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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
les rumeurs



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Y E S T E R D A Y ; ((saul))
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Roman Wright
Roman Wright
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MessageSujet: Re: Y E S T E R D A Y ; ((saul))   Y E S T E R D A Y ; ((saul)) - Page 2 EmptyDim 13 Mai 2018 - 20:55

 
Y E S T E R D A Y
ft. saul
Une main sur l’épaule, un regard échangé — Roman laisse un sifflement s’échapper d’entre ses dents serrées, désabusé ; soulagé, aussi, il passe la main sans hésiter. Il observe l’autre et les étoiles d’encre qu’il trace sur le papier — froncement léger des sourcils, il en reconnaît quelques unes, ou il le croit, il ne sait pas bien. Lui bien trop terre-à-terre ; les astres n’ont jamais été son fort — il secoue la tête, sourcil haussé ; entre l’admiration et le scepticisme, dans les yeux du camarade il cherche des réponses. Il cherche des récits, parce que l’autre a cette façon de raconter qui prend au coeur en quelques mots ; une façon de dire les choses qui fait qu’on s’y croit.
Dans ses souvenirs, Saul a toujours été comme ça — vivant pour mille.

« Dis toi que j'ai passé tellement de nuits sur les toits à regarder en l'air que j'ai fini par graver son image dans ma tête. »

Le sourire est contagieux — cette fameuse façon qu’il a de dire les choses — et Roman incline la tête, sans un mot — il attend que l’autre parle, continue, qu’il partage un peu de lui, parce qu’il préfère écouter que raconter ; et que des jolies histoires, Saul en a des tas. Suffit de voir l’éclat dans ses yeux, suffit d’entendre le ton de sa voix — Roman l’envie, sans doute ; l’envie de vibrer tant pour le monde qui l’entoure.

« J'faisais ça avec ma meilleure amie… t'as déjà vu Meera ? Elle vient au salon des fois, tu l'as peut-être croisée. Elle a les cheveux bleus, et elle joue dans un groupe -les Fallen Devils… t'en as peut-être déjà entendu parler ?
J’vois de qui tu parles — Meera. Le groupe, pas sûr, je sais pas. »

Le nom lui dit quelque chose — mais il ne sait pas se souvenir de tous les groupes dont il a pu voir les performances sur les petites scènes des bars et des festivals ici ou ailleurs. Il y en aurait trop — parce qu’il sort souvent, sa vie d’étudiant rythmée entre cours, révisions, basket, jobs et soirées — et, à moins d’un coup de coeur sur une chanson ou deux, les détails ne l’intéressent pas forcément.
Fallen Devils, s’il l’a entendu quelque part, ce sera sans doute de la bouche de l’un ou de l’autre de ses potes, ceux qui misent sur tous les jeunes espoirs des tremplins et des estrades des bars.

Les premiers accords s’échappent des enceintes, et lui fixe un point dans le vide pour écouter. Rifs de guitare plutôt communs tout compte fait, rythmes et basses habituels du genre — et puis le crescendo et le frisson, il se dit que c’est peut-être les voix des deux chanteurs, duo mixte aux voix éraillées pourtant profondes, ou bien les paroles, des mots qui viennent du coeur. Mais c’est autre chose — il le sent sans parvenir à saisir.

« Ces gens-là ils kiffent ce qu'ils font, tu l'entends ? Ils se forcent pas, et c'est ça qui nous permet d'apprécier ce qu'ils font, même si c'est pas forcément ce que t'as l'habitude d'écouter. »

Ce doit être ça, oui, cette passion qui se déverse dans chaque note, une musique brute qui n’a pas encore été filtrée par les studios — qui va droit au but, droit au dedans.
Des artistes qui s’en foutent, qui vivent ce qu’ils font et que ça plaise ou non. Il aime bien l’idée, Roman ; envie, jalouse ces types qui savent où ils vont.

Le glissement du papier sur la table attire son regard — les traits s’emmêlent et se superposent en une symbiose superbe ; décalque de l’esprit, les nuances sont si faibles qu’elles sont triviales. Et Saul parle, et les mots tracent leur bout de chemin dans sa tête — près de son coeur. Il cille, se mord l’intérieur de la joue, serre et desserre en boucle sa montre à son poignet. Devenir dingue ; il en a l’impression depuis que tout s’est arrêté, ce matin où les flics sont venus frapper à la porte de chez son père, à l’aube d’une nouvelle année. Depuis ce jour où, sentence rendue sous les yeux du gosse qui n’avait pas encore dix-sept ans, il a remballé carnets de croquis et crayons, parce que l’art dissèque l’âme, et qu’il n’a pas la force d’étaler sa douleur en traits de plomb sur le papier.

Il ne lâche plus l’horloge vide des yeux ; besoin de trouver le courage — celui de ne pas faillir. Il en a dessiné les dizaines quelques minutes auparavant — mais l’enjeu tout à coup n’est plus le même. De l’extérieur, peut-être, dilemme ridicule — au dedans le bord du vide, et s’agit d’oser le pas de côté pour s’en éloigner et retrouver un semblant d’équilibre. Une seconde, il cherche dans les yeux de Saul un peu de courage, la certitude de n’être pas seul.
L’instant d’après, il retire le capuchon du marqueur et, du bord de la mine, trace les traits fins des aiguilles — minuit moins une, l’instant de croire en la nouvelle chance de chaque journée. De l’à peu près quasi parfait ; faute à la vue trouble, mais grâce à l’habitude — la plus grande part de sa vie visionnée en mauvaise qualité.

Les gestes lents, il referme le feutre et le pose sur la feuille, s’écarte du bureau en faisant rouler le siège. Regard porté sur une tâche d’encre sur son index à laquelle il n’avait pas prêté attention plus tôt, il hésite et tergiverse, recroquevillé dans son silence.

« Ça me manque, tu sais, il souffle tout à coup ; murmure lâché du bout des lèvres. Dessiner, comme avant. Tout le temps, au point de parfois préférer croquer tout et n’importe quoi dans mon jardin plutôt que de sortir avec mes potes. »

Il a ce sourire — mi-amusé, mi-honteux au souvenir de tous ces appels et messages laissés sans réponse parce qu’il préférait dessiner la balançoire qui se balançait dans le vent ou une nuée de moineaux venue picorer les miettes de pain lancées dans l’herbe.

« Mais j’ai… Je sais pas. J’ai tellement peur de ce que ça pourrait faire remonter que j’me suis arrangé pour ne même plus avoir le temps de me poser cinq minutes pour griffonner. Pour ne même pas avoir le temps d’y penser. »

Tête renversée en arrière, il passe ses mains dans ses cheveux, chasse les quelques mèches égarées de devant ses yeux ; il fixe le plafond blanc, ferme les yeux.

« C’en devient ridicule. »
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Mist
Saul Jay Parrish
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MessageSujet: Re: Y E S T E R D A Y ; ((saul))   Y E S T E R D A Y ; ((saul)) - Page 2 EmptyMer 15 Aoû 2018 - 20:27

YESTERDAY
saul x roman
yesterday all my troubles seemed so far away

Roman vit ses yeux s’illuminer, arrachant un sourire à son tatoueur qui fit rouler le stylo dans sa direction. Et lorsqu’il s’attela à la lourde tâche, Saul ne prononça plus un mot et observa la pointe du feutre glisser sur le papier, laissant une imparfaite trace indélébile sur la surface blanche.

Saul, il aimait voir la passion animer les gens. Cela pouvait être n’importe quoi ; il aimait juste cet éclat dans les yeux, celui que rien ne pouvait capturer – ni le plus fidèle des portraits, ni la meilleure des photographies. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, pourtant.

Et quand le jeune homme eut terminé, Saul ne résista pas à la tentation de l’attraper par l’épaule et la presser, comme pour dire « tu vois, quand tu veux, tu peux. » Puis il l’écouta avant de parler, comme il le faisait toujours.

« Tu sais que le ridicule n’a jamais tué personne ? »

Les yeux de Saul se mirent à pétiller d’hilarité, et pourtant il y avait quelque chose, au fond des deux orbes vert d’eau, qui disait que le message était passé.

« Je serais mort depuis longtemps, sinon. »

Ses doigts pianotèrent sur la table et allèrent chercher la feuille sur laquelle Roman avait griffonné. Il observa le tracé, sans une once de jugement dans le regard – ni positif, ni négatif.
Puis il leva la tête vers son client – et ami.

« C’est à toi de choisir quels souvenirs tu veux associer à ça. »

Il pointa du doigt la feuille, mais il désignait tout ce qui se trouvait sur la table.

« Laisse-les remonter, s’ils sont trop durs à supporter. »

Saul se laissa tomber contre le dossier de son siège – et sursauta en réalisant qu’il n’y en avait pas. Le tatoueur se mit à rire.

« C’est aussi à ça que ça sert, l’art. »

On pouvait le détester, l’admirer, le respecter ou vouloir le voir disparaître – l’art servait à tout ça à la fois.

« Fais quelque chose de ce souvenir, puis brûle-le si tu ne veux plus le voir. »

Il n’avait jamais rien détruit, Saul ; car même ses pires souvenirs méritaient qu’il s’en souvienne – même quand il s’agissait juste de s’en servir comme piqûre de rappel pour ne plus réitérer les erreurs passées.
Mais parfois, c’était un bon moyen de tout recommencer.

« Je vais te faire payer la séance de thérapie, si tu continues comme ça ! s’exclama-t-il, coupant court au silence qui s’était installé. »

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Roman Wright
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MessageSujet: Re: Y E S T E R D A Y ; ((saul))   Y E S T E R D A Y ; ((saul)) - Page 2 EmptyDim 9 Déc 2018 - 18:59

 
Y E S T E R D A Y
ft. saul
Il l'écoute sans le regarder, cet autre plus âgé, cet autre plus expérimenté ; cet autre qui a grandi plus encore en frôlant de si près le vide, le néant, l'obscurité pour de bon – lui plus lumineux que n'importe qui d'autre dans son entourage. L'autre et ses mots qui heurtent en pleine cible, en plein coeur, l'autre et sa seule présence comme un baume à l'âme – et roman n'en a jamais assez.

Lentement, il rouvre les paupières et baisse les yeux en direction de la feuille noircie d'horloges inachevées – il imagine un brasier, un feu de joie, et les flammes qui lèchent le papier et le consument, et les cendres qui s'éparpillent au vent. Il fronce les sourcils, le geste quasi-imperceptible – il n'arrive pas à imaginer la destruction au-delà, à la visualiser plus concrète.
Faire disparaître ce qu'il crée, il n'y a jamais songé.

« Je vais te faire payer la séance de thérapie, si tu continues comme ça ! »

Il relève brusquement la tête en direction de Saul – il lui faut une seconde de plus avant de saisir et de grimacer.

« Tsk, il siffle, le nez froncé. C'est un mot interdit, ça, thérapie. Et merci mais non merci, je vais déjà bien assez raquer pour que tu me fiches ça sur le bras la prochaine fois. »

Il indique d'un geste de la tête les esquisses au marqueur sur le papier, un rire ténu aux lèvres. Puis, il inspire et s'étire, se recentre et reprend le feutre qu'il n'ouvre pas encore – il joue avec, tente de le faire virevolter sur les doigts comme il en a pris l'habitude avec ses bic et ses crayons de bois, mais l'objet est trop différent de ses artefacts habituels pour y parvenir.

« Tu sais, Parrish, il ajoute enfin, en décapuchonnant le feutre pour corriger un trait trop maladroit à son goût sur les croquis. Si je voulais détruire quelque chose, je ne serais pas ici à parler de le rendre indélébile sur ma peau. »

L'espace d'un instant, il plonge son regard dans celui de l'intéressé, un rictus au bord des lèvres – l'oeil a retrouvé de son pétillant habituel, lui un peu de son mordant. Comme au sortir d'un mauvais rêve, peu à peu il reprend pied – lâche prise.

« Sinon, que dirais-tu de quelque chose comme… Attends, je dois l'avoir sauvegardé. – il tire son téléphone de sa poche et se perd dans les dossiers d'images à la recherche du saint graal, l'appareil qu'il pose alors sur la table pour laisser à son ami tout le loisir d'observer. Quelque chose comme ça, en partant de l'horloge… Pas l'effet aquarelle, sinon dans deux ans j'ai plus rien, plutôt en opaque, style coulures de peinture ? Noir profond, ou rouge vif comme je disais ? Je sais pas, comme j'ai déjà de la couleur de l'autre côté on pourrait y rester… Ah, et du coup, on pourrait caser un extrait de ta carte du ciel hm… par là ? Même si je t'avoue que je me la ferais bien tatouer toute entière maintenant qu'elle est faite, ahah ! »

Tout en parlant, il n'a cessé de désigner feuille, peau, écran, les gestes précipités, un peu confus, un peu emballés – à l'instant où il réalise qu'il parle trop, il s'interrompt net et se prête au rire.

« Désolé, je monopolise. Mais il en dit quoi, le pro' de l'encrage, sinon ? T'as assez d'éléments en mains pour en faire un croquis plus propre que ça pour la prochaine fois, tu crois ? »
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