Quand c'est finit, c'est finit !

Après un court instant, tu rabaissais tes mains et les enfonçais profondément dans tes poches. Décontraction. En totale inadéquation avec la situation extérieure. Tu te fis presque jeter par la fille. Presque. Elle était pas suicidaire non plus. Et boum, deux retraits dans cette affaire. Tu haussais les épaules tandis que les deux vilains s’éloignaient. Tu pris une autre direction, sortant enfin de ce foutu métro. Bon, tout ça pour tomber dans un tunnel à moitié plongé dans le noir, certes. C’était pas encore maintenant que tu verrais le ciel. Tu pris une profonde inspiration et manquait de t’étouffer à cause de la fumée ambiante.

Huh. Pour la classe, on repassera.

Loose ultime, tu ne pouvais pas encore t’en griller une. Fallait être dehors pour ça.
Bon eh bien, go dans ce cas. Tu ferais ton rapport plus tard. De ton très humble avis, tes coéquipiers/supérieurs –choisissez l’option la plus pertinente selon votre avis- n’avaient pas spécialement besoin que tu les préviennes que le train était arrêté pour qu’ils puissent constater que, en effet, le train était arrêté.

C’était un peu évident après tout.

Bref, tu sortais du métro, te prenais une cigarette, et rentrait chez toi avec la douce sensation du travail accompli et surtout, surtout, la douce perspective de l’argent bientôt viré sur ton compte en banque.