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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
les rumeurs


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T O N I G H T ; ((diana))
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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyMar 19 Juin 2018 - 19:22

 
T O N I G H T
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La tape sur l’épaule lui arrache un rire, quoiqu’il soit brièvement surpris — mais pas dérangé — par la familiarité du geste. ç’a un côté naturel et spontané qu’il aime bien, il n’a pas l’impression qu’elle fait semblant face à lui, ni qu’elle réfléchit au moindre de ses gestes pour faire bien. Il ne peut nier — ça lui plaît.

« C'est une longue histoire, mais en résumé mes parents et mon frère travaillaient ici plusieurs mois par an, tandis que moi je voyageais souvent entre la côte Est et Londres et- »

Il hoche la tête, lentement, en avalant une bouffée de nicotine sur la tueuse qu’il tient entre le pouce et l’index — il suit toujours.

« On se voyait très peu alors on a décidé de venir vivre ici, sur le même territoire… Et j'ai un pouvoir, ça a un peu pesé dans la balance. »

Il hausse un sourcil, surpris — il a tendance à oublier, lui, normal, banal, que le monde entier n’est pas ainsi, et qu’Astrophel dans le domaine est une pionnière. Il mène sa vie d’étudiant sans trop se soucier de ce qu’il se passe autour de lui, et toutes les images qu’il voit à la télévision et sur les réseaux sociaux il ne s’y identifie pas. Il a l’impression d’assister aux scènes coupées d’un film de supers héros sorti la semaine dernière, pas à la réalité de la ville dans laquelle il vit — c’est peut-être pour ça que les gens adorent, d’ailleurs. C’est comme un autre monde, dont il ne sait pas grand chose et qu’il ne fréquente que par à-coups, un peu au hasard et à tâtons.

« Attends, attends… un pouvoir ? Sans déc’ ? C’est quoi ? et, euh, donc, ça veut dire que t’étudies à l’Académie ? »

L’Académie, la grande, la belle ; il n’en sait pas grand chose, sinon qu’elle une étape quasi-systématique de toute personne dotée des environs, et qu’on y donne un mélange de cours théoriques classiques et d’autres classes pratiques qui n’ont pour objectif que d’améliorer la maîtrise des pouvoirs. Il sait aussi que les grands sponsors de la ville viennent y recruter leurs têtes d’affiches de demain, depuis que devenir le Joker ou Superman n’est plus qu’un rêve d’enfant mais bien un véritable métier — qui l’eut cru, quelques siècles plus tôt ?

« Et j’ai retenu aussi que tu as un frère. Plus grand ou plus petit ? Il marque une pause, légère transition. J’ai deux petites soeurs. Fin, demi-soeurs, techniquement, mais je t’avoue qu’on s’en fout un peu des nuances. J’ai onze ans de plus que la plus grande, et la plus jeune a trois ans de moins qu’elle. Sachant que je suis tout juste majeur, je te laisse faire le calcul. »

C’est peut-être précisément cette différence d’âge qui lui permet d’être si complice avec ses frangines — Hannah, surtout, parce qu’elle a une compréhension du monde déjà aiguisé pour son âge, et qu’elle est plus extravertie que sa cadette.
Peut-être, aussi, qu’elles ont le souvenir de l’avoir toujours eu dans leur vie au quotidien — elles étaient trop jeunes à l’époque pour se souvenir du temps où il n’était à la maison qu’un week end sur deux et la moitié des vacances, et qu’il vivait le reste du genre chez son père.
S’il se souvient qu’il n’est qu’à moitié du même sang qu’elles,
elles ne le connaissent que comme un frère.
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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyMer 20 Juin 2018 - 5:21



Tonight

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roman x diana



Sérieusement ?
Diana attend quelques secondes qu'il lui donne l'âge de ses petites sœurs, mais puisqu'il ne le fait pas elle se décide à faire le calcul elle-même, comme une grande.

« Elles ont sept et quatre ans ? elle est forte en calcul mental, mais avec l'alcool qu'elle a dans le sang il se pourrait bien qu'elle dise une bêtise alors elle demande, histoire d'être sûre. J'imagine que tu t'entends bien avec elles alors. Les filles sont trop mignonnes à cet âge-là. »

Elles le sont un peu moins avec le temps, quand elles adhèrent au modèle féminin hégémonique en société et qu'elles deviennent belles, fines, faibles en mathématiques, compétitives avec les autres filles mais pas avec les garçons...
Diana remplit certaines de ces cases, mais c'est bien parce qu'elle est née dans une famille plus-ou-moins conservatrice, même si sa mère est plus portée vers les strass et les paillettes que le respect des traditions.

« Pour ce qui est de mon frère, il a quatorze ans. »

Il a quatorze ans mais il en fait plus, parce qu'en tant qu'enfant-star il a dû lui aussi mûrir plus rapidement que les autres enfants de son âge. On pourrait le plaindre, penser qu'il a peu d'amis parce qu'il n'est pas sur la même longueur d'ondes que les autres, mais Diana ne plaint pas son petit frère : s'il est seul c'est parce qu'il n'aime pas les gens.

« Je sais pas si c'est l'adolescence qui le rend chiant, mais on se prend la tête tout le temps. elle lève les yeux rien qu'en y pensant. Tu me diras, au moins on manque pas d'ambiance à la maison... »

Elle a beau se plaindre de son attitude, elle reconnaît qu'il rend l'ambiance un peu moins plate au penthouse. Avec des parents comme les siens -qui se déplacent constamment- Diana est bien contente d'avoir un petit frère avec qui passer le temps quand les jours se font trop longs.

« D'ailleurs j'utilise souvent mon pouvoir sur lui. C'est pratique quand une personne m'embête trop. »

Diana sourit légèrement, une lueur de malice qui illumine soudainement son regard.

« ...Ou n'en dit pas assez à mon goût. »

À ce moment-là, elle décide d'utiliser son pouvoir sur Roman pour lui donner un aperçu de ce qu'elle est capable de faire – contrôler ce qu'il dit.

« Je suis vraiment content d'avoir cette discussion avec toi. »

Moi aussi, tu n'imagines même pas à quel point.


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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyVen 22 Juin 2018 - 12:39

 
T O N I G H T
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Il acquiesce lorsqu’elle demande confirmation — et une nouvelle fois quand elle affirme que les filles sont mignonnes, à cet âge-là. Les choses changent vite, et bientôt on ne les reconnaîtra plus vraiment, ces enfants sages et curieuses. Il se souvient de ses propres années collège, de la façon dont elles vous changent inexorablement, irrémédiablement. Elles vous forgent et vous brisent tout à la fois ; l’enseignement premier n’a pas changé :

boys will be boys and girls will be girls.

S’il a vu les filles changer autour de lui, les pantalons pleins de poussière se changer en jupes légères, les seins s’arrondir et se souligner, les paupières et les bouches en coeur se maquiller, s’il n’est pas inconscient de la pression sociale qui pèse sur les femmes, lui ne l’a pas vécue. Il a appris d’autres mécanismes, enfilé d’autres oeillères : mettre du gel, faire du sport, regarder les filles, et puis être un homme, être fort, savoir serrer les poings, encaisser des coups et les rendre, ne jamais pleurer, ne pas s’attendrir trop longtemps, ne pas tomber amoureux, parce que l’amour c’est pour les pédés. Il a appris les cours d’école, comme tant de monde — il a parfois fait partie de ces harceleurs silencieux, ceux qui observent les brutes martyriser les plus fragiles, sans rire mais sans agir, en se croyant la conscience tranquille parce qu’il ne s’impliquait pour aucun des tiers, réalisant plus tard qu’il aurait été plus homme ainsi plutôt qu’en s’effaçant.

Il se demande, parfois, ce que sont devenus ces autres — ces brutes et ces truands, ces mômes maladroits et silencieux qui avançaient tête baissée dans les couloirs. Il se demande — s’ils sont toujours debouts, si la roue a tourné, si certains paient le poids de leurs erreurs, et si ces autres se sont relevés, plus forts que jamais. Il n’a jamais pu les retrouver sur les réseaux sociaux, pour la plupart ; il n’a retenu presque aucun nom de cette époques qu’il passait à frôler les autres sans vraiment les touchers.

« Pour ce qui est de mon frère, il a quatorze ans. Je sais pas si c'est l'adolescence qui le rend chiant, mais on se prend la tête tout le temps. »

L’âge con.
On aime bien l’oublier, mais l’on y passe tous un jour ou l’autre — on ne s’en rend compte que lorsque nos cadets se retrouvent à notre place, égarés au beau milieu de ces quelques années étranges où l’on est trop grands pour être encore des enfants, trop jeunes encore pour être des adultes. Ce n’est plus de ton âge, et tu comprendras plus tard, l’entre-deux qui dérange et chamboule.
On tend à oublier ce que c’était, ne pas savoir sa place dans les rouages du monde.

« D'ailleurs j'utilise souvent mon pouvoir sur lui. C'est pratique quand une personne m'embête trop. Et elle a ce regard qui s’allume d’une lueur qui l’effraie presque, tant elle lui rappelle Hannah lorsqu’elle prépare un mauvais coup à son encontre. ...Ou n'en dit pas assez à mon goût. »

Il fronce les sourcils sans saisir, tête légèrement inclinée sur le côté, comme un chiot encore un peu pataud qui attendrait de son maître qu’il explicite l’ordre qu’il vient de lui donner. Il hésite puis, comme rien ne vient, il ouvre la bouche, s’apprête à l’interroger — de quoi tu parles ?

« Je suis vraiment content d'avoir cette discussion avec toi. »

... Quoi ?

Il demeure interdit, ne réalise pas tout de suite que c’était sa voix à lui — ses oreilles l’ont saisi, mais pas son cerveau, il lui faut comme une dizaine de secondes pour redémarrer en mode sans échec.

« Je… C’était… »

C’était quoi, ça ?

Il a comme l’impression d’être en train de lutter pour se souvenir d’un rêve qu’il aurait fait la nuit dernière ; cette sensation étrange de connaître les images qui se sont imprimées dans son esprit, mais d’être incapable de les rembobiner, dissimulées derrière un épais rideaux couleur sable.

« Ce n’est pas ce que je… Il réalise qu’il ne risque que de patauger, secoue la tête, désorienté. Je veux dire, je — je passe un bon moment hein, très bon même, mais je… »

Et puis, c’est quelque chose sur le visage de Diana ; il ne sait pas tout à fait si ce sont ses yeux, si c’est son sourire, ou bien les mots qu’elle a prononcés plus tôt — c’est pratique quand une personne m’embête, ou n’en dit pas assez à mon goût — mais la réalisation lui frappe l’esprit comme une gifle, évidente.

« ... C’est toi qui as fait ça ? »

Il lui faut un temps encore, pour saisir vraiment les implications de cette découverte — elle peut contrôler les mots des autres ? Les faire taire, les transformer en mensonges ? Jusqu’à quel point ? à mauvais escient ? — avant d’être capable de parler de nouveau.

« C’est… Merde, c’est trop chelou. Genre, c’est comme si, je sais pas, t’entendais quelqu’un d’autre parler mais avec ta voix pendant que toi tu penses à autre chose. C’est… Euh, inédit ? comme expérience ? Il rit, un peu mal à l’aise, déconcerté. C’est dingue, chaque fois que je crois avoir fait le tour je découvre encore qu’il existe des pouvoirs dont j’aurais jamais envisagé l’existence. »

L’espace de quelques secondes, il se mord l’intérieur de la joue, cherche contenance pour se recentrer et qutter cette impression de demi-sommeil cotonneux infligé par son esprit emmêlé.

« Soit dit en passant, je suis sincèrement content d’avoir cette discussion avec toi… Je crois ? »

Cette fois-ci, au moins, son rire à le mérite d’être bien plus franc.
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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyVen 22 Juin 2018 - 17:59



Tonight

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« C'est toi qui as fait ça ?
Touché. »

Elle laisse éclater un rire léger, à peine désolée, comme une petite fille prise la main dans le sac.
Au fond, elle sait qu'elle n'aurait pas dû utiliser son pouvoir sur Roman –pas contre son gré– mais elle n'a pas pu s'en empêcher. Ça fait beaucoup trop longtemps qu'elle n'a pas contrôlé les mots d'une autre personne, et ça commençait à lui manquer.
A quoi bon avoir un pouvoir si je ne peux pas l'utiliser ?

« Soit dit en passant, je suis sincèrement content d’avoir cette discussion avec toi… Je crois ?
Tu crois ? »

Diana l'interroge du regard quelques secondes, faussement contrariée par la fin de sa phrase.
Elle joue un peu avec lui, elle emmêle volontairement ses pensées, fait un pas vers lui et deux pas en arrière... pas pour l'éloigner, mais parce qu'il a réussi à la mettre à l'aise avec lui. Parce qu'elle est comme ça, Diana : bavarde, spontanée et taquine avec les gens qu'elle apprécie.
Et elle commence à l'apprécier, ce frat boy pas comme les autres.

« Plus sérieusement... Moi aussi, je suis contente de discuter avec toi. »

Plus tôt dans la soirée, c'est l'audace qui l'a poussée à répondre à l'appel de son ami. Sur la piste de danse, c'est l'alcool et l'ambiance générale qui lui ont permis de se lâcher, de réduire la distance entre leurs corps.
Mais maintenant qu'ils sont dans leur petite bulle, elle n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui la met si à l'aise, sur ce qui lui plaît – lui ou l'intérêt qu'il porte à ce qu'elle dit.

« Je m'imaginais pas rencontrer un gars comme toi à cette soirée. »

...Ou alors, c'est peut-être simplement Roman qui lui fait de l'effet.
Elle se met à jouer avec son collier Hermès, légèrement perturbée par ce qu'elle vient d'avouer. D'habitude, il en faut beaucoup plus pour intéresser une fille comme elle – une vraie beauté, une star.

« Un gars sympa, je veux dire. »

Diana se rappelle qu'il ne l'a pas beaucoup flattée, lui, alors elle essaie de se rattraper.


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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyDim 24 Juin 2018 - 0:42

 
T O N I G H T
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« Tu crois ? »

Il ne répond que d’un silence, les bras croisés sur son torse, le dos appuyé contre le rebord de la fenêtre, le sourire espiègle et le sourcil haussé — il a la dégaine du type bien trop fier de sa répartie, qui s’amuse du jeu qui s’est installé entre Diana et lui. C’est si facile, de se laisser simplement porter, d’engager et puis de renvoyer la balle chaque fois qu’elle revient ; de passer de conversations sérieuses à moments d’égarements et de revenir aux instants plus tranquilles. C’est facile d’aimer les rires comme les silences — c’est facile avec elle.

« Plus sérieusement... Moi aussi, je suis contente de discuter avec toi. Je m'imaginais pas rencontrer un gars comme toi à cette soirée.
Un gars comme moi ? »

Ça lui plaît, quelque part, la façon dont elle le dit ; un gars comme toi, ça implique comme une distinction, il y a les autres, et puis il y a toi, il y a ces rapaces trop heureux d’être bien foutus, populaires, souvent friqués, suffisamment de physique et de thunes pour attirer toutes les filles un peu superficielles, ou un peu naïves, qui veulent croire aux jolis mots que leur disent les garçons à l’oreille, et puis il y a toi, comme un ovni dans ce monde-là. Il aime ça — diverger de l’image des salauds qu’ils ont comme tatouée sur leur belle gueule, ses frères de maison grecque.

« Un gars sympa, je veux dire.
Sympa ? il lance, le ton en mimétisme de déception — seulement, ses yeux ne suivent pas la tentative de bluff foireuse. C’est tout ? »

Il esquisse deux pas dans sa direction, l’air de rien, la contourne en la frôlant presque pour se glisser du côté du réfrigérateur de la maison, duquel il tire deux canettes rescapées de limonade fraîche, dont une qu’il tend en direction de Diana — tu veux ?
Le gaz s’échappe lorsqu’il ouvre la sienne, et la première gorgée d’acidité pétillante achève de chasser de sa langue le goût du whisky-coke tiède d’un peu plus tôt, et qui lui restait comme en travers de la gorge.

« J’ai presque envie d’te dire que ces soirées-là sont carrément pas faites pour faire des rencontres pour la vie, si tu vois ce que je veux dire. En général on prétend que les soirées grecques existent pour créer des liens inter-promotions, mais dans les faits, je veux dire, au matin on se souvient rarement du visage de ceux à qui on a parlé dans la nuit. »

Il rit en attrapant l’une des quelques parts de pizza froides qui restent dans les boîtes en carton empilées en bout de table, et mord dedans avec un appétit non simulé — parce qu’il n’a rien mangé depuis ce midi, et qu’il sent l’alcool lui tourner légèrement la tête, maintenant.

« Avant que tu t’inquiètes, il commence, une fois dégluti. Je ne compte pas oublier le tien, de visage. »

C’est le ton de la blague — mais il ne pourrait pas être plus sérieux, sans doute.
Son visage, et son rire, et ses yeux, ses yeux dont il peine à se détacher chaque fois qu’il la regarde ; il se dit qu’elle est belle, c’est plus fort que lui. Il manque presque trahir sa pensée en formulant les mots à voix haute mais se retient de justesse — il se dit que c’est l’alcool qui empiète sur son jeun, alors il arrache un autre morceau de pizza pour éponger l’éthanol et les mots qui lui passent par la tête.
L'image se trouble et il songe à Nina ; son cœur loupe un battement, ses ongles cognent nerveusement contre le métal fin de la canette entre ses doigts. Il ne sait pas bien ce qu'il est en train de faire — mais c'est innocent, pas vrai ?

« Sinon, tu comptes revenir ? Je veux dire, dans nos soirées, ou… ou même juste sur le campus ? On voit souvent des lycéens jaloux de nos espaces verts, alors, je me dis que t’es peut-être de ceux-là… »

Il rit — il rit pour étouffer la question qu’il n’a pas posée ;
est-ce qu’on se reverra, tu crois, après ce soir ?
Ça ne devrait pas l'importer, pas vrai ?
Mais je voudrais que ça ne s'arrête pas qu'à cette nuit.
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« Sympa ? C'est tout ?
Hm-hm. Elle hausse les épaules, l'air de rien. »

C'est déjà pas mal venant d'elle, parce qu'elle n'a pas l'habitude de complimenter les gens, Diana. Elle est douée pour trouver des défauts aux autres, pas des points positifs – comme toute reine du lycée qui se respecte. Et en tant que telle, Diana devrait passer la soirée avec ses copines plutôt qu'avec lui, mais plus le temps passe et plus elle les oublie.
Sorry not sorry, les filles.

« ...En général on prétend que les soirées grecques existent pour créer des liens inter-promotions, mais dans les faits, je veux dire, au matin on se souvient rarement du visage de ceux à qui on a parlé dans la nuit.
Charmant. »

Elle se met à rire, elle aussi, mais un peu nerveusement. Diana ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise aussi franchement les choses, parce qu'elle n'a pas l'habitude de discuter avec des personnes aussi directes que lui. Aussi directes qu'elle.
Au bout d'une minute, elle se dit que ça fait du bien, finalement, de discuter avec un gars qui ne joue pas un rôle pour lui plaire. Ça change des fuckboys du lycée qui sont prêts à tout pour la séduire.

« Avant que tu t’inquiètes, je ne compte pas oublier le tien, de visage.
J'espère ! Tu serais bien le premier à l'oublier. »

Elle déborde d'assurance, Diana. Elle n'a pas honte de dire ce qu'elle pense et elle n'a pas peur de faire fuir certaines personnes – celles qui ne sont pas à l'aise avec son caractère n'ont pas de place dans sa vie, de toute manière. C'est son père qui lui a enseigné ça, un homme extrêmement fier, un Harrington.

« Sinon, tu comptes revenir ? Je veux dire, dans nos soirées, ou… ou même juste sur le campus ? On voit souvent des lycéens jaloux de nos espaces verts, alors, je me dis que t’es peut-être de ceux-là… »

Diana ne peut s'empêcher de sourire, amusée par la façon dont il présente les choses. Tu veux qu'on reste en contact, c'est ça ?

« J'ai passé une bonne soirée alors... elle marque une pause. Sans doute, ouais. Qui sait ? »

Est-ce que ça te plairait ?

« Et puis c'est vrai que j'ai jamais visité de campus universitaire... Je veux dire, pas la journée. Ça doit être impressionnant, non ? »

Elle pose sa canette sur le rebord de la fenêtre, prête à sortir son téléphone de son sac-à-main à tout moment.

« Mais c'est tellement grand que je risque de me perdre. A moins qu'une personne se porte volontaire pour me faire une visite guidée... »

Toi, non ?


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MessageSujet: Re: T O N I G H T ; ((diana))   T O N I G H T ; ((diana)) - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2018 - 18:02

 
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Au sourire qui s’étire sur ses lèvres à elle, et à l’éclat dans ses yeux, il a comme l’impression d’avoir manqué de subtilité — souvent grillé à dix mille, trop maladroit en général pour dissimuler un intérêt ou une attirance, une tendance au livre ouvert pour les autres, parce qu’on ne lui a pas bien appris à mentir autrement que par omission ; s’il parle, alors il ne sait plus rien cacher. Cette fois-ci, visiblement, n’y a pas fait exception.

« J'ai passé une bonne soirée alors... Sans doute, ouais. Qui sait ? »

Et c’est lui, cette fois, qui sourit — un sourire qu’il dissimule derrière la canette qu’il porte à ses lèvres sous prétexte d’y boire, en vérité s’agit juste d’avoir l’air un peu moins con face à l’adolescente.

« Et puis c'est vrai que j'ai jamais visité de campus universitaire... Je veux dire, pas la journée. Ça doit être impressionnant, non ?
Au début, un peu.
Mais c'est tellement grand que je risque de me perdre. »

Il a ce rictus qui trahit le vécu, les premiers jours à se perdre entre les bâtiments et les intersections des couloirs, à ne pas bien mémoriser son emploi du temps ni le numéro des salles, à chaque fois arriver de justesse avant qu’on ne lui claque la porte au nez. Heureusement, il avait rapidement noué des liens avec d’autres gars de sa promo, le genre qui se retrouvaient sur le parking avant les cours pour fumer une dernière clope avant d’aller s’enfermer entre les quatre murs des classes — l’air de rien, il s’était laissé guider, jusqu’à être enfin capable de s’y retrouver par lui-même.
à Astrophel City, tout était décidément plus grand et plus impressionnant.

« A moins qu'une personne se porte volontaire pour me faire une visite guidée... »

Il fronce les sourcils, brièvement, comme incertain de ce qu’elle attend de lui, et il cherche dans son regard à elle, l’espace d’une seconde, la réponse à la question silencieuse qu’il se pose — c’est une invitation ?
Il n’est pas bien sûr d’avoir déchiffré les mots de ses yeux mais, par crainte d’instaurer un malaise à cause d’une hésitation qui prolongerait de trop le silence, il se jette à l’eau — qu’a-t-il à perdre, de toute façon ?

« Ecoute, je finis tôt le mercredi après-midi, et je crois que c’est plutôt commun au lycée d’être libéré aussi, alors, si tu veux… ((il hausse les épaules, se donne un faux-air décontracté, imitation un peu boiteuse de ses collègues fratboys — l’instant d’après, il affiche une risette espiègle.)) Quatre, zéro, un, deux, neuf… »

Il rit quand il la voit se saisir de son portable, mais un peu tard, et tire le sien de sa poche pour le déverrouiller, préparé à un renvoie de balle justifié. Plus lentement, il répète son numéro complet, et enregistre celui de Diana — en nom de contact simple prénom, sobre et classique ; à la vérité il n’y a que peu de surnoms donnés dans son répertoire, il serait capable de s’y perdre lui-même.

« C’est Ash qui sera content, s’il apprend que j’ai réussi à avoir le numéro de la jolie fille aux yeux vairons. »

Il l’a lâché avec un rictus, et sans arrière-pensée, juste pour rire, quand il s’accroche à ses yeux si particulier et qu’il aime déjà tant — il pense sublimes même s’il n’en dit rien. à croire que c’était écrit dès le premier regard échangé, qu’elle serait différente.

« Et toi tu pourras te vanter d’avoir celui d’un étudiant, t’en dis quoi ? Tu vas les rendre vertes de jalousie, tes copines. »

Un rire, encore, et c’est si facile avec elle, d’être à l’aise malgré tout — si facile d’être naturel, sans avoir trop peur d’être déplacé, trop avenant ou trop ennuyant. Du reste, la soirée défile comme elle a commencé — ils parlent et puis le monde autour les bouscule et vient percer la bulle qui semblait jusque là les entourer et les séparer de l’agitation ambiante. Les lycéennes viennent récupérer leur amie en riant, verres de bière à la main, enlèvement programmé qui l’arrache à sa vue, quelque part dans la foule ; et lui se tient planté près du buffet, sa canette à la main, désemparé et le rire nerveux aux lèvres, jusqu’à ce que le bras d’Ash entoure son épaule et le chahute, sans ménagement.

La suite, ce sont les heures de la nuit qui défilent entre jeux d’alcool et cigarettes, paris ridicules, running gags et snaps honteux balancés dans les stories des uns et des autres. passé un énième verre qu’il aura arrêté de compter, Roman oubliera tous des détails qui suivront, des paroles échangées jusqu’à ce que vienne l’aube, ces visages qu’il ne retiendra pas, ces prénoms qu’il n’aura pas demandés.

Mais il se souviendra de Diana et de ses yeux vairons, de son numéro dans son portable et de leur promesse de bientôt — et il aura cette idée entêtante, un peu étrange et un peu ivre, que leurs au revoir qui n'en étaient pas vraiment tenaient quelque chose de leur première minute sans bonsoir ni merci ;

un grand fracas.
code by encrine
hrp // ghuerhgeriuuigrhuighfhuerhureguh. est-ce que c'est assez éloquent ? /OUT j'suis bcp trop in love de ce duo de ce rp et de ceux à venir de dianabb et de ta plume genre jpp c'est trop pour moi et mon petit coeur je fhurhguerhih merci merci merci pour ce complot trop du feu de dieu genre c'est si beau si doux si parfait et si heartbreaking à la fois Cry trop trop trop hâte de la suite qui arrive très très bientôt fhrughriuhi ily si fort Heart
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T O N I G H T ; ((diana))
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