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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
Shawn ne pouvait s’empêcher d’être curieux. Ce genre de choses sortait tellement de son ordinaire. Qui aurait pu croire qu’un des fils Anderson s’intéresseraient à comment forcer une serrure ? Si les médias apprenaient ça un jour, l’adolescent voyait déjà les gros titres qu’ils en feraient et les scandales que ça susciterait. « Shawn Anderson, un criminel en devenir ? » ou encore « Le fils cadet Anderson a de mauvaises fréquentations » et qui sait quelles autres horreurs et mensonges. Le futur super héros n’avait jamais pu blairer les journalistes et leurs semblables. Surtout quand ils étaient venus fouiner après la mort de ses parents pour avoir des infos croustillantes que la police ne devait pas leur laisser.
Cette période avait été une des plus difficiles pour sa fratrie et lui, mais heureusement ils avaient fini par se lasser et cela faisait quelques temps que les trois Anderson rescapés étaient tranquilles. Le cadet n’allait pas leur laisser l’occasion de recommencer, même si ce n’était rien. Ce n’était pas parce qu’il allait observer la surveillante faire ça qu’il allait le refaire lui-même. Et même s’il le faisait une fois pour se sortir d’un nouveau piège, ce qui était déjà improbable car il n’avait pas l’occasion de retomber dedans un jour, cela ne voudrait pas dire qu’il allait faire pire un jour ou l’autre. Mais avec les médias, on n’était jamais assez sur ses gardes. Certains journalistes étaient prêts à tout pour avoir un scoop, même à déformer ou inventer un de toutes pièces.
Donc Shawn n’allait pas laisser échapper le moindre indice une fois sorti d’ici. Et il se doutait que son aînée en ferait de même, après tout ce n’était pas genre de chose qu’on criait sur les toits. A moins de vouloir des ennuis. Une question restait néanmoins en suspens, pourquoi une surveillante d’école savait-elle forcer des serrures ? Pas que ça le regarde, mais il ne pouvait s’empêcher d’être curieux. Cachait-elle quelque chose ? Enfin, ce n’était vraiment pas son problème et sa vie lui était complètement égale. Elle faisait ce qu’elle voulait, lui le faisait bien en permanence. Et du moment qu’elle n’essayait pas de le tuer, il ne dirait rien. Shawn était le premier à détester qu’on se mêle de ses affaires, alors ce n’était pas lui qui allait commencer à le faire pour les autres.
Du moins, si on méritait son respect, ce qui commençait à être le cas de la femme. Et ce n’était pas donné à tout le monde, donc elle avait intérêt à être flattée, même si elle ne saurait jamais car il n’allait pas non plus le lui crier. Sa fierté passait avant le reste et il ne voulait pas admettre que la surveillante qui l’avait envoyé en colle était plus respectable que ce qu’il avait cru au départ. Sortant de ses pensées, Shawn rattrapa le portable de l’employée du bahut avec adresse. Heureusement qu’il n’était pas maladroit, sinon il sentait qu’il aurait dû piocher dans ses économies pour la rembourser. Et il n’y tenait pas vraiment, l’argent était quelque chose d’important s’il voulait garder ses avantages actuels dans la société.
Le blond lui jeta un regard, un peu perplexe qu’elle ait pris un tel risque. Même s’il n’aurait pas eu le choix de la rembourser il en était sûr – ce qu’il aurait de toute manière vu son honneur – c’était quand même un risque de lui faire confiance. Et il ne savait vraiment pas quoi en penser. Etait-ce parce qu’elle n’avait pas le choix si elle voulait avoir les mains libres et y voir quelque chose ou changeait-elle elle aussi d’avis sur lui ? Mystère. Haussant les épaules, il braqua le faisceau sur la porte et sa serrure pour éclairer afin qu’elle y voit quelque chose. Cela devait être une opération délicate. Il n’y connaissait vraiment pas grand-chose, mais il pouvait le deviner, il n’était pas non plus stupide, loin de là sans vouloir se vanter.
Un de ses sourcils se haussa quand il la vit sortir des épingles à cheveux de sa chemise et plus logiquement de son soutien-gorge. Ah ouais. Il n’était pas spécialement pudique et n’était donc pas choqué, juste surpris. Et peut-être même un peu admiratif, lui n’aurait jamais pensé à une telle cachette et sa sœur probablement non plus. Autant avoir un témoignage de fille en plus du sien, histoire que ce soit plus crédible. Enfin, Shawn ne vit rien, hein. Ce n’était vraiment pas son genre de mater les filles. D’abord parce qu’il avait des choses plus importantes à faire et puis aussi parce qu’il n’en avait aucune envie. Il n’était pas un de ces types en chaleur sous le contrôle de leur corps. C’était lui qui le contrôlait et non l’inverse.
Sortir avec quelqu’un ou même coucher avec des filles - ou des mecs il était tolérant -ne l’intéressait nullement. Il ne savait même pas s’il préférait les premières ou les deuxièmes, ne s’étant jamais posé la question. Trouvez-le bizarre si cela vous chante, lui s’en fichait royalement. Et les nombreuses rumeurs sur ses conquêtes parmi les jeunes du bahut et ailleurs l’amusaient. Ce n’était pas parce qu’il était populaire et que la moitié de l’Académie – si ce n’était plus – rêvait de finir dans son lit ou de sortir avec lui que c’était aussi son cas et qu’il les collectionnait. Les gens pouvaient être tellement idiots et simples d’esprit parfois. C’était notamment pour cette raison qu’il se démarquait autant, il ne voulait pas leur ressembler, plutôt mourir.
Il observa la scène qui suivit avec attention, sortant ces pensées futiles de sa tête. Il y avait beaucoup plus passionnant en dehors de cette dernière. Ah, que penseraient ses parents justiciers, sa sœur si droite et son frère révolutionnaire s’ils le voyaient intéressé par un braquage de porte ? Probablement rien de bon, mais cela lui était complètement égal. Cela faisait longtemps qu’il n’écoutait plus ceux en vie et ceux qui étaient morts ne pouvaient rien lui reprocher. De toute manière, il était juste curieux, ce n’était pas comme s’il allait retenir la technique et encore moins la réutiliser, alors inutile de paniquer. Cela le changeait juste un peu de son quotidien un peu trop parfait et hypocrite.
La simplicité de la chose était étonnante à elle toute seule. Tout le monde pourrait le faire visiblement s’ils le voulaient. Fascinant. Il n’y avait jamais pensé. Une part de son esprit sauvegarda la technique dans un coin de sa tête. On ne savait jamais. Et être aussi parfait jour après jour l’ennuyait de plus en plus, même si c’était nécessaire. Il n’allait pas utiliser ce qu’il avait appris, mais rien que le fait de s’en rappeler l’excitait un peu, cela le changeait tout simplement. Ses débuts de criminels diraient les médias, rappelez-vous. S’il avait été plus expressif, il en aurait certainement ri.
- Et bien, au moins j’aurais appris quelque chose.
Son ton était légèrement ironique car on ne le changerait pas, mais en même temps il était sincère, ce qui en aurait déconcerté plus d’un. Le garçon parfait s’intéressait donc à l’interdit ? Amusant, non ? Même pour lui. Surtout pour lui. Peut-être que son masque se fissurait-il enfin. Enfin, autrefois il n’aurait jamais approuvé ce genre de choses. A croire qu’il se fichait vraiment de tout maintenant. Même d’enfreindre les règles. Ah, comme c’était agréable d’une certaine façon.
- Merci, ajouta-t-il tout en donnant le portable à sa « mentor » du jour.
Remerciait-il pour l’avoir sortir de là ou pour le tour de passe-passe ? Personne ne le saurait jamais, mais c’était déjà étonnant qu’il l’ait fait, qu’importe la raison. A croire qu’elle avait vraiment gagné son respect, d’une manière ou d’une autre. Et ce n’était vraiment pas donné à tout le monde, vous savez. Il haussa un sourcil en voyant les clés et esquissa un bref sourire. D’accord, elle avait gagné cette manche, voir même plusieurs, mais pas la guerre. Il n’avait pas dit son dernier mot. Ses mains se glissèrent dans les poches de son pantalon alors qu’il la suivait. Il ne dit rien, mais il n’en pensait pas moins ne vous inquiétez pas. Elle l’avait impressionné, il devait bien l’avouer. Que ce soit pour l’avoir sorti de là que pour le moyen employé ou encore avoir retrouver les clés.
Mais ça, il n’était pas prêt à lui dire à voix haute, il ne fallait pas non plus trop en lui demander. Le sourire affiché pendant quelques secondes suffirait amplement, il admettait sa défaite totale, c’était déjà pas mal vu son égo. Et oui, une part de lui était frustrée, mais elle se remettrait vite, tout comme son propriétaire. En attendant, Shawn avait hâte d’aller à la salle des professeurs pour déposer enfin son devoir dans le casier de son professeur. Il en avait marre de le trimballer avec lui, cela rendait son sac encore plus lourd qu’il ne l’était déjà. Mais pour autant, il n’était plus sûr de vouloir rentrer chez lui directement. Il continuait à être intrigué par l’employée.
Où diable avait-elle appris à forcer une serrure ? Et pourquoi ? Comment ? Avec qui ? Mais il était trop prudent pour lui poser directement la question. Si cela se trouvait, ce n’était rien, mais cela pouvait tout aussi bien être gros. Et même s’il n’était pas lâche, il ne voulait pas d’ennuis, il en avait assez avec les siens. Enfin. Shawn soupira quand il put enfin déposer son devoir dans le casier. Libération. Mais un mauvais pressentiment le saisit tout de suite après et il jeta un regard à sa montre avant de serrer les dents. Il ne jura pas cette fois, mais faillit le faire. Il avait raté le dernier bus en direction de chez lui et même s’il aimait bien marcher le bahut était trop loin pour qu’il fasse tout le chemin à pied. En plus, il avait l’air de pleuvoir des cordes dehors et être malade ne faisait pas parti de son devoir.
- Je crois que je vais devoir camper ici, marmonna-t-il, de nouveau de mauvaise humeur.
Il ne plaisantait qu’à moitié car il ne voyait pas vraiment d’autre solution. A part appeler un taxi, mais il n’avait aucune envie de subir l’hypocrisie très probable du chauffeur tout le long du trajet.
Parfois, les adultes ça craint. Mais les ados aussi.
Garance
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Farfallina (super)
Sujet: Re: Quand remettre un devoir s'avère plus ardu que prévu (PV Garance) Ven 14 Juil 2017 - 0:03
SORRY NOT SORRY
(( GARANCE X SHAWN ))
« Et bien, au moins j’aurais appris quelque chose. »
Parce que tu comptes t’en servir à nouveau, Anderson ? T’as la fibre malhonnête qui t’démange ? J’esquisse un sourire narquois en t’entendant marcher derrière moi. C’est drôle, comme après si peu de temps passé à mes côtés j’ai l’impression de déjà déteindre un peu sur toi –rien qu’un tout petit peu ; goutte d’encre dans une piscine d’eau claire comme du cristal. Mais un peu malgré tout. J’en connais certains qui m’engueuleraient de m’amuser à pourrir les gamins parfaits comme toi, tiens.
Je t’emmène jusqu’à la salle des profs, dont je peux enfin déverrouiller la porte. D’un geste de la tête je te désigne le casier que tu recherchais tant pour que tu puisses y ranger peu importe ce que tu voulais rendre à ce professeur pas très zélé sur les horaires, avant de t’escorter à l’extérieur pour refermer la porte à clé derrière toi –je prendrais bien garde à ranger les clés à leur place cette fois. Quand je te vois serrer les dents de frustration après avoir jeté un oeil à ta montre, je ne retient pas mon soupir exaspéré, en levant les yeux au ciel ; y’en a j’vous jure, à croire que toute la malchance du monde s’abat sur eux parfois –ironie, quand tu me tiens.
« Je crois que je vais devoir camper ici. »
Mon pauvre garçon, va. Un instant, une seconde à peine, j’envisage de te déposer chez toi. Avant d’y renoncer aussi vite que l’idée n’est venue. Au delà du fait que je n’ai qu’un seul casque pour ma bécane et qu’il pleut des cordes –et qui dit pluie et deux roues dit plus de risques, et j’ai pas envie de perdre mon taff à cause de toi si un pépin arrive ; même si je sais que tant que je serais au guidon, aucun pépin n’arrivera– j’estime t’avoir assez rendu service aujourd’hui. Te permettre de rendre ton devoir à un prof, c’est mon job, je sui payée pour, mais aux dernières nouvelles te servir de chauffeur personnel, c’est pas dans mon contrat –et si ça s’apprend, bonjour les rumeurs et les regards gênants, et je préfère m’épargner ça.
Alors je ne bouge pas. Je me contente de t’offrir mon sourire le plus hypocrite qui soit –ironie à peine dissimulée et que tu sauras bien assez déchiffrer– avant de taper quelques mots sur mon téléphone avant de te les montrer.
« Bon courage ! »
Et sans plus de cérémonies, je tourne les talons après un clin d’oeil narquois. Ne le prends pas mal, Anderson, peu de gens de cette académie –l’autre décoloré qui me sert de coloc’ exclu– ont passé autant de temps seuls avec moi que tu ne viens de le faire. Ne dit-on pas qui aime bien châtie bien ? –quoique, je châtie bien ce que j’aime moins bien, après tout.
Voilà qui était fait. Ce fichu devoir était enfin à sa place et Shawn en était enfin débarrassé. Le blond avait intérêt à avoir une bonne note après tous ces efforts pour le remettre le jour même. Car il aurait très bien pu attendre le lendemain pour le donner à son professeur, mais cela aurait quelque peu terni son image de garçon et d’étudiant parfait qui n’oubliait jamais rien. Déjà que « l’elfe » avait été frustré de ne pas le trouver quand le prof avait ramassé les copies... Heureusement qu’il avait droit à un traitement de faveur de la part de certains adultes, cela lui rendait vraiment service parfois. Il n’avait reçu ni avertissement, ni sanction. On l’avait tout de suite cru quand il avait affirmé qu’il l’avait terminé dans les règles, mais qu’il ne le trouvait juste pas.
Le prof avait simplement acquiescé et demandé qu’il le lui remette dès qu’il l’aurait retrouvé. Il avait même souri et dit sur le ton de la confidence qu’il était sûr de pouvoir lui remettre la meilleure note. Cela n’avait bien sûr pas plu à tous les élèves, mais Shawn n’avait pu s’empêcher de sourire. Avoir les adultes dans sa poche, c’était décidément vraiment utile. Sans compter qu’il n’avait pas pu s’empêcher de se sentir fier qu’on lui fasse une telle remarque. C’était normal, depuis la nuit des temps l’être humain aimait être flatté et Shawn ne faisait pas exception à la règle. Même si parfois des personnes comme Garance lui remettaient les pieds sur terre. Peut-être qu’il faudrait qu’il la remercie de le traiter comme un gosse comme les autres.
Un sourire narquois apparut sur les lèvres de l’adolescent un bref instant à cette pensée. Non, il n’allait pas lui faire ce plaisir, ce n’était pas comme s’il aimait être traité comme quelqu’un d’ordinaire, après tout. Comme un gosse, qui plus est. Après ce qu’il avait vécu, il ne l’était plus vraiment, que ce soit la première affirmation ou la deuxième. Le lycéen se tourna vers la surveillante pour la remercier de l’avoir aidé. C’était la moindre des choses, même si cela ne lui plaisait guère. Quoique, elle lui était moins horripilante qu’avant leur petite aventure. Il n’aurait jamais cru que la femme était capable de forcer des serrures et il ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu admiratif. Même si cela ne collait pas du tout à son image et la froissait même. Mais personne ne pouvait lire ses pensées, donc il était à l’abri. Personne ne saurait qu’il avait trouvé ça fascinant et même excitant. Cela le sortait de sa routine si barbante, si hypocrite.
- Merci, je n’y serais pas arrivé sans vous.
C’était vrai, il savait le reconnaître, même si cela ne lui plaisait guère. Il avait hérité de la fierté de son père, après tout. Mais bon, il était bon joueur avec les personnes qu’il respectait un minimum. En tout cas, le fils Anderson n’oublierait pas de sitôt cette soirée. Elle resterait gravée dans sa mémoire pendant longtemps et peut-être même qu’il s’essayerait lui-même à cette petite expérience. Il avait retenu l’astuce et cela ne devait pas être bien compliqué... Et il n’était pas obligé d’en parler à quelqu’un ni d’être vu. Enfin, ce n’était pas comme s’il allait devenir un criminel non plus, rassurez-vous.
En tout cas, le temps qui faisait dehors ne l’arrangeait pas. Il allait bien finir par devoir rentrer, mais sous cette pluie il serait vite trempé jusqu’aux os. Sans compter que si en bus il n’habitait pas trop loin, à pieds cela rallongeait considérablement le trajet. Ah, la galère. Le soupir de la surveillante parvint à ses oreilles et il se sentit quelque peu irrité en se sentant visé. Oui, bon, il y avait certes pire dans ce bas monde, merci il était au courant ! Mais vu qu’il ne se plaignait jamais, il pouvait bien le faire de temps en temps, au risque d’exploser un jour ou l’autre à force de contenir toute la pression qu’il ressentait. En tout cas, il devinait aisément que l’employée ne le ramènerait pas chez lui, ce serait trop lui demander.
De plus, il avait cru la voir venir en moto une fois et il n’avait pas spécialement envie de devoir se coller à elle sur le véhicule à deux roues. Ce serait bien trop embrassant, il préférait encore la pluie et la marche forcée. Le garçon leva les yeux au ciel face au sourire hypocrite de la femme et à son message. Il eut juste le temps de marmonner un « au revoir » moins poli qu’à son habitude avant qu’elle ne s’éloigne. L’elfe la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de sa vue avant de soupirer à son tour et de hausser les épaules. Il sortit son portable de sa poche et envoya un sms à sa sœur pour éviter qu’elle ne s’inquiète trop de son retard. Maintenant qu’il y pensait, il aurait pu téléphoner à son frère pour qu’il vienne le chercher, mais Shawn n’avait pas envie de lui faire ce plaisir.
L’aîné Anderson serait bien trop content de venir récupérer son cadet adoré et lui avait eu sa dose d’emmerdes pour la journée. Voir son frangin avec qui il était un peu en froid ne ferait qu’aggraver les choses, même s’il y avait une chance qu’il le croise à la maison. De toute façon, le lycéen n’allait pas rester longtemps debout. Une poignée de fruits rouges – même si sa jumelle allait insister pour qu’il boive une soupe chauve la connaissant -, une douche bien chaude et ensuite au lit. Ce programme lui convenait parfaitement et il avait hâte d’y être. Les mains dans les poches, sa capuche sur la tête, Shawn sortit du bâtiment pour braver la pluie et le froid... Allez, dans moins d’une heure il serait à la maison.
Parfois, les adultes ça craint. Mais les ados aussi.
FIN
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Sujet: Re: Quand remettre un devoir s'avère plus ardu que prévu (PV Garance)
Quand remettre un devoir s'avère plus ardu que prévu (PV Garance)