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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
Sujet: Re: sparkle // SAUL Ven 29 Juin 2018 - 22:37
ambroise & saul «sparkle»
Ambroise ne comprenait pas, car elle n'avait jamais rien compris aux autres et à leur manière de fonctionner. Elle pensait de manière simple ; puisqu'il était blessé, il devait se soigner. Puisqu'il devait se soigner, il devait aller à l'hôpital. Toutes les autres pensées étaient parasites, toutes les autres pensées nuisaient à sa survie, et il n'y avait rien de plus important pour Ambroise que la survie, elle qui avait si peur de disparaître.
Et lorsqu'il parle de Meera, elle se sent disparaître. Reléguée à l'état de seconde, parce qu'il y avait elle et ses jolis yeux, sa jolie voix et ses jolis cheveux. Il y avait toujours Meera, et toutes les autres filles, et tous les autres garçons, il y avait toujours quelqu'un de plus beau qu'elle qui était laide.
Elle l'avait aidé à se relever, et son regard s'était assombri. Renouer était un grand mot, comparé à ce qu'elles avaient échangé, elle et Meera. Renouer était toujours un grand mot pour Ambroise qui ne tissait rien, qui ne faisait que déchirer, parfois même contre sa volonté – souvent.
« Je l'ai revue, c'est tout. »
Elle lâcha Saul, décidant qu'il était maintenant capable de se tenir debout dans son épaule – ou c'était sa manière à elle de renier ses sentiments vexés.
« Elle ne m'a pas invitée à venir l'écouter. »
Elle ne s'attendait pas à l'être, mais cela témoignait de la distance qu'il y avait toujours eu entre elle et les autres. Elle n'était jamais invitée nulle part ; on n'invite pas les désastres à venir gâcher nos vies.
« Et si elle savait dans quel état tu es, elle te dirait de ne pas y aller. »
Saul Jay Parrish
Date d'inscription : 02/07/2016 Messages : 183 Dollars : 206 Crédits : art by cookiecreation // noah mon amour merci
Ambroise s'écarta brusquement de lui, ce qui eut pour effet de le prendre par surprise. Il s'en remit rapidement, toutefois. Et comme d'habitude, rebondit dessus.
─ Oh non ! Laisse-moi encore m'appuyer sur toi, j'vais tomber sinon...
Il fit semblant de tomber -et manqua de le faire réellement. À la dernière seconde, il parvint à retrouver l'équilibre, puis marcha à nouveau comme sur des roulettes. Au lieu d'insister, il éclata de rire, balayant toute possibilité d'exécuter la requête qu'il venait de faire.
Saul, il était un peu con quand il s'y mettait -quand il s'agissait de voir ce qui était évident, même si rien ne s'était dit. Il ne comprit pas vraiment pourquoi elle se ferma, alors qu'il n'avait rien fait de mal ; rien fait pour la contrarier. Il ne faisait jamais de mal volontairement, Saul, aussi comment aurait-il pu savoir ?
─ Ouais. Pas faux.
Elle soulevait un point important -un point auquel il n'aurait pas pensé. Il avait un peu du mal à se mettre à la place des autres, c'était pour ça qu'il était aussi con.
─ Mais j'vais y aller quand même. Et toi aussi.
Il attendit qu'Ambroise ne daigne lever les yeux vers lui pour jouer avec ses sourcils, avec cet air espiègle qui ne le quittait jamais.
─ Moi, je t'invite.
Saul avait le sourire radieux de ceux dont il est facile de tomber amoureux. C'était comme ça qu'il manipulait les esprits -avec une facilité et une naïveté déconcertantes.
Elle lui avait lancé un regard mauvais ; de ceux qui accusent et massacrent l'innocence. S'il pouvait arrêter de faire l'imbécile, ça lui aurait évité d'avoir peur, à Ambroise ; elle qui maudissait ses peurs comme personne ; elle dont les angoisses engendraient des désastres. Les nervosités qui faisaient la guerre sur son visage tourmenté n'avaient cessé de grandir.
Était-il stupide, inconscient ou juste trop gentil, le résultat était le même. Ambroise dans une foule de gens, ça n'avait jamais donné de bonnes choses. Elle haussa un sourcil et ricana.
Elle se décida sur « stupide », parce que c'était définitivement ce qui lui allait le mieux.
« Qu'est-ce qui t'a échappé, aujourd'hui? »
Le regard qu'elle lui lançait était méprisant, mais pour Ambroise, ça résultait d'une forme d'amour ; les autres, elle les tuait avec le sourire. Qu'elle le méprise témoignait juste de son inquiétude.
« Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Je ne peux pas aller avec toi. »
Et chaque mot qu'elle prononçait la rendait un peu plus humaine. On aurait dit qu'elle éprouvait des regrets ; qu'elle se rendait compte de qui elle était ; que la lucidité pour une fois s'était invitée dans ses pensées.