo pour jeter un nouveau coup d’œil aux papiers que Jack lui avait confiés, mais un bruit familier la stoppa net alors qu’elle avait un bras suspendu dans le vide ; des voix qu’elle connaissait entrecoupées de grésillements.
Et ce bruit venait de l’autre côté du bureau.
Est-ce que c’était ce qu’elle croyait que c’était ?

Lentement, la jeune femme releva le menton jusqu’à croiser le regard de son interlocutrice. Qui vu son expression dénuée de surprise devait être pleinement consciente de ce qu’il se passait.
Un sourire en coin railleur plissa ses traits. “Bizarre, j'ai l'impression d'entendre des voix. Pas toi ?” Heileen se laissa aller vers le fond de son siège en croisant les bras. “Tu préfères sortir cette radio toi-même ou il faut que je t’aide ?
Elle était trop gentille, parfois. Pourquoi laisser le choix là où d'autres auraient déjà procédé à une fouille au corps avancée ?
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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyJeu 22 Fév 2018 - 20:17

- Bizarre, j'ai l'impression d'entendre des voix. Pas toi ?

Et merde.
Qu'est ce que je pouvais détester ces questions rhétoriques lorsqu'il était strictement impossible de rétorquer quoi que ce soit.
Personne ne pouvait être suffisamment dupe pour ne pas comprendre que je planquais quelque chose dans ma veste, et il lui suffisait de faire 1+1 pour comprendre ce que c'était. Mon regard se baissa machinalement vers la direction du bruit. Ma poche droite.

- Tu préfères sortir cette radio toi-même ou il faut que je t’aide ? ajouta-elle, tout en tendant une main vers moi.

Forcément, j'obéissai. Je dézippai lentement la fermeture éclair de ma poche, en extrayai l'objet électronique, l'éteignant au passage, et le lui délivrai.

Le flic n'avait pas pensé à me fouiller. peut être pensait-il que j'étais qu'une chauffarde, ou que je participais à une course illégale et que j'avais fini par me perdre dans la ville. Une chance que je n'avais pas pensé à emporter d'arme à feu avec moi, sans quoi la situation aurait été beaucoup plus délicate pour expliquer ce que je faisais là, civile accoutrée d'une tenue tactique, dans un périmètre où une intervention était nécessaire, le tout dans climat d'attaques terroristes. Peut être même valait-il mieux que je m'explique dès à présent avant qu'ils ne se décident à retenir mon silence contre moi.

- Elle était, euh... réglée sur la fréquence d'ici.

Faute avoue à moitiée pardonnée, pas vrai ? Je continuai :

- Je.. Je ne suis pas une criminelle. J'écoutais les fréquences de la police, et il y avait une urgence a... Je crois... tout juste 10 minutes de là où je suis.

Je ne suis pas officiellement une criminelle dans le sens où mon casier judiciaire était à peu près vierge, mais je n'étais pas non plus une super héroine. La réalité, c'est que je n'avais aucune légitimité pour faire ce que je voulais faire, et aucune autre excuse que de vouloir remplir temporairement le vide et le manque d'adrénaline de mon nouveau choix de vie. Le genre de trucs que j'allais éviter de dire pour ne pas paraitre plus pathétique que je ne l'étais déjà.

Un silence s'installa.

- Enfin... Plutôt 5 minutes en me dépêchant.

Ma tentative de faire de l'humour, bien que je n'osais même pas esquisser de sourire ou quoi que ce soit. Je me contentais de reporter mon attention sur le bureau de la lieutenante. Ses dossiers; une affiche sur le mur; n'importe quoi dès lors que je pouvais esquiver son regard. Regard qui, déjà, lorsque celui ci avait croisé le mien, m'avait donné l'impression de me retrouver cloué sur mon siège.

- Je ne fais pas partie des terroristes, et pas non plus une héroine. Juste une.. Une civile qui ne pensais pas à mal, je suppose.
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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyMer 4 Juil 2018 - 0:05

Et donc, cette Kacey se baladait bel et bien avec une radio dans sa veste. Heileen l’éteignit et la fourra dans un tiroir de son bureau avant de croiser à nouveau les bras en attendant que la blonde ne daigne s’expliquer.

Celle-ci admit rapidement qu’elle était sur la fréquence de la police, ce qui ne pouvait pas être un hasard. De là à savoir si ses intentions étaient bonnes ou mauvaises, notre lieutenant se ferait son idée bien assez tôt. Cela dit deux choses étaient sûres : d’une ses collègues avaient vraiment fait un travail de débutant - si Kacey avait eu dans l’idée de s’en prendre aux forces de l’ordre elle était dans la position idéale, vu qu’ils l’avaient menée au poste sans mener de fouille au corps - et de deux, elle commençait à trouver la soirée intéressante. Ce n’est pas tous les soirs qu’on lui amenait une femme qui espionnait la police.

Heileen pencha la tête en avant en scrutant sa vis à vis avec curiosité. Qui était-elle et quel était son objectif ? Si son instinct était bon, cette histoire avait un lien avec le casse signalé plus tôt. Les horaires et les lieux correspondaient. Maintenant la brunette se demandait le pourquoi : était-ce simplement parce qu’un vrai cambriolage est un show plus divertissant que les programmes nocturnes, parce qu’elle voulait aider l’un des deux partis, ou pour une toute autre raison ? Plusieurs possibilités lui venaient à l’esprit, alors elle décida de ne pas prendre la parole tout de suite. Garder le silence est aussi une manière d’inciter l’autre à en dire plus, surtout lorsque celui-ci n’est pas à son aise. Il cherchera automatiquement à combler ce vide sonore et/ou à se défendre, ce qui augmente les chances qu’il se trahisse.

La jeune femme tendit donc une oreille attentive à ses propos. Ils semblaient parfaitement honnête, mais aussi…. Incomplet ? Heileen ne pouvait s’empêcher de penser que si Kacey ne mentait pas, elle ne disait pas toute la vérité non plus. Cependant, désormais elle était quasiment sûre que ce n’était pas une personne malveillante. Tant mieux, comme ça personne ne lui en voudrait si elle ne la foutait pas au coffre de suite. La policière s’autorisa même un sourire. “Oh, vraiment ? Tu pensais quoi alors ? Un conseil, plus tu m’en diras moins je te soupçonnerai.” Certes il lui paraissait clair que son interlocutrice n’était pas mal intentionnée, rien ne lui interdisait de creuser plus. Au moins cela passait le temps et puis, pour une fois qu’on la mettait face à autre chose qu’un ivrogne aux idées embuées pendant son service de nuit.

Mais avant que Kacey n’ait fini ses explications, la radio de service d’Heileen se mit à grésiller. Elle s’en saisit rapidement en adressant un signe de la main à l’autre demoiselle pour mettre leur conversation sur pause.
Lieutenant Blauereiss, j’écoute.
- Lieutenant, c’est l’équipe 2 ! On a besoin de renforts, des casseurs ont réussi à s’échapper. Un vers l’est, deux vers vous. Attention ils ont des pouvoirs. Terminé. Heileen bondit immédiatement de sa chaise.
- Compris, je prends quelques hommes et on intercepte le duo. Terminé.

En raccrochant elle sentit l’adrénaline bondir dans son sang - c’était une sensation délicieuse mais qu’elle s’efforçait d’étouffer, après tout il n’était pas question de faire un tour de manège mais d’arrêter des criminels. L’officière ordonna à deux hommes de se magner puis son regard de posa sur Kacey. Sans trop réfléchir elle lâcha un “Tu viens ?” pour se rendre compte tout de suite après que c’était une idée stupide. Pourquoi lui proposer de participer à une mission de police ?
Peut-être parce qu’elle avait reconnu cet éclat qui venait d’apparaître dans ses iris dépareillés, cet appétit pour l’action et le danger comme un besoin vital.
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MessageSujet: Re: On The First Day [Ft. Heileen]   On The First Day [Ft. Heileen] EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 16:11

- Oh, vraiment ? Tu pensais quoi alors ? Un conseil, plus tu m’en diras moins je te soupçonnerai.

Mes mains se resserraient contre mes genoux. Si je voulais sortir d'ici, il fallait ainsi que je raconte la vérité.

- Okay.

J'inspirai profondément, mettant toutes mes idées en ordre. Toute la vérité, rien que la vérité.

- Je suis le Sergent-chef Cree, actuellement en congé à Astrophel.

ok quoi

- ... Si j'ai dit que j'étais civile, c'est parce que.. Je ne suis pas censée parler de mon travail, je suis ici suite aux suspicions d'attaques terroristes sur le sol Américain, kacey tu es en train de mentir à un lieutenant de police stop J'ai eu des euh.. Informations qui m'ont indiqué des individus susceptibles de faire partie d'une organisation terroriste, et je voulais euh.. Retraçer ces infos avec ce que savait la police et l'aider sur le terrain car...

Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai parlé.
Passé un certain moment à improviser pirouettessur pirouettes, mon cerveau s'est complètement déconnecté. Je crois que je n'ai même pas cligné des yeux tout le long.
L'appel radio que reçu l'officière fut le gong qui me sauva dans mes tentatives de baratinages absolument injustifiées. Pourquoi est ce que j'avais paniqué au point de me mettre autant dans la merde, au juste ? C'était un miracle qu'elle ne m'ait pas arrêté au beau milieu pour me passer les menottes, voire me mettre en cellule de dégrisement pour la soirée. Je l'aurais probablement mérité. L'agente m'arrêta dans mes explications, et commença à parler à l'n de ses collègues au travers le talkie walkie. Je ne pus entendre qu'une fraction, sentant mes oreilles bourdonner. "Lieutenant Blauereiss, j’écoute." Quelque chose à propos d'une demande de renforts. Des casseurs. Des pouvoirs. "Compris, je prends quelques hommes et on intercepte le duo. Terminé."
Sa soirée allait être plus mouvementée qu'une simple tarée qui débitait n'importe quoi sur un travail secret à Astrophel. Elle allait certainement me mettre au trou, puis prendre quelques hommes avec elle.

"Tu viens ?"

... Ou bien il fallait qu'elle prenne aussi une femme avec elle. La Lieutenante Blauereiss -Son nom, selon le type de la radio-, après avoir demandé à deux autres officiers de l'accompagner, me jeta un regard. Avait-elle réellement gobé tout mon blabla sur ma mission secrète que j'avais probablement inconsciemment copié sur un film d'espion ?
Cela ne pouvait que mal se finir. Pariant le tout pour le tout sur un malentendu, je me levai.

- D'accord.

-----------------------------------------------------------------

Le trajet fut aussi court que gênant. Assise sur la banquette arrière, mes yeux ne quittèrent pas l'officière qui s'était montrée très patiente et compréhensive jusque ici. Je n'avais pas poussé le vice jusqu'à lui demander à ce qu'on me redonne mon talkie walkie ou une arme de service.

Le véhicule finit par s'arrêter à un carrefour où d'autres hommes en bleus se trouvaient. Sans doute les officiers qui attendaient les renforts. Nous étions encore au beau milieu de la nuit et, malgré les lampadaires parsemés ca et là, il allait être difficile de repérer qui ou quoi que ce soit, les lampes de poches n'y changeraient pas grand chose. "Peut être faudrait-il pucer les dotés, qu'on puisse les repérer plus façilement", m'avait-on sorti une fois pour plaisanter, mais je parierais qu'au moins l'un des flics présents y avait déjà sérieusement songé.

Bien entendu, Blauereiss avait retrouvé ses esprits, et, réalisant à quel point l'idée de m'amener était stupide, m'avait interdit de sortir de la voiture.
Mais est ce que j'allais vraiment passer cette opportunité ?
J'entrouvris la portière tandis que l'officière avait le dos tournée, occupée avec ses collègues, et m'éclipsai discrètement dans une rue adjacente.
Vision thermique activée.

Me retournant une dernière fois, je vis les silhouettes des forces de l'ordre perdant en intensité. Ce que je faisais était probablement très illégal, mais je n'étais plus à ça près, pas vrai ?

- Désolé Lieutenant, mais moi même je me fais pas confiance. Je me murmurai.

Qu'est ce qu'il fallait chercher, exactement ? N'importe quel signe d'un passage de doté dans le coin. Si c'était des casseurs, je pouvais m'attendre à un minimum de casse sur leur passage. Le bruit de vitre brisé qui s'ensuivit allait être un bon début. Je m'approchai de la provenance du bruit pour y trouver une silhouette, occupée à chercher quelque chose dans les débris d'une vitrine d'un magasin de vêtement. Un hoodie, visiblement des trucs pour se changer rapidement et passer inaperçu dans une ruelle visiblement vide de monde. Un génie.
Je m'apprêtai à retirer ma vision lorsque j'aperçu quelque chose d'inabituel; Une énorme quantité de chaleur était stockée dans ses bras et descendait dans ses mains.

Ma vue à nouveau normale, je pouvais désormais fixer le type encapuchonné avec plus de détails. Il se tenait, là, son dos face à moi. Assurément, il m'avait entendu arriver et tourna brusquement sa tête dans ma direction, plantant ses yeux dans les miens. Sa bouche était couverte par ce qui semblait être un drap.

- Ca va faire trois mois que je me bats contre des gens comme toi et que je dois retenir mes coups pour ne pas leur péter le nez.

Je sortis mes gants en cuir de ma poche et les enfilai, un par un.

- Alors, rien de personnel, mais là il faut que je frappe sur quelque chose.

Le type n'attendit pas plus longtemps. Dans un lourd mouvement de bras, une première gerbe de flamme me fut propulsé, atteignant partiellement le bras heureusement recouvert de mon manteau de cuir.

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Bordel de merde.
J'étais morte de fatigue, persuadée que la manche de mon manteau était foutue, et allait certainement devoir passer de la pommade sur mon épaule; mais dans l'ensemble je m'en tirais plutôt bien. Passé un moment, j'avais compris sa combine : Il lançait des "ondes de feu", ce qui le forcait à faire de grands mouvements avec ses mimines. La solution pour le mettre hors d'état de nuire paraissait alors évidente. Je lui avais foncé dessus, mit à terre et immobilisé avec une clé de bras, pour me servir de mon manteau afin de nouer ses mains dans son dos. Un jeu d'enfant. D'enfant suicidaire.
Et cet abruti se débattait encore.

- Chht.. On va attendre sagement la police. Ca sert à rien de te débattre.

L'adrénaline redescendait progressivement, et je grimaçai. Maintenant que j'avais retiré une couche de vêtement, je pouvais voir qu'une partie de mon bras avait légèrement rougie. Il ne m'avait pas raté, le salaud. J'appuyai davantage mon genou dans ses côtes.

- Je te jure que si tu n'arrêtes pas de gesticuler, je vais te déboîter les deux épaules, espèce de m-

Deux petites pointes se plantèrent au niveau de mes vertèbres. Deux petites piqures que je n'avais, pour être franche, même pas sentie sur le coup. Mais je savais exactement ce que ca signifiait.
Quelqu'un s'était procuré un tazer et avait décidé de l'essayer sur moi.
Une millième de seconde.

C'est le temps qu'il me restait pour me préparer à douiller ma raçe

- e-e-e-e-A-A-A-A Furent les derniers semblants de paroles que j'extirpai.
Puis, le néant.
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On The First Day [Ft. Heileen]
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