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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
Date d'inscription : 18/08/2016 Messages : 49 Dollars : 44 Crédits : Ange et Romy-chou
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Sujet: Work - Ian Mar 14 Aoû 2018 - 18:42
Feat Ian T. Jefferson
Work
Je soupire, avance en regardant mon portable pour vérifier l’heure. Déjà huit heure quarante sept, et le prof n’est pas encore arrivé, et l’impatience des camarades font que j’ai pris la décision d’aller voir si il compte bien venir. Ceci dit j’aurais pu laisser Jude faire son boulot de délégué, mais j’avoue que je n’avais pas envie de poireauter en attendant une réponse, aujourd’hui.
Me voici donc devant la porte de la vie scolaire, je toque et attend qu’on me demande d’entrer. Dans mon esprit se joue le “Il me semble que le principe de frapper à une porte, c’est d’attendre la permission, non ?”, et je me sourit bêtement toute seule. Je tente de faire partir cette pensée là, la tête blonde à qui j’associe ces mots surtout, et m’approche du bureau. Rapide coup d’oeil dans le lieu pour voir qui est présent, j’ai le plaisir de constater qu’à part le surveillant nommé Jefferson, Ian son prénom il me semble, il n’y a personne. Alors je lui fais face et sourit faiblement, songe d’ailleurs, que ça doit être une des premières fois que j’ai à lui parler.
- Bonjour Monsieur, je viens parce que notre classe attend Monsieur Payne pour notre cours de huit heure trente, et il n’est toujours pas arrivé. Vous savez si il est absent ?
Je peux pas m’empêcher d’espérer qu’il soit juste un peu en retard, et en même temps d’avoir des heures de libre après c’est sympa aussi, mais se réveiller tôt pour rien beaucoup moins.
Chose rare dans les bureaux de la vie scolaire, ces derniers temps, et qu’il savoure avec un plaisir non-dissimulé. Aucun Hayden à tourmenter, aucune Garance pour émietter sa bonne humeur — il vaque à ses occupations sans regard par dessus l’épaule ni interruption, cumule les tâches et les enchaîne déjà avec le flegme de l’habitude. Les deux premières fiches d’appel rapportées durant le premier quart d’heure ont déjà été reportées sur le logiciel, et il appelle le troisième et dernier parent d’élève absent — s’apprête à le faire.
Il vient de composer le numéro lorsque l’on frappe à la porte — il lance un « entrez » sans lever les yeux du nom surligné sur la feuille.
« Bonjour Monsieur, je viens parce que notre classe attend Monsieur Payne pour notre cours de huit heure trente, et il n’est toujours pas arrivé. Vous savez si il est absent ? — Deux secondes, il lance, en coinçant le combiné entre son oreille et son épaule. Allô ? Vie scolaire de l’Astrophel Academy. Votre fils en 5ème C. est absent ce matin, est-ce… D’accord. Oui, bien sûr. Hm, un certificat médical daté sera suffisant. Oui. Très bien, merci. À vous aussi. »
Deux clics — case cochée ; l’autre onglet le redirige sur l’emploi du temps de tous les groupes d’élèves de l’établissement.
« Monsieur Payne, tu disais ? Quelle classe ? — une réponse, quelques clics encore. Hm… Il semblerait qu’il ait notifié très tôt ce matin qu’il serait absent. Demain aussi, visiblement. »
Il quitte enfin l’écran des yeux, darde son regard céruléen sur l’adolescente de l’autre côté du comptoir — sur ses lèvres, quelque chose qui tient du railleur, mauvais mais pas trop encore ((cruauté enfantine)).
« Tu ne commences qu’à onze heures, donc ? il minaude — ricane doucement. Tu ne regrettes pas trop ta grasse matinée avortée ? »
Evidemment, ç’aurait été trop beau — mais n’y a pas que ses collègues, que le Jefferson se plaît à malmener.
July L. Nori
Date d'inscription : 18/08/2016 Messages : 49 Dollars : 44 Crédits : Ange et Romy-chou
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Sujet: Re: Work - Ian Lun 24 Sep 2018 - 12:40
Feat Ian T. Jefferson
Work
- Deux secondes. Allô ? Vie scolaire de l’Astrophel Academy. Votre fils en 5ème C. est absent ce matin, est-ce… D’accord. Oui, bien sûr. Hm, un certificat médical daté sera suffisant. Oui. Très bien, merci. À vous aussi.
Comme demandé, j’attend sagement qu’il en termine avec son appel que j’écoute à peine, le regard en direction de la fenêtre pour regarder les quelques personnes qui passent, j’espère juste que ca ne s’éternise pas ou qu’il n’a pas l’intention de passer trente six appels avant de répondre à ma question.
- Monsieur Payne, tu disais ? Quelle classe ?
Heureusement, non. Et c’est avec un soulagement que je lui donne ma réponse, regard tourné de nouveau vers lui, et je crains sa réponse. Vraiment.
- Hm… Il semblerait qu’il ait notifié très tôt ce matin qu’il serait absent. Demain aussi, visiblement.
Géniale. Et il n’aurait pas se débrouiller pour savoir ça hier et qu’on puisse en être au courant, non ? Bon, je ne connais pas le motif de son absence…. Mais ça m’agace, quand même.
- Tu ne commences qu’à onze heures, donc ? Tu ne regrettes pas trop ta grasse matinée avortée ?
Je lui lance un regard blasé, mais même contre lui vraiment, quand bien même ses paroles m’irritent. Et la non plus, c’est pas le ton ni même le sourire qu’il affiche à ce moment là, c’est juste qu’il a raison, malheureusement. Je lâche un soupire ennuyé.
- Honnêtement ? Si, vraiment, j’aurais bien aimé dormir un peu plus et ne pas venir pour rien. Surtout que je ne sais pas quoi faire, en attendant…
Je pourrais aller m’installer au CDI pour étudier ou lire un livre, j’imagine. C’est la seule option qui me vient à l’esprit, à vrai dire.
Le regard qu'elle lui lance a tôt fait le conforter dans son sarcasme à toute épreuve – il est cette petite voix qui rappelle aux uns comme aux autres tous les actes manqués, tous les regrets, tous les « dommage » qu'ils tentent d'étouffer, la piqûre de rappel des idées lasses à l'instant où l'on tente de se persuader que « ce n'est déjà pas si mal ». En somme un salaud né, option « rire du malheur des autres » incluse par défaut ((de fabrication)).
« Honnêtement ? Si, vraiment, j’aurais bien aimé dormir un peu plus et ne pas venir pour rien. Surtout que je ne sais pas quoi faire, en attendant… »
Il n'en faut pas plus, pour que le regard du Jefferson s'embrase d'un de ces éclats qui en inquiètent tant d'autres – l'idée qui germe au fond de l'esprit.
« Oh, ça… Tu peux toujours aller réviser ton… – il jette un coup d'oeil en direction de l'écran et des notes entrées par les professeurs pour la classe concernée. …devoir sur table d'histoire pour demain, neuf heures trente, ou bien… »
Il se saisit d'un marqueur sur le bureau, laisse planer un silence le temps d'écrire au feutre noir le nom dudit Mr. Payne sur le tableau des absences à l'entrée du bureau, capuchon coincé entre les dents, avant de se tourner de nouveau vers la lycéenne en attente.
« Ou bien tu peux te rendre utile et compenser l'absence de mes collègues qui ont été appelés à d'autres fonctions beaucoup plus distrayantes le temps de la matinée. Une paire de mains supplémentaire ne saurait être de refus. »
Il s'en retourne de l'autre côté du bureau pour s'affaler dans son fauteuil, s'amusant nonchalamment avec le feutre épais entre ses doigts.
« Quel est ton nom ? »
July L. Nori
Date d'inscription : 18/08/2016 Messages : 49 Dollars : 44 Crédits : Ange et Romy-chou
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Sujet: Re: Work - Ian Mar 23 Oct 2018 - 0:28
Feat Ian T. Jefferson
Work
Il y a quelque chose d’intriguant, voir flippant, dans son regard. Ca ne me rassures pas, je sais pas pas du tout ce qu’il a en tête et j’aime pas ça, vraiment. Mais sans doute est-ce mon irritation, face à celle de la nouvelle du jour, qui me fait réagir de façon un peu mauvaise, que je m’imagine des choses.
- Oh, ça… Tu peux toujours aller réviser ton… devoir sur table d'histoire pour demain, neuf heures trente, ou bien… - … Woh, je note que vous vous servez de votre écran tel une boule de divination.
Je fronce les sourcils, le suit du regard tandis qu’il avance et je crois deviner le nom marqué sur le tableau, lâche un soupir discret et songe à m’en aller. Après tout, comme Jefferson l’a dit, j’ai un contrôle à réviser, en plus du restant des devoirs à faire pour la semaine. Ce n’est pas que discuter avec lui me dérange, si du moins lui n’y voit pas d'inconvénient, mais je n’ai pas vraiment l’envie de rester dans le bureau des surveillants juste pour ça...
- Ou bien tu peux te rendre utile et compenser l'absence de mes collègues qui ont été appelés à d'autres fonctions beaucoup plus distrayantes le temps de la matinée. Une paire de mains supplémentaire ne saurait être de refus.
Je mets un moment à comprendre sa demande, et je crois que ça doit se faire sur mon visage quand je le regarde complètement abasourdi, ne le lâche pas un seul instant du regard.
- Quel est ton nom ? - …. Ah ! July Nori. Mais ce n’est pas l’un des boulots premier des surveillants de connaître les élèves de l’établissements ?
Il y a dans ma voix un peu d’hésitation, je suis pas encore certaine du sérieux dans ses propos précédents, un peu d’ironie aussi camouflé. Finalement, je hausse les épaules, approche un peu du bureau pour lui faire face.
- Plus sérieusement… Qu’est ce que vous voudriez que je fasse pour aider ? A vrai dire, pourquoi pas… Ca peut être amusant, de connaître un peu plus en détail le poste d’un surveillant… Même si peu d’élèves doivent en penser de même, hein ?
J’hésite un instant avant de venir à ses côtés, jette un coup d’oeil sur le bureau en entier, un poil curieuse. Finalement, peut être bien que donner un coup de main peut s’avérer sympa, j’ose l'espérer en tout cas.
Il note, distraitement, dans un coin de son esprit — comme un post-il au bord du bureau, qu'il froissera et dont il se débarrassera sitôt que l'information ne lui sera plus utile. Connaissance éphémère, mémoire sélective — et la remarque de l'adolescente lui arrache un ricanement ténu, tandis qu'il ferme l'onglet de la classe.
« Sais-tu seulement combien il y a d'élèves dans cet établissement ? Honnêtement, il n'a jamais été dans mes ambitions de retenir le trombinoscope tout entier. J'ai déjà bien à faire à retenir le nom des trouble-fêtes qui atterrissent systématiquement dans notre bureau dès qu'un professeur préfère déléguer la responsabilité aux malheureux sous-fifres que nous sommes. »
Toujours les mêmes — une poignée de gamins turbulents qui savent se jouer des nerfs des adultes mieux que personne, et pour qui être exclu de la salle de classe ressemble finalement plus à un honneur qu'à une sanction. Des mioches qu'il aime bien, parfois — certains ont cette lueur vagabonde dans le regard, qui semble crier au monde qu'ils ont compris qu'on ne devient pas grand si l'on est conformiste.
Lorsque l'étudiante le rejoint de l'autre côté du bureau, Ian lui indique les tickets qui s'amoncellent à droite du clavier.
« Au choix : soit tu cavales dans les couloirs pour aller de salle en salle récupérer les listes d'appel que tu me rapportes — la saisie automatique du logiciel est encore défectueuse, donc en attendant l'aide technique, on se contente de la bonne vieille méthode —, soit je suis celui qui va cavaler mais avant je te montre comment utiliser le logiciel pour remplir les listes qu'on nous a déjà ramenées. »
Haussement d'épaules — et ça lui est bien égal de laisser une lycéenne aux commandes dans le bureau des surveillants ; elle pourrait bien fouiller tous les tiroirs qu'elle n'y trouverait que des fiches de renseignements vierges, des heures de retenues et des photocopies d'exercices ratées qui servent de brouillon pour la prise de notes lorsque les post-it s'égarent au fil de la journée sous la paperasse accumulée sur le bureau. Rien de bien croustillant pour une adolescente curieuse — dommage.