AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
avatars manga ☆ rp libre ☆ combats au rendez-vous ☆ venez participer ! on est gentils (⦿ ‿ ⦿)
Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
les rumeurs



Partagez
T O N I G H T ; ((diana))
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Citoyens
Roman Wright
Roman Wright
https://astrophelcity.forumactif.org/t564-i-ve-learned-from-his-mistakes-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t566-the-show-must-go-on-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t575-carnet-de-bord-romeo-co
Date d'inscription : 30/07/2017
Messages : 148
Dollars : 203
Crédits : JONAS ♡
Citoyens
MessageSujet: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyVen 15 Juin 2018 - 16:09

 
T O N I G H T
ft. diana
Vendredi soir.
Les claques dans le dos, les bières qui débordent des gobelets rouges, les voix qui s’éraillent mais qu’on entend à peine par dessus les baffles ; le sol vibre et les murs tremblent, les plus pressés tanguent déjà. Demain, et comme souvent, la maison des Delta Sigma Psi sera un chantier d’après-rave sans précédent. Pour l’heure, on fête la victoire du match qui a remué les étudiants dans l’après-midi, on arrose ça.
Roman se glisse entre les corps qui ondulent sur la piste — le lino de l’espace commun, dont tous les meubles ont été repoussés sur les bords de la pièce, contre les murs, et les plus légers déplacés dans d’autres pièces à l’étage. Régulièrement, on lui donne des tapes sur l’épaule, on lui adresses des mots qu’il ne saisit pas toujours — il devine les félicitations, les encouragements, son coeur de capitaine d’équipe gonflé de fierté comme rarement, et pourtant il ne se défait ni de son humilité ni de sa modestie en leur répondant. Ce n’était pas lui, c’était eux tous ensemble.

Il atteint les deux tables rapprochées l’une de l’autre et qu’on a ensevelies sous les bouteilles, les verres et les boîtes de pizza, dont les parts qui n’ont pas été touchées sont froides depuis longtemps. Il se sert un verre, dans son gobelet qu’il n’a pas quitté de la soirée, descend trois gorgées d’un alcool brûlant avant qu’un bras qui enlace son cou ne détourne son attention.

« Eh beh, champion, qu’est-ce tu fous ?
Hm… Je bois, j’imagine ?
Tu bois, hein ? »

Il acquiesce, les yeux plissés sur ses prunelles, l’air sceptique ; ses iris gris détaillent le visage de l’autre — le regard brillant d’un peu trop d’alcool, les lèvres étirées en un rictus qui trahit un mauvais coup. Avant qu’il n’ait le temps de parler, l’autre le coupe, hausse le ton pour attirer l’attention d’une poignée de fêtards — fêtardes — à portée de voix.

« Oyé, oyé… On arrête tout… On arrête tout !
Ash, ta gueule, il marmonne, peu convaincu.
Ce… jeune homme, ici présent… boit ! Il ne danse pas, il ne pécho pas, il ne flirte même pas, il ne célèbre pas… il boit ! »

Autour, on rit — de lui ou de son pivot un peu ivre, il n’en sait rien. Ce n’est pas si méchant, plutôt bonne enfant — mais il est le centre de l’attention, bien malgré lui. S’il n’en a que faire sur le terrain, qu’on le regarde, parce qu’il n’est qu’un numéro, qu’un joueur, qu’un capitaine, qu’une stratégie, qu’une victoire ou qu’une défaite, dans d’autres sphères il n’aime pas — sentir les regards sur lui, curieux ou amusés, certains ne sont pas toujours sympathiques non plus.
Il essaie de se dégager, mais l’autre resserre son étau et lui ébouriffe les cheveux — en une seconde, Roman n’est plus rien d’autre qu’un enfant un peu capricieux, materner par un grand frère qui veut bien faire.

« Laissez-moi y remédier…
Ash...
Beau spécimen un peu revêche de dix-huit ans, le mètre soixante-quinze, capitaine de notre équipe de basketball victorieuse ce soir, et, mesdemoiselles, je vous le donne en mille : coeur à prendre !
Ash ! il lance, entre le gémissement désemparé et l’hilarité — quand bien même il voudrait bien disparaître plutôt que d’en supporter d’avantage. Dégage, t’emmerdes tout le monde !
...recherche jolie princesse amusante et prête à passer plus de temps sur les draps à mater Netflix qu’en dessous… »

Un coup dans les côtes, Ash éclate de rire comme s’il n’était pas ébranlé de l’accès de violence sympathique de son camarade — pas plus qu’il ne l’est par les suppliques de ce dernier, qui s’enfile trois gorgées supplémentaires de son black russian improvisé, moins black que russian à la vérité.

« Voyons voir les prétendantes… Hm, nan, non plus, pas toi… Hey, toi ! Oui, toi, la jolie brune aux yeux vairons, c’est quoi ton joli nom ? »

Roman lève les yeux, plus intrigué qu’il ne voudrait l’être par la mention des yeux vairons ; pour peu il croirait à une vanne d’Ash, pour la beauté de la rime — mais il se heurte aux prunelles divergentes, et il ne peut retenir la pensée qui traverse son esprit quand il détaille brièvement le visage de l’adolescente à quelques pas de lui ; elle est vraiment jolie.

« Diana, tu dis ? Très bien, très bien… Je suis heureux de t’annoncer que tu remportes le gros lot de cette soirée… enfin, s’il est à ton goût, maintenant que je l’ai décoiffé. »

Il grimace légèrement, en jetant un coup d’oeil du côté de son géolier ; l’instant d’après, un regard de détresse en direction de la jeune femme — tire-moi de là, je t’en prie, qui que tu sois.
code by encrine
élève à l'Académie
Diana Harrington-Levy
Diana Harrington-Levy
https://astrophelcity.forumactif.org/t845-you-are-gold-baby-solid-gold-diana
Date d'inscription : 04/05/2018
Messages : 49
Dollars : 76
Crédits : Miss Amazing.
Localisation : Astrophel City / Londres
élève à l'Académie
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptySam 16 Juin 2018 - 1:39



Tonight

we were dancing late into the day, half asleep and half awake

roman x diana



Depuis la rentrée, je fais de mon mieux pour ignorer Lynn Richards et ses amies, parce qu’elles me font trop penser aux personnes que j’ai laissées derrière moi, en Angleterre. Des personnes hypocrites, indiscrètes, matérialistes qui se nourrissaient de potins et qui passaient leur temps à rire des autres – des pauvres, des moches, des personnes mises-de-côté en gros.

Je les ignore parce que je n’ai plus envie de côtoyer des gens comme ça, parce que je ne suis plus une gamine et que j’ai la chance de me refaire une image ici, dans un pays où personne ne me connaît – enfin, ‘personne’ à part les quelques millions d’individus qui me suivent sur les réseaux sociaux, mais eux on va dire qu'ils ne me connaissent pas personnellement.
Et depuis plusieurs semaines, j’ai réussi à ignorer ces filles sans passer pour la garce de service, en déclinant leurs invitations poliment, en trouvant toujours de nouvelles excuses à raconter.

...Mais ce matin, j’ai craqué.

Quand Lynn m’a parlé d’une soirée organisée par une fraternité, une vraie de vraie, et qu’elle m’a promis alcool, bonne ambiance et beaux garçons, j’ai pas pu décliner son invitation. Pas parce que je manquais d’imagination sur le moment, mais parce que je suis fatiguée de voir les mêmes têtes tout le temps – et quelles têtes, vraiment (elle fait la grimace en y pensant). Alors je suis rentrée au penthouse, je me suis refait une beauté (elle s’est légèrement maquillée), j’ai enfilé une petite robe noire et je suis sortie, téléphone en main.

Quelques heures plus tard.
Je devrais peut-être lui laisser une chance finalement, elle n’a pas l’air si horrible que ça. Lynn se montre même très (trop) sympathique depuis qu’on est arrivées, à m’introduire aux autres et à remplir mon verre à chaque fois qu’il se vide. Peut-être qu’elle a un crush sur moi – pour fournir tous ces efforts depuis la rentrée… – ou peut-être qu’elle a juste très envie d’être mon amie, je ne sais pas. Je devrais peut-être lui demander pour en avoir le cœur n-

« Hey, toi ! Oui, toi, la jolie brune aux yeux vairons, c’est quoi ton joli nom ? »

Quelques mètres plus loin, un gars se met à hurler dans ma direction. Les américains ne cesseront jamais de m’impressionner, vraiment.

« C'est Diana, mon joli nom. »

Je lui réponds dans la seconde, loin d’être confuse ou gênée par la situation.

« Je suis heureux de t’annoncer que tu remportes le gros lot de cette soirée… enfin, s’il est à ton goût, maintenant que je l’ai décoiffé. »

C'est son ami, le 'gros lot' ?

« Ouais, carrément. »
C'est qu'il est plutôt mignon.

Dans la pièce, les Frat boys se sont tous mis à siffler. Je me mets à rire, beaucoup trop amusée par ce qu’il vient d’arriver. Lynn me donne un léger coup de coude pour me rappeler à l’ordre – ah oui c’est vrai, le public attend la suite. Je m’avance alors vers le bachelor de cette soirée, un sourire aux lèvres, confiante as always.

« Hey, je crois qu’on est censés… faire connaissance maintenant ? Dans la pièce, les autres fêtards continuent de nous regarder avec insistance. Enfin… je pense que ton pote a déjà fait le job pour toi, haha. »

Et c’est que ça marche, comme technique d’approche.
Je me demande s’ils font ça souvent ?


Citoyens
Roman Wright
Roman Wright
https://astrophelcity.forumactif.org/t564-i-ve-learned-from-his-mistakes-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t566-the-show-must-go-on-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t575-carnet-de-bord-romeo-co
Date d'inscription : 30/07/2017
Messages : 148
Dollars : 203
Crédits : JONAS ♡
Citoyens
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptySam 16 Juin 2018 - 14:35

 
T O N I G H T
ft. diana
« Ouais, carrément. »

Autour d’eux, des sifflements et des rires éclatent — foule déchaînée d’adrénaline et d’alcool, l’ego et l’assurance gonflés par la victoire comme par l’ambiance de la soirée qui bat son plein. Même Roman n’y échappe pas — au bord d’un de ses plus intenses moments d’embarras, auxquels il devrait être habitué, il parvient tout de même à rire de l’aplomb de l’adolescente, et de la tournure des évènements. D’autres qu’elle se seraient défilées, auraient reculé dans l’ombre de leurs amies pour passer leur tour — pas elle. Il aime l’audace et, définitivemet, il la trouve mignonne, clairement son genre.

Comme Asher le libère mais qu’il ne bouge pas, son camarade d’équipe et de fraternité le bouscule de quelques pas dans la direction de Diana, avec un rire trop fort qui porte dans toute la pièce.

« Allez, bouge, rends honneur à ton maître ! »

Le plus jeune lui adresse un rictus entre le rire et la lassitude, avant de s’avancer vers Diana, sous les ricanement de leur public avide — aucun doute que cette partie-là de la soirée alimentera les ragots de quelques uns d’entre eux, jusqu’à la prochaine soirée, qui engendrera son propre lots de commérages et de j’te raconte pas ce que t’as fait…

« Hey, je crois qu’on est censés… faire connaissance maintenant ?
’semblerait…
Enfin… je pense que ton pote a déjà fait le job pour toi, haha.
Il craint, désolé, il lâche avec une grimace, un rire. Tu connais donc mon CV et mes mensurations avant mon prénom… ça sonne un peu site de rencontres, non ? »

Il devine les yeux qui roulent d’ennui autour d’eux — comme d’attendre un combat entre deux coqs qui préfèrent finalement picorer des graines au sol ; la comparaison étire un sourire un peu plus large sur son visage, lui creuse une fossette légère à la commissure des lèvres.

« Je crois que notre public se lasse, il souffle, et ses yeux pétillent d’un quelque chose de malice — il se prête au jeu. »

Dans l’instant, il saisit le poignet de l’adolescente, la prise douce mais ferme pour l’attirer contre lui. Son autre main — qui tient toujours son verre à demi plein — se pose au creux de ses reins, frôle les courbes dissimulées par le tissu obsidienne pour s’immobiliser sur sa taille, là où la décence paraît moins proche de la rupture. Ses lèvres, elles, viennent effleurer sa carotide et l’os de sa mâchoire, avant qu’ll ne s’écarte lorsque les sifflements éclatent de nouveau autour d’eux — rapaces trop ravis d’avoir enfin quelque chose à se mettre sous la dent — pour rétablir entre eux une distance presque pudique, sans pour autant la lâcher tout à fait.

« Désolé ((il rit ; désolé, il ne l’est pas tout à fait, amusé mais vaguement penaud conviendrait mieux)) Il n’y a qu’au prix d’un peu de scandale libertin qu’on aura à peu près la paix pour la soirée. »

Il termine son verre d’une seule traite pour pouvoir s’en débarrasser sur le comptoir à portée de main, grimace vaguement de la brûlure dans sa gorge qu’il apprécie pourtant — parce qu’une véritable fête n’est rien sans elle — avant de reporter son attention toute entière sur la jeune femme qu’il tient contre lui ; signe de tête léger en direction de la piste de danse improvisée. Il perce le cercle approximatif des fratboys et des curieux qui les entouraient, se penche à l’oreille de Diana pour qu’elle l’entende au dessus du son de la musique qui s’amplifie à chacun de leur pas.

« Je m’appelle Roman, un mètre soixante-quinze et tout le bordel… ((rictus au bord des lèvres — au moins avait-il encore son nom à lui apprendre à défaut de tout le reste.)) Et je devine à ton accent que toi, tu n’es pas d’ici. Je me trompe ? »

Ses yeux gris — quoiqu’il soit, dans le jeu de lumières vives et colorées, difficile de les différencier d’autres qui seraient simplement bleus — balaient distraitement les corps qui se déchaînent sur le rock et l’électro qui s’alternent sur la sono, puis cherchent à accrocher le regard de Diana.

« M’accorderiez-vous cette danse suave et endiablée, Lady Di ? »

Il ne peut le retenir, son rictus — c’était si facile, si téléphoné, sa plaisanterie de bas étages.
code by encrine
élève à l'Académie
Diana Harrington-Levy
Diana Harrington-Levy
https://astrophelcity.forumactif.org/t845-you-are-gold-baby-solid-gold-diana
Date d'inscription : 04/05/2018
Messages : 49
Dollars : 76
Crédits : Miss Amazing.
Localisation : Astrophel City / Londres
élève à l'Académie
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyDim 17 Juin 2018 - 0:59



Tonight

we were dancing late into the day, half asleep and half awake

roman x diana



« Tu connais donc mon cv et mes mensurations avant mon prénom… ça sonne un peu site de rencontres, non ? »

J’aurais pu répondre n’importe quoi à ça, lui avouer que je n’étais pas du tout adepte de ces sites-là ou que je ne cherchais pas de coup d’un soir, à l’inverse de beaucoup d’autres personnes dans la salle. J’aurais pu parler longtemps sur le sujet, parce que je suis le genre de personne qui a une opinion sur tout -genre, vraiment- mais je ne l’ai pas fait. Je me suis contentée de rire, sans doute parce que j’ai peu envie de lui hurler dans l’oreille pendant plus de cinq minutes. Sérieusement, on peut pas dire que c’est l’endroit idéal pour avoir une conversation tranquillement, avec la musique à fond et les couples qui nous bousculent en dansant....

« Je crois que notre public se lasse.
J’en ai bien l’impression. »

En croisant son regard, je me mets à penser qu’on devrait peut-être y remédier, et donner aux autres ce qu’ils veulent – et ce que je commence à vouloir aussi, soudainement. Soit il me fait de l’effet, soit c’est l’alcool qui commence à faire effet. Quoi qu'il en soit, il m'a rapidement tiré de mes pensées lorsque j'ai senti ses lèvres sur mon cou et son corps légèrement serré contre le mien.
Et dire qu'en arrivant ici, je m'imaginais passer inaperçue, dans l'ombre de mes amies pour changer...

« Désolé, il n’y a qu’au prix d’un peu de scandale libertin qu’on aura à peu près la paix pour la soirée.
Si c'est la seule façon d'avoir la paix... Je pense qu'on peut faire plus scandaleux que ça, non ? » (elle éclate de rire)

A ce stade, je ne sais même plus ce qu'il me prend, mais je suis jeune et s'il faut être audacieuse, c'est bien maintenant. Je réfléchirai aux conséquences de mes actions plus tard, quand le jour sera levé et que je serai seule dans ma chambre. Pour l'instant, je préfère accorder mon attention à Roman.
Et pourtant je m'intéresse plutôt rarement aux garçons.

« Pas du tout. (elle tourne la tête de gauche à droite, pour bien lui faire comprendre qu'elle ne vient pas d'ici) Je suis britannique. »

Londonienne, de Kensington plus précisément mais je doute qu’il ait besoin d’autant d’informations. En réalité, je doute même qu'il ait entendu ma réponse à sa question tant la musique est forte.
Autour de nous, certains sautent en l'air et d'autres se déhanchent sans se soucier du rythme des chansons. Mais étrangement, j'ai très envie de suivre le mouvement, d'entrer dans le cadre de ce spectacle indécent – alors quand Roman m'a invité à le suivre sur la piste de danse je l'ai suivi sans hésitation.

« Tu sais la danse, c'est ma passion. (elle enroule ses bras autour de son cou, tout en restant à une distance raisonnable) Tu risques pas de m’impressionner sur ce plan-là. »

Il m'a surprit tout à l'heure, alors c'est à mon tour maintenant. Je recule de quelques pas histoire qu'il ait une bonne vue sur mes pas de danse, sur la façon dont j'ondule mon corps et je bouge mes hanches au rythme de la musique (suave, il l'a dit plus tôt). Par habitude, je fais glisser mes mains dans mes cheveux et sur mon corps, je ne fais plus attention aux regards des autres, je les oublie complètement – tous, sauf Roman.
Au bout de quelques minutes, je décide de finir mon petit show en me laissant tomber dans ses bras, un grand sourire scotché aux lèvres.

« Pas si mal, hm ? »


Citoyens
Roman Wright
Roman Wright
https://astrophelcity.forumactif.org/t564-i-ve-learned-from-his-mistakes-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t566-the-show-must-go-on-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t575-carnet-de-bord-romeo-co
Date d'inscription : 30/07/2017
Messages : 148
Dollars : 203
Crédits : JONAS ♡
Citoyens
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyDim 17 Juin 2018 - 13:03

 
T O N I G H T
ft. diana
Il entend vaguement, le « pas du tout » accompagné d’un mime de la tête — hochet négatif. La suite se fond dans les accords saturés qui vrillent les tympans — le genre qui laisse une sensation cotonneuse dans les oreilles jusqu’à l’aube —, qu’importe à quel point il essaie d’entendre, c’est peine perdue. Il y a la musique, mais pas seulement — les rires, les cris, les conversations qui tentent de couvrir le bruit, les verres qui s’entrechoquent et les bouteilles, les mains qui claquent, les pieds qui frappent. C’est la maison entière qui tremble et dégueule son flot d’étudiants qu’elle ne peut contenir tout entier, certains s’éparpillent sur le porche ou dans la cour, dans les chambres de l’étage pour ceux qui ne finiront pas la nuit seuls — c’est ce genre de soirée, ce genre qui marque, le genre dont on garde une trace dans l’album de fin d’année. Le genre qu’on regrette lorsque l’on est l’un des organisateurs et qu’il faudra ranger, demain. Le genre qu’on continue quand même d’organiser — comme un devoir, d’animer les campus.

Le genre de soirée — de rencontre — qui dévie les trajectoires, même d’un seul degré — Roman se fait la réflexion à l’instant où Diana s’approche de lui et entoure son cou de ses bras.

« Tu sais la danse, c'est ma passion. Tu risques pas de m’impressionner sur ce plan-là. »

Nina.
C’est plus fort que lui, la pensée traverse son esprit comme un flash, les réminiscences d’une conversation à l’ombre des arbres du parc — les projecteurs qu’elle choisirait, à défaut de ceux qu’on lui impose.
La seconde d’après, son attention toute entière s’est de nouveau reportée sur Diana — ses quelques pas en arrière, la place qu’elle se fait entre les corps qui se meuvent autour d’elle sans avoir d’emprise. Elle ondule, esquisse, exquise, enchaîne les déliés quand les gestes épousent la musique, et c’est comme si c’étaient plutôt les riffs qui suivaient les mouvements ordonnés par l’adolescente — son regard ne la quitte pas, il comprend tout à coup ce qu’elle entendait par le mot passion.

Ce n’est pas comme lui et le basket — un coup de foudre.
C’est comme lui et le dessin — une évidence.

Au même instant, il réalise qu’elle n’est pas seulement jolie — elle est belle, elle est superbe. Il y a quelque chose qui tient de l’envoûtement dans l’attrait qu’il lui porte tout à coup, une attraction crescendo à la même mesure que ses sens en ébullition — c’est si facile à l’instant, imaginer le scandaleux. Son esprit déborde de la réserve qu’il s’impose, lui projette de là les images de ses mains sur les hanches, les silhouettes en rapproché, collé-serré, de ses lèvres à distance d’un souffle court puis qui frôlent la peau fine de la gorge — il a conscience extrême de son parfum et du goût ténu qui reste sur sa bouche du peu qu’il a osé.

Est-ce que ce serait indécent, de vouloir un peu plus ?

Il réceptionne le corps léger de la danseuse entre ses bras, ses mains à la taille qui la retiennent en une prise légère contre lui — son parfum partout ; il ne sait plus bien si c’est l’alcool qui exacerbe ses perceptions ou s’il s’emballe malgré lui, auquel cas les autres fratboys auraient bien raison de le pousser dans les bras des filles, qu’il tire son coup comme ils disent, les salauds ; qu’il se sente moins fébrile.

« Pas si mal, hm ?
Pas mal du tout, même, il lâche et ricane, la voix un peu plus rauque qu’elle n’aurait dû l’être. »

Il relève l’une de ses mains et laisse courir ses doigts le long du bras de la belle, frôle le creux de son coude en une caresse volatile, puis son épaule. D’un geste soigneux, comme pour n’abîmer aucune des mèches pourtant déjà un rien emmêlées de la démonstration donnée, il dégage son cou, suit du pouce la ligne de la carotide, avant que sa main ne trace le chemin inverse pour retrouver sa place initiale — la taille de la jolie brune, qu’il ramène au plus près de lui. Il ondule contre elle ; ce collé-serré que son esprit lui projetait en mille, le sourire léger au bord des lèvres — entre le doux et l’amusé, à l’horizon aucune idée qui ne dépasse la provocation, le jeu des soirées qui ne débordent pas sur la nuit.

C’est parce qu’il est comme ça, Roman, qu’on l’a bousculé dans les bras de Diana — parce que c’est un mec bien, et qu’les gars aimeraient qu’il le soit un peu moins.

« On peut faire plus scandaleux que ça, tu disais ? ((leurs fronts se touchent presque, il suffirait d’un mouvement qui ne soit plus coordonné, les lèvres pourraient suivre — il laisse s’échapper l’idée sans la retenir.)) Tu me montres ? »

Les trois derniers mots n’étaient qu’un murmure à son oreille, avant qu’il ne dépose un baiser plus franc contre sa gorge, puis dans le creux de son épaule — il y étouffe un rire léger, lève les yeux vers le visage de Diana ; deux prunelles en nuances de gris qui pétillent, espiègles, en accrochant les iris vairons de la ballerine.

Tu proposes, et je dispose.
code by encrine
élève à l'Académie
Diana Harrington-Levy
Diana Harrington-Levy
https://astrophelcity.forumactif.org/t845-you-are-gold-baby-solid-gold-diana
Date d'inscription : 04/05/2018
Messages : 49
Dollars : 76
Crédits : Miss Amazing.
Localisation : Astrophel City / Londres
élève à l'Académie
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyLun 18 Juin 2018 - 3:24



Tonight

we were dancing late into the day, half asleep and half awake

roman x diana



Rien n'obligeait Diana à se comporter de cette façon avec lui – aussi bien, aussi chill. Elle aurait pu le laisser en plan sur la piste de danse en espérant qu'il revienne la chercher un peu plus tard dans la soirée, comme beaucoup d'autres filles l'auraient fait à sa place. Elle aurait même pu l'ignorer dès le départ, si ça lui chantait.
Mais elle n'a rien fait de tout ça parce qu'elle est différente des autres, Diana.
Elle est débordante de joie, d'énergie, de vie. Elle rigole et parle un peu fort, elle danse sans se soucier du regard des autres.
Au milieu de la foule, Diana brille – et à ses yeux, Roman aussi. C'est pour cette raison qu'elle ne le quitte pas une seconde du regard, qu'elle se colle à lui plus que permis. Qu'elle lui accorde toute son attention, même si elle pourrait flirter avec n'importe quel autre homme présent dans la pièce.

« On peut faire plus scandaleux que ça, tu disais ? elle sourit, amusée par leur petit jeu. Tu me montres ? »

Elle ressent un léger frisson lorsqu'il pose à nouveau ses lèvres sur sa peau nue – réaction tout à fait normale vu le peu d'action dans sa vie amoureuse aujourd'hui.

« Hm-hm, je pourrais. elle se mord la lèvre inférieure, geste habituel quand elle s'apprête à dire l'inavouable. Mais je pourrais auss- »

Au même moment, une étudiante visiblement éméchée trébuche sur eux, faisant perdre l'équilibre à Diana. Elle se met à rire nerveusement, à la fois surprise et gênée par ce qu'il vient de se passer.

« Je vais me servir un verre. Tu viens ? »

Finalement, ce n'est peut-être pas si mal qu'une inconnue lui ait marché dessus. Elle lui a évité de dire n'importe quoi à l'oreille de Roman – des choses un peu trop osées pour l'instant et donc regrettables.

« Je viens de réaliser un truc... tu sais vraiment rien sur moi. A part mon prénom, bien sûr. Elle se sert un verre de coke (sans interrompre son discours pour autant). Alors, est-ce que je peux t'éclairer sur quoi que ce soit ? »


Citoyens
Roman Wright
Roman Wright
https://astrophelcity.forumactif.org/t564-i-ve-learned-from-his-mistakes-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t566-the-show-must-go-on-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t575-carnet-de-bord-romeo-co
Date d'inscription : 30/07/2017
Messages : 148
Dollars : 203
Crédits : JONAS ♡
Citoyens
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyLun 18 Juin 2018 - 19:41

 
T O N I G H T
ft. diana
Il sent son pouls contre ses lèvres, les quelques secondes qu’il les pose sur sa peau ; les battements de son cœur, cadence rapide — la danse, rien que la danse, qu’il songe ; l’alcool si elle en a bu, aussi, peut-être — de concerto avec les basses — boum boum boum.

« Hm-hm, je pourrais. »

Son regard survole brièvement ses lèvres, l’inférieure malmenée par ses dents dans un mordillement nerveux dont elle ne se rend peut-être même pas compte, puis remonte vers ses yeux, cherche dans ses prunelles le mais qui suit forcément — le jeu ou son interruption, c’est elle qui décide.

« Mais je pourrais auss- »

Il sent l’équilibre de Diana mis à mal, la retient dans un geste plus instinctif que délibéré, tout à fait redressé à présent, et lance un regard de travers à l’étudiante qui l’a bousculée, et qui ne leur a prêté aucune attention. L’esprit détaché, la démarche bancale, de dos il a l’impression de reconnaître la même que d’habitude.
Il y a toujours, dans ces soirées, les visages qui reviennent, ceux dont on apprend les habitudes de près ou de loin — ceux qui ne boivent pas, ceux qui boivent trop, ceux qui s’amusent, ceux qui oublient, ceux qui s’enferment dans les chambres d’en haut, ceux qui n’ont même pas idée d’à quoi peuvent bien ressembler des chambres de fraternité, ceux qui sont toujours là, et ceux qui ne viennent jamais.
Cette nana, c’est une de celles qu’on voit toujours un verre plein à la main, celle que les garçons aiment bien ; mais dès qu’elle, elle en aime un, alors les garçons aiment lui faire du mal. Le genre qui a l’air d’avoir des problèmes avec son père mais, du peu que Roman en sait — puisqu’il s’agit de la soeur du mec de la meilleure amie de la meuf d’un des gars de troisième année d’architecture qui traîne avec certains gars de la fraternité voisine —, une nana sympa, pas aussi facile que les rumeurs aimeraient le faire croire, Les on-dit des deux bords, ceux des amis et ceux des envieux.

« Je vais me servir un verre. Tu viens ? »

Roman acquiesce après une seconde d’hésitation, en réalisant tout à coup qu’il ne connaîtra jamais la fin de la phrase entamée plus tôt — ça le dérange moins qu’on pourrait le croire, peut-être parce qu’il réalise tout à coup la situation qui dérivait, le flirt qu’il prenait sans doute trop à coeur, les limites qu’ils frôlaient. Le charme est rompu et, à la vérité, il se demande si ce n’est pas une bonne chose que de leur épargner des gestes qui ne s’effaceront pas, les gestes qui débordent.

Il avise les bouteilles éparpillées aux quatre coins des tables rapprochées, recouvertes de nappes épaisses déjà tachées des alcools qui ont débordé, et finit par verser dans son verre un tier de whisky qu’il complète avec ce qu’il reste d’une bouteille de coke presque tiède.

« Je viens de réaliser un truc... tu sais vraiment rien sur moi. à part mon prénom, bien sûr. Alors, est-ce que je peux t'éclairer sur quoi que ce soit ? »

Il boit une gorgée de sa boisson un rien trop chargé, en s’appuyant contre le plan de travail derrière lui — la musique, moins assourdissante de ce côté-ci de la maison, a au moins le mérite d’autoriser des échanges un peu moins brefs que dans la pièce adjacente.

« Hm… Ton âge, peut-être ? Il hausse les épaules, l’air de rien. Loin de moi l’idée de prétendre connaître tout le monde ici, j’en suis loin, mais je sais que certaines filles qui étaient avec toi sont encore au lycée, donc je me demandais si toi aussi. »

Il esquisse un signe de tête en direction de la fenêtre qu’il s’en va ouvrir, puis tire son paquet de cigarettes froissé de la poche arrière de son jean. Il en glisse une entre ses lèvres qu’il allume, la main en coupe-vent, et tire la première taffe qu’il recrache vers l’extérieur, en direction de la nuit fraîche.

« Et, aussi… Où est-ce que t’as appris à danser comme ça ? ‘fin, genre, t’as pris des cours, ou quelque chose comme ça ? »

Il y avait comme une légère hésitation dans sa voix, qui butait sur les premiers mots — les images de son corps ondulant seul puis contre le sien en flash à l’esprit, et puis une chaleur diffuse dans tout le corps, un frisson le long de l'échine.
L’alcool, seulement l’alcool qu’il se jure, en buvant une énième gorgée, et en étouffant ses idées dans une bouffée nicotinée.
code by encrine
élève à l'Académie
Diana Harrington-Levy
Diana Harrington-Levy
https://astrophelcity.forumactif.org/t845-you-are-gold-baby-solid-gold-diana
Date d'inscription : 04/05/2018
Messages : 49
Dollars : 76
Crédits : Miss Amazing.
Localisation : Astrophel City / Londres
élève à l'Académie
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyLun 18 Juin 2018 - 22:18



Tonight

we were dancing late into the day, half asleep and half awake

roman x diana



« Hm… ton âge, peut-être ? loin de moi l’idée de prétendre connaître tout le monde ici, j’en suis loin, mais je sais que certaines filles qui étaient avec toi sont encore au lycée, donc je me demandais si toi aussi. »

Diana se dit qu'il a vraiment l’œil, celui-là pour avoir remarqué son entourage plus tôt dans la soirée – et pour avoir deviné l'âge de ses copines alors qu'elles passent facilement pour des étudiantes à l'université. Elle ne se serait pas affichée avec elles sinon, parce que personne n'a envie de traîner avec des gamines, tout le monde le sait.

Quand il lui propose de poursuivre leur conversation un peu plus loin, près de la fenêtre, Diana acquiesce d'un signe de tête. Elle en profite pour abandonner son verre sur la table, encore plein mais pas à son goût, tiède.

« Et, aussi… où est-ce que t’as appris à danser comme ça ? ‘fin, genre, t’as pris des cours, ou quelque chose comme ça ? »

Un léger sourire étire ses lèvres pulpeuses.
S'il lui pose la question, c'est que ses pas de danse lui ont plu, l'ont impressionné. Rien de surprenant pour Diana, qui a été élue « meilleure danseuse adolescente » par les téléspectateurs de la FOX il n'y a pas si longtemps. mais ça ne l'empêche pas de sourire un peu quand une personne mentionne son talent.

« Oh non, ça fait longtemps que je prends plus de cours de danse. quatre ans plus précisément, depuis qu'elle joue dans la cour des grands. Je suis danseuse professionnelle depuis quelques années maintenant. »

Elle aurait pu ajouter "it-girl" et "enfant de star hollywoodienne" mais elle s'est retenue de le faire au dernier moment. Elle rencontre peu de garçons comme lui, sympas et mignons, qui n'ont aucune idée de qui elle est ou d'où elle vient. Pour qui elle n'est ni la fille de Judith Levy ni @Lady_Di sur les réseaux sociaux, mais juste Diana. une fille simple, drôle et jolie.

« Et pour répondre à ton autre question... elle glisse ses cheveux derrière son oreille, par habitude et pour éviter d'être décoiffée par le vent. J'ai dix-sept ans. Bientôt dix-huit, si c'est ce que tu te demandes. »

Diana ne prend pas la peine de lui poser la question parce qu'elle n'est pas dupe. S'il lui a demandé ça en premier lieu, c'est qu'il a déjà atteint l'âge légal ici.

« Je devine que t'es membre de cette fraternité ? »

On lui a dit que les fratboys sont connus pour trois choses : leur popularité, leur physique avantageux et leur tendance à faire un peu trop la fête – et visiblement Roman coche toutes ces cases.

« Je sais pas grand-chose sur le monde grec. En Angleterre on a pas vraiment de sororités et de fraternités sur les campus des universités. »

Ça, c'est encore un truc d'américains.

« ...Mais peut-être qu'on devrait. elle se met à rire. Vous avez vraiment pas l'air de vous ennuyer. »


Citoyens
Roman Wright
Roman Wright
https://astrophelcity.forumactif.org/t564-i-ve-learned-from-his-mistakes-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t566-the-show-must-go-on-romanhttps://astrophelcity.forumactif.org/t575-carnet-de-bord-romeo-co
Date d'inscription : 30/07/2017
Messages : 148
Dollars : 203
Crédits : JONAS ♡
Citoyens
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyMar 19 Juin 2018 - 2:32

 
T O N I G H T
ft. diana
Il l’observe par dessus le rebord de son verre entre deux gorgées — se fait au passage la réflexion que putain, whisky-coke tiède, c’est vraiment dégueulasse —, les prunelles allumées d’un intérêt vif qui n’est pas feint — ni intéressé, simplement curieux. Elle lui plaît, il ne mentira pas, mais c’est physique, et ça ne suffit pas ; pour ses confrères c’est assez sans doute, mais pour lui c’est autre chose — quelque chose de plus.

« Oh non, ça fait longtemps que je prends plus de cours de danse. Je suis danseuse professionnelle depuis quelques années maintenant. »

Il laisse échapper un sifflement admiratif, le sourcil haussé dans une stupeur intriguée — il comprend mieux, la façon dont elle se déhanchait, chaque geste avec tout ce qu’il fallait de naturel et de mesuré, et comme rien n’était laissé au hasard. Elle éclipsait le reste autour d’elle, les danseuses du samedi soir — elle était seule sur la piste, du moins aux yeux de Roman, c’était tout comme.

« Et pour répondre à ton autre question... J'ai dix-sept ans. Bientôt dix-huit, si c'est ce que tu te demandes. »

Il se contente d’acquiescer — peu surpris en vérité. Il lui aurait donné un peu plus, s’il n’avait pas été presque certain qu’elle était au lycée, elle aussi. Elles sont fréquentes, dans le fond, les lycéennes qui tentent de se fondre dans la masse des étudiantes en fête, avec plus ou moins de succès. Ils ne ferment jamais la porte à personne — parce qu’une fête n’est réussie que si la moitié de la jeunesse de la ville y participe, c’est bien connu — mais les comportements changent souvent à l’instant où l’on se rend compte de la barrière de l’âge, pourtant maigre. C’est à croire qu’ils oublient, certains, qu’ils ont eu dix-sept ans, eux aussi, et qu’ils ont cherché à être bien vus par les grands, les étudiants, cette espèce étrange qui paraît tout à coup déconnectée de l’enfance, alors qu’elle n’est pas bien loin derrière eux.
Roman n’en a pas grand chose à faire — il sait d’expérience qu’on est parfois plus grand à quinze ans qu’à vingt-cinq ; pour quelques mois de divergence il ne se fermera pas.

« Je devine que t'es membre de cette fraternité ?
Ouep. Delta Sigma Psi. T’y verras surtout les basketteurs, pour le coup.
Je sais pas grand-chose sur le monde grec. En Angleterre ((sans en avoir l’air, il prend note du détail qu’il avait sans doute loupé à cause de la musique, plus tôt dans la soirée.)) on a pas vraiment de sororités et de fraternités sur les campus des universités. »

Il ne peut réprimer un rictus amusé, parce qu’il se souvient du jour où il a appris que le monde entier n’était pas calqué sur le modèle des campus américains, et qu’il n’a pas su comprendre comment ils faisaient, les autres, lui qui, comme tant d’autres ici, s’était très tôt renseigné sur les maisons grecques des universités qu’il visait. Parce qu’il s’était toujours impliqué dans la vie scolaire, qu’il avait souvent été délégué et président de divers conseils de vie dans les établissements qu’il avait fréquentés, c’était une évidence qu’il ne se tiendrait pas à l’écart une fois rejointe l’épopée estudiantine.
Les fraternités, dans le fond, ce n’est rien d’autre qu’une histoire de tradition, mais celle-ci lui a toujours été particulièrement chère.

« ...Mais peut-être qu'on devrait. Vous avez vraiment pas l'air de vous ennuyer. »

Il termine son verre en trois gorgées brèves, soulagé de n’avoir plus à endurer l’alcool tiède qui manque lui tirer une grimace à chaque fois, et pose le gobelet vide sur le rebord de la fenêtre, côté intérieur. Son rictus s’élargit — c’est plus fort que lui.

« Vrai que j’ai toujours entendu dire que les british sont plutôt sages… Genre, portés earl grey et petits biscuits plutôt que déhanchés endiablés… Quoiqu’il existe visiblement quelques exceptions à cette règle. »

Il lui adresse un regard appuyé — pas trop longtemps ; juste assez pour saisir le compliment en dissimulé, pas assez pour laisser le souvenir des courbes de son corps contre son torse refaire surface.

« Ici j’t’avoue que les fraternités c’est, genre, naturel ? J’sais pas, j’ai toujours entendu des adultes et des grands frères raconter leurs expériences, et c’est pas rare que les enfants rejoignent la même fraternité ou sororité que leurs parents. Il marque une pause pour tirer sur sa cigarette et hausser les épaules. On est un peu bercés avec ça, ici, on se pose pas trente-six mille questions quand vient notre tour. »

Il ferme les yeux quelques secondes en reconnaissant la chanson qui vient d’être lancée sur la sono, hoche la tête en rythme, légèrement, à mesure qu’il recrache la fumée de ses poumons en un nuage opaque qui se disperse entre la pièce et l’extérieur ; il fait tomber la cendre dehors et reporte son attention sur Diana.

« Quand même, aussi célèbres que soient nos fraternités, je doute que tu te sois expatriée rien que pour assister à nos soirées, pas vrai ? Enfin, sans indiscrétion, hein, mais j’ai toujours pensé qu’il faisait plutôt bon vivre en Angleterre, malgré le mauvais temps. »

Cliché ?
Sans doute.
Pour sa défense — il n’y a jamais mis les pieds.
code by encrine
élève à l'Académie
Diana Harrington-Levy
Diana Harrington-Levy
https://astrophelcity.forumactif.org/t845-you-are-gold-baby-solid-gold-diana
Date d'inscription : 04/05/2018
Messages : 49
Dollars : 76
Crédits : Miss Amazing.
Localisation : Astrophel City / Londres
élève à l'Académie
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) EmptyMar 19 Juin 2018 - 4:56



Tonight

we were dancing late into the day, half asleep and half awake

roman x diana



« Vrai que j’ai toujours entendu dire que les british sont plutôt sages… genre, portés earl grey et petits biscuits plutôt que déhanchés endiablés… quoiqu’il existe visiblement quelques exceptions à cette règle. »

Un petit sourire se dessine sur son visage, une fois de plus. Pour une fille qui a un visage fermé d'habitude, c'est plutôt étrange de sourire toutes les cinq secondes à une autre personne sans raison. Ou peut-être est-ce simplement l'effet qu'a Roman sur elle quand...
il la complimente sans être lourd.
il la regarde un peu trop longtemps avec ses grands yeux gris.
il s'intéresse à son histoire plutôt qu'à ce qu'elle pourrait bien lui faire au lit.
Il suffit de regarder les gens autour d'eux pour deviner qu'ils sont dans leur petite bulle, qu'ils sont complètement différents des autres duos dans la salle – et pour ça, Diana se sent vraiment chanceuse.

« Hey, le temps n'est pas si moche que ça là-bas ! elle lui donne une légère tape sur l'épaule. Mais bon c'est vrai qu'à côté du climat californien... »

Elle fait la grimace, l'air de dire c'est pas ouf, hein avant d'éclater de rire.
Diana a beau tout avoir d'une vraie british, elle reconnaît que certains clichés sur son pays et sur son peuple ne s'éloignent pas beaucoup de la réalité.

« C'est une longue histoire, mais en résumé mes parents et mon frère travaillaient ici plusieurs mois par an, tandis que moi je voyageais souvent entre la côte Est et Londres et- Elle marque une pause, le temps de s'assurer qu'il suit encore son explication. On se voyait très peu alors on a décidé de venir vivre ici, sur le même territoire. »

Grosso modo, c'est ça.
Diana a fait de son mieux pour lui expliquer les choses sans divulguer trop d'informations sur sa famille, mais elle a bien peur de l'avoir perdu in the process.

« ...Et j'ai un pouvoir, ça a un peu pesé dans la balance. »

S'il y a bien une chose qu'elle sait faire, c'est parler d'elle. Diana pourrait le faire pendant des heures et des heures, mais là elle a dû se contenter de cinq petites minutes alors son explication n'est pas très claire.

« Voilà voilà. »


Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) Empty

T O N I G H T ; ((diana))
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» P E R H A P S ; ((diana))
» die for dior ❞ (diana luna)
» You are gold, baby. Solid gold. ❞ (Diana)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Astrophel City :: Saten District :: Campus universitaire-