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(iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes
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Paris-Brest crémeux
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptyDim 26 Aoû 2018 - 19:57

Ce n’est plus de la colère, dans tes yeux, plus vraiment de la peur non plus ;

c’est de la rage,
c’est de la haine et,

et l’espace d’une seconde, c’est moi qui cille, moi qui te lâcherais presque, moi qui — moi, projeté de nouveau dans les souvenirs de cette nuit-là, c’te nuit qui n’était déjà pas bien glorieuse, et que t’as changé en enfer sur terre. C’était rien d’autre qu’une poignée de minutes, pourtant — mais ç’avait le goût du pire.
Un goût d’humiliation ; me rappeler que je ne suis pas grand chose sinon rien, donnée négligeable. Un goût de défaite, d’échec — une saveur aigre qui reste sur le palais, et même encore, des semaines après.

J’en ai pris des coups dans ma vie, pourtant, et des plus ou moins violents, mais ils avaient le mérite d’être un peu plus justifiés, pas accompagnés d’insultes que je ne comprenais pas — des brindilles de tension qui s’enflamment avec l’alcool, après un mot mal placé, un regard de travers, mais c’est réciproque, les causes on les connaît ((l’ego des hommes)).

Mais qu’importe le nombre de coups encaissé, qu’importe le nombre de fois que j’ai vu des poings serrés se lancer vers mon visage — celui-là c’est le tien ;

et j’ai
peur.

Phalanges serrés et yeux fermés, j’attends mais rien ne vient — tes mots entamés et puis plus rien, le silence et l’immobilité, l’air qui crépite. Je papillonne, rouvre les paupières juste à temps pour te voir baisser le poing ; j’accuse le coup, l’humiliation encore, et ton regard glacial ((mauvais)).

C’est moi — c’est moi qui tremble, cette fois.

Et pourtant… Pourtant tu me demandes de te lâcher mais je ne m’exécute pas — c’est l’honneur qui reste à sauver, et cette envie d’te faire payer tous les coups, les ecchymoses, les fêlures, les cicatrices ((est-ce que ça t’fait kiffer d’avoir marqué mon visage à jamais ?)) ; c’est la force de tenir debout, celle de ne pas plier face au bourreau, les point liés mais la tête haute sur l'échafaud.

« Tu m’files la gerbe, Iekazu, je crache, voix basse ((meurtrier)). J’ai jamais… jamais, méprisé quelqu’un autant que toi, avant. »

Le coup part — violent, cette fois, aussi fort que j’en suis capable, poing tremblant.
Crochet dans le bide — morfle.

« S’il existe, ton dieu de pacotille, tu viendras m’tenir compagnie aux Enfers… Et j’t’assure que le purgatoire sera bien tendre comparé à moi. »

J’te lâche — j’ai plus rien à tirer d’toi — et je recule, je contourne les bancs et m’enfuis dans l’air frais du dehors, là où j’n’ai plus à soutenir ton regard, à t’regarder, toi l’mec bien, bien fait, bien portant, bien sapé, si bien né ((oh, si j’savais)). Là où j’peux respirer et m’allumer une clope, t’oublier loin d’ta présence qui m’étouffe, m’oppresse ((ta haine sur ma peau)).

Le dos contre le mur de l’église, sous mes pieds neige tassée qui crisse et glisse — le nuage de fumée se mêle à mon souffle condensé dans la froideur du jour qui s’étire.

Et je pourrais t’oublier ((presque)) ; je crois que je pourrais, mais — il y a cette part de moi, qui serait capable de ne pas bouger d’ici, capable de t’attendre ; cette part de moi qui ne bougera pas d’ici,

cette part de moi
qui t’attend.
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Iekazu Nagai
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptyDim 26 Aoû 2018 - 20:14

PLAY WITH MATCHES, BURN INTO ASHES

Tu crois la voir, sa peur, ses tremblements, tu es à peu près sûr que rien n’est le fruit de ton imagination, de tes fantasmes malsains, que sa frayeur elle est réelle. Et pourtant c’est toi qui as mal, toi qui te retrouves incapable de rendre les coups et qui est, encore, dans l’impossibilité de bouger. Lui, qui te maintient assis, alors qu’il est debout.  

- Tu m’files la gerbe, Iekazu

Tu ne le sais que trop bien. Et ça pourrait te faire marrer, devrait, mais tu n’y arrives pas, le sourire n’est pas là, seulement la colère, au fond de tes pupilles.

- J’ai jamais… jamais, méprisé quelqu’un autant que toi, avant.

Et si seulement, t’étais capable de mieux que de toujours la même chose.

Nouveau coup, plus violent encore. Tu te sens te plier en deux, bras serrant ton ventre tandis que tu grimaces. Et la haine, qui prend le dessus sur tout. T’aimerais qu’il disparaisse, à tout jamais.

Qu’il crève,
dégage définitivement de ta vie après ça,
qu’importe, tant qu’il n’existe plus.

Mais qui donc, Iekazu ?

Il te semble entendre Romeo, mais tu n’écoutes plus. C’est quand tu le sens te lâcher, s’éloigner de toi que tu lèves le regard sur lui, lâche ton ventre alors que tes poings se serre, que tu as le rire faible.

- C’est ça, fais moi le plaisir de partir.

Il y a de nouveau le silence et tu parviens à te détendre, le regard fixé sur le vitrail derrière l’autel. Tu restes là, un petit moment, essayes d’oublier ta honte, celle de la confrontation qui n’aurait pas du se passer ici, et tu fini par te lever, avance en direction de la sortie. Dehors, tu fais quelques pas avant sortir ton mp3, prends le temps d'allumer l’appareil et de mettre les écouteurs dans tes oreilles. Sans remarquer celui derrière toi, disparu de ton esprit.
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptySam 1 Sep 2018 - 22:14

J'aimerais oublier. L'autre nuit, et aujourd'hui — t'oublier toi tout entier. Oublier le rire dans ta voix, le mépris dans tes yeux, et tes coups, et ta lâcheté — tu m'as laissé en pleine nuit sur ce putain de trottoir après m'avoir fracassé la gueule.
C'est quel niveau sur l'échelle de fils de pute, ça ?
Même moi, j'l'aurais pas fait, j'crois — et pourtant, j'suis sûr que t'es bien placé pour affirmer que j'suis pas le plus réglo des types sur terre ou dans cette ville de misère.

J'me dis même que j'aurais bien aimé que tu frappes plus et plus fort, histoire d'me laisser vraiment pour mort — que t'aies ça à porter sur la conscience pour le restant d'tes jours. J's'rais pas crevé en vain, si c'était pour te faire payer — si c'était pour que ton nom et ton reflet deviennent synonymes d'assassin, pour qu'tu gerbes dès que tu regardes tes mains qui m'auraient tué.
J'aurais kiffé le spectacle, six pieds sous terre, bien au chaud en enfer — parce que c'est là que vont les âmes comme la mienne ((pardon — comme les nôtres)), pas vrai ?

Je tire une taffe, j'essaie de penser à autre chose, n'importe quoi — tout ce qui n'est pas toi. Mais tout m'y ramène — au fiel, et à tes yeux si familiers, trop ; comme un sentiment de déjà vu un peu trop entêtant ((tellement que ç'en est agaçant)).
Et j'ai beau consumer ma clope avec la rage et le désespoir d'un forcené, tu ne quittes pas tout à fait mes pensées. Je donne le change, mais au dedans, il n'y a que des idées assassines ; l'envie de te faire ravaler ton sourire et tes sales mots d'enculé — ou de mal baisé. Faut dire, avec ta gueule…

Du bruit, sur ma gauche — j'ai deviné avant même de lever les yeux. Mon regard, sans doute noir, se heurte à ton dos ; j'en déduis que tu ne m'as pas remarqué — le simple constat suffit à m'arracher un sourire ((mauvais)). Il serait encore temps de me faire discret, de te laisser disparaître sans faire plus d'histoires — mais ce serait dommage, pas vrai, de se défiler maintenant.
Alors j'attends — j'attends que tu descendes les marches, écouteurs dans les oreilles, sourd à ma présence, pour t'emboîter le pas. Dernière taffe tirée, le mégot s'en va crépiter dans la neige pour s'y éteindre, et mes yeux courent sur toi, tes cheveux, ta nuque, tes épaules — tant d'ouvertures pour te mettre à terre et te cogner, te surprendre au moins, t'effrayer peut-être ? Je n'en ai pas eu encore assez.
J'veux te pousser à bout, t'inciter au premier coup — que ma conscience soit sauve à l'instant où je te foutrai mon poing dans la gueule.

Trois pas plus loin, j'ai fait mon choix ; je tends la main par dessus ton épaule — hésite, rien qu'une seconde encore. Et puis, ton écouteur dérobé, un « tu permets ? » lancé sans attendre de réponse et que je glisse à mon oreille, moqueur — paris ouverts, je mise sur du classique ou du worship.

Stupeur — je reconnais les accords et les voix, les paroles je pourrais les fredonner tant elles sont familières, et les rifs je les ai déjà joués dans mes instants d'ennui. Clairement le genre de trucs que je pourrais écouter — je genre de bons sons que j'écoute.

« Wow, je lâche, un rien décontenancé — très vite, je me ressaisis, et la raillerie reprends ses droits. C'est pas censuré par l'église, ça ? J'pensais que vous n'aviez le droit qu'à l'Ave Maria… »

Réducteur, moi ?
Ouais, clairement.
Surtout si ça te concerne.
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptyLun 24 Sep 2018 - 12:24

PLAY WITH MATCHES, BURN INTO ASHES

Musique dans tes oreilles, tu parviens à te détendre un peu, à te concentrer sur autre chose que ces retrouvailles qui te laisse un goût amer, une fois de plus. Le regard fixé sur la neige, et ton pied qui vient s’amuser à en dégager un peu, sent quelques cailloux sous ta chaussure. Soupire, la chanson enfin choisi tu songes à te mettre en route, mais d’un coup un contact te brise ton élan, tu sens frissonner de la main près de ton oreille, surprenante, qui vient t’arracher l’un des écouteurs sans même que tu aies le temps de comprendre quoi que ce soit.

- Tu permets ?

Sa voix suffit à comprendre qui est derrière toi, sans même à avoir te retourner, cette idée te soulage, ça t'empêche de le repousser violemment. Mais rapidement, tu tentes de récupérer l’écouteur emprunté à ton insu, lui laisse cependant l’occasion d’écouter un peu.

- Wow

Il y a dans sa voix une surprise que tu ne comprend pas, te fais hausser un sourcil en te décidant à le regarder, la main arrêtée tout près de l’écouteur en attendant la suite.

- C'est pas censuré par l'église, ça ? J'pensais que vous n'aviez le droit qu'à l'Ave Maria…

Tu lâches un regard blasé, récupère sans douceur enfin la partie manquante de ta paire que tu gardes à la main, pour le moment, avance pour remettre entre vous deux de la distance.

- Sérieux, ce cliché… J’aime la musique classique, celle qui a un symbole religieux, et j’adore l’orgue aussi.. Mais pas en dehors d’une église. Déjà parce que tu ne me feras jamais écouter ça en format mp3 dans des écouteurs qui coutent même pas 20 dollars. Et je considère qu’en dehors, tant que ça ne porte pas préjudice à la religion, on a le droit d’écouter ce qu’on veut.

Tu soupires, avance encore et remet ton écouteur. Et t’espères qu’il ne viendra pas t'embêter plus, que tu peux rentrer, enfin.
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptyJeu 6 Juin 2019 - 14:28

Oh, tu m'fais rire – tu parles tellement, t'en dis si long sur toi, t'as pas idée ; depuis le début t'étales une faiblesse que tu confirmes à chaque fois que t'ouvres ta jolie gueule d'enculé, ça m'fait bien marrer j'dois l'avouer. Paraît qu'j'ai l'empathie qu'il faut pour noter ces trucs-là, relever ce qui compte et ce qui blesse dans les mots, les gestes et les non-dits des autres ((en échange de quoi j'suis rien d'autre qu'un livre ouvert, moi aussi, et aux yeux du monde entier)), mais toi – toi, même le plus antipathique de tous saurait déjà où enfoncer l'aiguille pour provoquer la blessure.

Quand même, j't'accorde un point – intérieurement ; compte pas sur moi pour te le préciser quand je t'acquiesce. J'en ai p't'être pas l'air, j'y ai peut-être pas ma place, mais dans les églises j'ai tué pas mal d'heures, silencieux et les yeux fermés. Je n'ai jamais prié aucun dieu, jamais ne serait-ce que cru en l'un d'eux – j'écoutais le silence et les prières du défilé des murmures, des heures durant. j'écoutais les notes graves de l'orgue et les chants de choeur ; dans la foi des autres j'essayais de trouver la mienne, de trouver des réponses que je n'ai jamais eues.
Et, plutôt que d'apprendre à croire, j'ai appris à détester – détester ce dieu prétendûment tout-puissant, mais qui l'avait laissée se tuer ; détester aussi ceux qui croient qu'il les a sauvés ou les sauvera ((et j'trouve ça tellement triste, de croire en un fantasme plutôt que de croire en soi-même, de mettre la moindre réussite sur le compte de la volonté d'un être fictif plutôt que sur celui de son propre travail acharné)).

Et pourtant – pourtant, j'aime les églises, je te l'ai dit, le calme qui y règne m'aide à me recentrer quand je m'égare un peu trop, et l'orgue me fait frémir à chaque fois. Et c'est là-dessus que j'abdique – il est des oeuvres, et celles-ci en sont, que l'on ne peut se permettre de dénaturer sur une bande MP3.

((Mais toi, toi, juste toi et ta jolie gueule de salaud ; est-ce que j'peux la dénaturer sur l'asphalte du pavillon ?))

Tu t'éloignes ((tu me fuis)), et cette-fois je n'hésite pas avant de me lancer à ta poursuite – je te rattrape en trois enjambées et glisse mon bras autour de ton cou ((l'accolade des mecs, mais de ceux qui s'entendent)) pour t'ôter de nouveau ton écouteur tout en te retenant prisonnier.

« Eh, ralentis ! T'es pressé ? »

J'me marre comme à une bonne blague – comme si t'étais un vieil ami, et que j'te chahutais par habitude.

« Pars pas sans m'dire au revoir, Ie', ça s'fait pas, sans déc' ! »

Je glisse ma main libre dans tes cheveux pour les ébouriffer – j'devine d'ici que cette histoire finira mal, mais j'peux pas m'en empêcher.

« J'suis curieux du coup, tiens, tu crois qu'tu pourrais rivaliser sur un blindtest rock ? Ce s'rait marrant, de te trouver un truc de plus pour lequel tu es encore plus mauvais que moi. »

Oh, m'dis pas que t'es surpris – la chute, c'est toujours ce qu'on attend le plus, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes   (iekazu) ♦ play with matches, burn into ashes - Page 2 EmptySam 3 Aoû 2019 - 1:44

PLAY WITH MATCHES, BURN INTO ASHES

Pourvu qu’il te laisse.
Tu as eu de l’espoir, rien qu’un instant, mais très vite il s’évapore quand tu le sens s’approcher dans ton dos, et tu n’as guère le temps de faire quoi que ce soit. Tu te fais retirer ton écouteur, encore, mais cette fois-ci c’est sa main autour de ton cou qui te fais réagir, lâcher une grimace de dégoût. Mais il te bloque, le salaud, t’empêche de bouger, et il faut dire que la surprise te fige un instant, aussi.

- Eh, ralentis ! T'es pressé ? Pars pas sans m'dire au revoir, Ie', ça s'fait pas, sans déc' !

Tu ne comprends pas. Son rire, son attitude tellement étrange à tes yeux, toi qui n’aime pas les interactions sociales. Tu sens l’incompréhension dépasser le dégoût durant quelques secondes. Et puis d’un coup, sa main vient te décoiffer, et tu frissonnes. Tu es totalement choqué de ce geste que tu en oublies qui en est l’auteur, parce que n’importe qui aurait pu te laisser dans l’état de stupeur dont laquelle tu te trouve.

-J'suis curieux du coup, tiens, tu crois qu'tu pourrais rivaliser sur un blindtest rock ? Ce s'rait marrant, de te trouver un truc de plus pour lequel tu es encore plus mauvais que moi.

Tu pourrais remercier son mépris de te faire revenir à la réalité, dans le fond tu te moques de sa moquerie qui ne t'atteint pas vraiment. Tu dégage son bras, avance d’un pas et te retourne d’un coup vers lui pour le repousser sans aucune douceur, tu ne cherches pas cependant à mettre suffisamment de force pour le faire tomber, quand bien même cela aurait pu être drôle. Mais dans l’immédiat, c’est le but de le faire s’éloigner qui te saisis, et tu recules maintenant que c’est fait, le regarde un instant avant de rire. Tu t’amuses, plus que d’être en colère.

- Je crois que tu t’es trompé dans tes propos… Tu voulais dire “de trouver un truc enfin pour lequel tu es encore plus mauvais que moi”, non ? Enfin, si tu as un honneur à laver face moi, pourquoi pas…. Je pourrais même te laisser gagner si tu veux, histoire que tu ne te sentes pas ridicule une fois de plus, je peux bien te faire un cadeau de temps à autres, d’autant plus sur ton domaine. Il ne faudrait pas que tu te tapes la honte.

Tu te rends compte que tu en as trop dis sur ce que tu sais de lui, si il prête attention à tes paroles. Lui qui ne t’as pas vu, ce fameux soir où tu as rencontré celle qui depuis ne quitte pas tes esprits, imbécile que tu es de penser à elle devant la présence du blond. Tu soupires, fais taire tes pensées et recule encore. Et ton regard se fait plus sombre, plus menaçant, quand tu regardes dans les yeux Romeo

- Sérieusement, je le répéterais pas une nouvelle fois: Me touche pas.

Tu mets tes écouteurs dans ta poche, laisse tomber l’objectif de partir avec de la musique dans les oreilles tranquillement. Parce que ses tentatives à ne pas te laisser faire a parvenu à t’en dépiter légèrement, que tu as plutôt envie de le faire déguerpir le premier désormais. Qu’il soit celui qui baisse les armes pour cette fois.
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