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Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)
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Tenshi A. Miyazaki
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MessageSujet: Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)   Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu) EmptyLun 30 Juil 2018 - 17:49

Rencontre autour d'un café corsé
Tenshi se promenait dans les rues de Astrophel en ce dimanche nuageux. Vêtu d'un kimono traditionnel comme bien souvent, il ignorait les regards curieux que les passants posaient sur lui.

Il était vrai qu'il n'était pas courant de croiser ce type de vêtement - et encore moins des sandales en bois qui résonnaient sur les pavés - en Amérique, mais il n'allait pas renoncer aux traditions de son pays et de son clan pour autant.

Et très franchement, il n'était pas le genre d'homme à se soucier des opinions d'autrui et ça lui était donc égal qu'on le dévisage. Il pensait juste que les habitants de cette ville étaient moins polis que la plupart des japonais qui ne dévisageaient pas les gens comme des bêtes curieuses, mais cela n'avait en vrai pas grande importance.

Le jeune homme jeta un coup d'œil à sa montre pour s'assurer de l'heure. Il n'avait rien de prévu de spécial ce soir, mais il avait encore des évaluations à remplir pour les rendre à ses élèves le lendemain matin. Et même s'il avait fini la majorité d'entre elles, il lui en restait assez pour qu'il fasse attention de prévoir assez de temps pour faire ça bien.

Parce que le japonais attachait beaucoup d'importance à son rôle de professeur et au travail en général. Il se mettait généralement beaucoup la pression et était plus exigent avec lui-même qu'avec n'importe qui. Certains professeurs se contenteraient sans doute d'une note et d'une phrase griffonnée sur les évaluations de leurs élèves, mais Tenshi en faisait toujours plus.

Ecrire un petit pavé sur les performances de chacun de ses élèves en relevant autant leurs erreurs et leurs faiblesses que leurs réussites et leurs progrès lui prenait inévitablement beaucoup de temps.

Mais ça portait ses fruits, vu que plusieurs de ses protégés avait fait déjà des progrès depuis le début des cours. C'était souvent discret, mais leur professeur était assez observateur pour remarquer même le plus infime progrès. Et même s'il n'était pas censé ressentir quoique ce soit, il ne pouvait pas s'empêcher d'être fier d'eux et de lui-même bien que ce soit très subtil et léger comme impression.

Une goutte d'eau lui atterrit sur le nez et il leva les yeux vers le ciel orageux par réflexe. La pluie se mettait à tomber et déjà quelques passants se mettaient à courir pour se mettre à l'abri, sortaient leurs parapluies ou rabattaient leurs capuches sur leur tête.

Tenshi continua de marcher alors qu'il ne semblait nullement gêné par la pluie qui lui tombait dessus et qui trempait fortement son kimono et la veste en cuir qu'il avait enfilé par-dessus en un mélange de tradition et de modernité qui lui allait étrangement bien.

Le japonais ne ressentait rien et ce n'était pas le froid qui commençait à prendre possession de son corps qui allait le déranger. Mais son sens pratique prit néanmoins le dessus au bout d'un moment. Même si ça ne l'embêtait pas de se faire tremper, ses habits risquaient de s'abîmer et son corps finirait sans doute par tomber malade.

Hors, il ne pouvait risquer d'attraper la grippe en début de semaine alors qu'il avait des cours à donner. Sans compter qu'il tenait trop à ses habits malgré le peu de valeur que son clan accordait aux choses physiques pour risquer de devoir les jeter à la poubelle.

C'est pourquoi les yeux noirs se mirent à chercher un abri quelconque avant qu'il ne s'engouffre dans un restaurant proche qu'ils avaient trouvé, après une hésitation de quelques secondes.

L'endroit semblait chaleureux et Tenshi se surprit à apprécier la chaleur qui y régnait. Il n'y avait pas beaucoup de clients à cette heure de la journée même si ça ne tarderait sans doute pas à se remplir vu la pluie qui tombait dehors.

Le jeune homme d'une vingtaine d'années hésita un instant avant d'aller s'asseoir à la première table disponible. Il n'était pas encore tout à fait l'aise en société, aussi bizarre que cela puisse paraître.

Cela faisait plusieurs années qu'il s'était éloigné de son clan et du conditionnement forcé qu'on lui avait imposé, mais être un humain ordinaire lui semblait toujours aussi étrange. Il n'était pas habitué à s'occuper de lui, à ressentir des émotions ou même à être libre.

Mais il avait quand même fait des progrès comme le démontra son ventre qui gargouilla pour lui rappeler qu'il n'avait pas mangé depuis midi. Ah. C'était vrai, le corps humain était censé se nourrir plusieurs fois par jour...

Le professeur attrapa la carte posée sur la table et y jeta un coup d'œil, essayant de deviner ce qui lui ferait plaisir. Il en avait envie, même si les émotions positives étaient les plus dures à sentir pour lui.

Il fit finalement son choix et attendit que le serveur qu'il voyait au comptoir vienne le voir, n'étant pas encore assez à l'aise pour déranger les gens, même quand c'était leur métier. On lui avait bien appris ses leçons, après tout...
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Akainu Nishimura
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MessageSujet: Re: Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)   Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu) EmptyVen 3 Aoû 2018 - 23:52

café corsé
FT. TENSHI
D’une certaine façon, Akainu avait pris goût aux ((rares)) dimanches lors desquels il travaillait. Il n’avait souvent pas grand chose à faire d’autre, sinon attendre et tourner en rond — il trouvait toujours à s’occuper, tôt ou tard, par peur de se replonger dans le dossier de l’affaire de Lorelei, dont il avait soigneusement photocopié toutes les page, sans que l’idée de demander une permission préalable ne lui ait ne serait-ce qu’effleurer l’esprit, mais il préférait lorsqu’il avait un emploi du temps bien défini et moins d’heures à tuer par ses propres moyens.
Et puis, quoique l’on puisse en dire, le temps qu’il donnait au restaurant sur ses weekend avaient cette agréable tendance à arrondir les caisses lorsque l’argent tombait sur son compte

Il était reconnaissant à l’égard de son patron, ce type bourru pour lequel il s’était vite pris d’affection, qui le traitait comme un autre en fermant les yeux sur son passif, lui donnait le même salaire pour le même travail, lui accordait ses pourboires ((fréquents)) et lui avait même dégoté ((plus ou moins — mais ça, il ne le lui dirait jamais)) un stage à mi-temps dans le White Horse prometteur d’une jeune entrepreneuse nouvellement installée ((ou de retour)) en ville.
Alors, d’une certaine façon, Akainu était bien incapable de toute façon de trouver à redire sur les dimanches volés — tout le monde y trouvait son compte.

D’autant plus que la plupart, comme celui-là, s’avéraient plutôt calmes, paisibles ; lorsqu’ils étaient ensoleillés, les Astrophiens préféraient passer leurs dimanches à lézarder sur le sable de Ruiha Beach et, lorsqu’ils étaient pluvieux comme l’était celui-ci, ils demeuraient terrés chez eux, à attendre, maussades, que le ciel se dégage, pour profiter un peu avant que le lundi ((le fameux)) ne vienne les frapper de plein fouet.
Toute la journée, il y avait eu averses et orages quasi continus, bref répits de temps à autres mais qui ne duraient jamais ; sur tous les écrans de télévision alertes en boucle — on craignait une vague de pluie et de grêle soudaine comme la Californie y avait le droit, une année sur trois, dès lors que des vents contraires se disputaient au dessus de leurs têtes. On les avait mis au parfum, bien avant le service de midi — la marche à suivre s’il fallait que les aléas météorologiques fassent des leurs.

Il détacha son regard de l’écran de télévision au dessus du bar, où Miss Météo leur parlait de l’avancée de la tempête en approche, et scanna la carte bancaire qu’on lui tendait pour encaisser les consommations — du coin de l’oeil, il avait vu de nouveaux clients entrer dans l’établissement, mais il attendait le retour de sa collègue qui lui avait confié la caisse, le temps de quelques minutes.

Lorsqu’elle vint récupérer la relève une poignée de secondes plus tard, il contourna le comptoir pour glisser du côté de la salle, relançant l’application synchronisée du restaurant sur son portable pour prendre les commandes — cocher les tables occupées, entrer le chiffre de celle dont il allait prendre la commande à l’instant ((un homme, seul, aux traits typiques qu’il connaissait de son père et dont il avait partiellement hérité, et la tenue atypique qui confirmait les origines lointaines)), redirection rapide sur le menu complet avec barre de recherche rapide, commande classée, hiérarchisée et échelonnée sur les écrans de la cuisine sitôt validée ((la modernité du vingt-troisième siècle bien entamé, et encore, ils étaient en retrait comparé à d’autres enseignes huppées)).

« Bonjour, lança-t-il avec un entrain à peine feint — amabilité, ou première règle d’or du service en salle. Vous avez choisi ? »
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Tenshi A. Miyazaki
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MessageSujet: Re: Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)   Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu) EmptyMar 7 Aoû 2018 - 15:54

Rencontre autour d'un café corsé
Tenshi attendait patiemment sa commande et en profitait pour observer le restaurant. Assez grand puisqu'il s'étendait sur deux étages et possédait une terrasse couverte, il avait une décoration assez chic à la fois ancienne et moderne dont une magnifique tapisserie artistique comme seuls les italiens savaient faire qui s'étendait sur tout un mur.

L'endroit était bien éclairé malgré le mauvais temps et on s'y sentait relativement bien. Du moins, le japonais se surprit à se détendre comme rarement alors qu'il consultait la carte, hésitant sur son choix.

Il finit néanmoins par relever la tête alors qu'un jeune homme aux cheveux d'un étonnant roux flamboyant portant la tenue typique des serveurs s'approchait de sa table. Le nouveau client ne lui rendit pas son sourire, mais ce n'était pas par manque de politesse comme le montra son léger signe de tête. Toujours une question d'absence des habitudes les plus courantes pourtant...

- Bonjour, répondit-il d'un ton posé et sans réelle émotion apparente. J'ai effectivement choisi. Je vais prendre un expresso avec une Sfogliatella je vous prie.

Il n'ajouta rien d'autre, n'étant pas à son aise avec les relations sociales, mais son regard s'arrêta sur la petite plaque métallique que chaque serveur accrochait à sa chemise pour s'identifier. Sur celle de son serveur le prénom " Nino " s'y lisait en grand et Tenshi se surprit à esquisser un sourire.

Pas forcément moqueur, il ne se le permettrait pas avec un inconnu, mais amusé très certainement. Il n'y avait pas forcément une raison particulière, si ce n'était que ce nom mignon ne collait pas trop à l'image de l'homme en face de lui...

Néanmoins, Tenshi ne fit aucune remarque et laissa plutôt son regard dériver machinalement vers les fenêtres pour voir l'orage qui sévissait dehors. Il fronça les sourcils en devinant que ça s'était renforcé depuis son arrivée au restaurant et se demanda s'il allait pouvoir rentrer chez lui finir ses copies avant cette nuit...

Apparemment, c'était mal parti et il grimaça légèrement, agacé par ce coup du sort ou plutôt de Dame Nature. Sans faire attention, il exprima ses fugaces sentiments à voix haute en direction du serveur qui n'avait toujours pas bougé.

- On dirait bien que c'est un sacré orage... Il ne manquait plus que ça.

Tenshi retint un soupir, conscient de s'être déjà trop révélé - il n'était pas sûr d'apprécier la vulnérabilité qu'il offrait quand il s'ouvrait au monde et aux autres - et prit le journal italien écrit néanmoins en anglais posé sur la table par un ancien client, sans doute comme pour signifier poliment au serveur qu'ils en avaient fini.

Ouais, les relations sociales, ce n'était vraiment pas son truc pour l'instant, pardonnez-lui...

Et pendant ce temps les nuages noirs s'assombrissaient encore alors que la pluie et le vent se renforçaient. Pour le moment, cependant, personne ne semblait avoir conscience qu'une tempête approchait à grand pas...
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Akainu Nishimura
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MessageSujet: Re: Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)   Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu) EmptySam 1 Sep 2018 - 11:54

café corsé
FT. TENSHI
L'onglet des boissons — expresso ; celui des pâtisseries — sfogliatella. Il avait rapidement pris l'habitude de naviguer entre les différents menus, l'espace carte et commande, et même la zone de paiement qui était encore en bêta sur l'application, et à laquelle il avait tendance à préférer la bonne vieille méthode du paiement en caisse. En temps réel, il avait accès aux stocks prêts au service et à tout ce que l'on préparait en ce moment en cuisines — et les cartes affichées aux murs sur des écrans qui se confondaient avec les murs se mettaient à jour automatiquement, à contrario des versions imprimées qui trônaient sur les tables, un peu désuètes, mais auxquelles son patron tenait. Le restaurant tout entier était agencé selon cet assemblage de moderne et d'ancien, d'hyperconnecté et d'obsolète — c'était là, en vérité, tout le charme de l'établissement, et Akainu ((ou Nino, comme on aimait à le charrier, ici)) songeait souvent qu'il n'aurait pu tomber mieux, qu'il n'aurait jamais tant aimé ce qu'il faisait si ç'avait été ailleurs qu'ici.

« On dirait bien que c'est un sacré orage... Il ne manquait plus que ça.
Ils annoncent bien pire pour le reste de la soirée, répondit-il machinalement, dans un haussement d'épaules — de la météo, il en avait déjà par dessus la tête. »

Il s'éclipsa ensuite pour prendre commande à d'autres tables, en salle comme en terrasse couverte, avant de retourner au comptoir, là où sa collègue avait préparé un plateau de boissons fraîches qu'il alla porter à un groupe d'étudiants qui bavardaient gaiement, portables posés sur la table et sacoches aux pieds.
Il entendit alors la notification familière, et jeta un oeil rapide, habitué, sur l'écran du portable connecté.

✓ 18 Exp. + Sfogl.

Quelques instants plus tard, plateau en équilibre dans la paume de sa main, il déposait sur la table de son client tasse, sucre, pâtisserie et serviette, le tout accompagné d'une coupelle et de la note.

« Désirez-vous autre chose ? »

Il attendit qu'on le congédie pour s'éloigner, jetant un coup d'oeil à la baie vitrée contre laquelle la pluie redoublait désormais de violence.

« Nino, lança tout à coup sa collègue, attirant son attention en direction de la caisse. Fais rentrer ceux qui sont en terrasse, ça arrive en plein sur nous. »

Il acquiesça et s'exécuta, glissant vers l'espace couvert, protégé du vent et de la pluie, joliment aménagé à la façon d'un patio, de l'extérieur — il n'y avait que trois tables occupées, par un couple, une jeune cadre et trois lycéens, qu'il s'empressa de diriger calmement vers l'intérieur. Lorsqu'il rentra à leur suite, après s'être assuré qu'aucun client n'avait échappé à son attention, Aubree était déjà en train de donner les directives — répéter à la salle entière ce qu'on ne cessait de leur rabâcher depuis le matin.

« Au vu des conditions météorologiques dont on nous informe depuis des heures, avec risques de grêle et interruption des transports en commun voire de la circulation en général, nous avons reçu l'ordre de garder tous nos clients en sécurité à l'intérieur des bâtiments.
Nous n'autoriserons donc aucune sortie tant que miss météo ne nous aura pas informés qu'il n'y a plus aucun risque, intervint Akainu, prenant la relève. Nous vous invitons également à vous éloigner des fenêtres, par mesure de sûreté. Si vous avez besoin d'appeler ou d'envoyer des messages, faîtes le dès maintenant, que les lignes ne soient pas saturées plus tard en cas d'urgence. »

Il échangea un regard entendu avec Aubree — si les discours avaient été maintes fois répétés jusqu'à les connaître par coeur, la pratique était autre. La dernière fois qu'une tempête pareille s'était abattue sur la Californie, lui ressassait entre les murs gris de la prison, loin de la côte. Le boucan du tonnerre et les rugissements de l'océan lui étaient parvenus, mais de si loin qu'il aurait tout aussi bien pu les imaginer — rendu fou par le béton et les verrous.

Se perchant sur l'un des tabourets haut perché du comptoir, il étouffa un soupir et attrapa son smartphone pour pianoter sur l'écran, fouillant sa liste de contacts jusqu'aux F — comme Frangin.

Coincé au restau à cause de la météo, tqt pas on est en sécurité
Jsp quand je rentre te tiens au courant
Fais attention à toi

Il pressa « envoyer » puis rangea son portable dans sa poche, laissant son regard se perdre sur l'extérieur, au delà des vitres, où le monde s'était assombri si vite qu'il ne l'avait pas remarqué avant. Soupir, encore — si ces semblants d'ouragans ne l'inquiétaient pas, ils l'ennuyaient, à chambouler tous ses projets.

Et voilà que les plafonniers, au fil des minutes qui défilaient, se mirent à clignoter, victimes de baisses de tension au gré des bourrasques et des éclairs.

Visiblement, ils n'étaient pas prêts à rentrer chez eux — l'autre avait raison ; il ne manquait plus que ça.
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MessageSujet: Re: Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu)   Rencontre autour d'un café corsé (PV Akainu) EmptyDim 16 Sep 2018 - 23:09

Rencontre autour d'un café corsé
Tenshi haussa simplement un sourcil à la remarque du serveur. Il ne s'était pas vraiment intéressé à la météo aujourd'hui, comme pour les autres jours d'ailleurs. Surfer sur internet ou regarder la télé, ce n'était pas vraiment son truc.

Mais visiblement il aurait peut-être dû. C'était bien sa veine de se prendre un orage voir pire dans la gueule alors qu'il devait rentrer tôt pour travailler. A tous les coups il allait se retrouver coincé ici toute la soirée...

... Ne parlons pas de malheur.

- Oh, se contenta-il donc de dire, ne sachant pas quoi ajouter de vraiment utile.

Il regarda le serveur s'éloigner avec sa commande avant de hausser les épaules et de patienter en lisant le journal d'un air désintéressé, ne s'occupant que par principe et non par véritable intérêt.

Les membres de son clan apprenaient à se contenter de peu et l'ennui ne faisait pas vraiment parti du vocabulaire de son japonais. Pourtant, il avait appris à force de côtoyer des êtres humains " normaux " à toujours avoir une occupation. Et c'était presque devenu un réflexe aujourd'hui.

Oublier les valeurs et les coutumes de son clan lui faisait un peu peur, mais en même temps ils n'étaient pas dans une civilisation archaïque et c'était encore plus flagrant à Astrophel que dans la campagne de Kyoto.

Le serveur revint bientôt avec sa commande et Tenshi releva les yeux de son journal pour l'observer en silence déposer les différents éléments de la commande, esquissant un sourire satisfait devant la tasse de café fumante. Après sa dure journée, ce serait réconfortant de savourer la boisson chaude.

- Merci bien. Vous pouvez reprendre le sucre, je n'en prends pas. Et non, merci, ça ira comme ça.

Le jeune homme regarda de nouveau le serveur s'éloigner d'un air indifférent avant de porter la tasse à ses lèvres et de boire une gorgée en se délectant de l'amertume et de la chaleur de la boisson brûlante.

Il jeta ensuite un coup d'œil vers la fenêtre pour constater que le garçon de café avait apparemment raison. Le temps semblait se gâter et pas qu'un peu. Soupirant, le professeur dit mentalement adieu à son programme et noya son agacement dans une nouvelle gorgée de café et un morceau de pâtisserie italienne encore chaude.

Du coin de l'œil, il aperçut le serveur sortir rapidement dehors pour se rendre sur la terrasse et fronça légèrement les sourcils. Le mauvais temps était-il tel que le café prenait des précautions pour protéger ses clients ?

Vu que ceux de la terrasse rentrèrent juste après suivi du serveur qui ferma soigneusement la porte, c'était apparemment le cas. Tenshi claqua discrètement de la langue, agacé par ce retournement de situation.

Le temps n'allait visiblement pas se calmer d'ici à ce qu'il finisse tranquillement de boire et de manger. Il pouvait vraiment dire adieu à sa soirée et sa paperasse, ce qui voulait dire qu'il devrait soit s'en occuper tard ce soir - dieu seul savait à quelle heure il rentrerait - soit très tôt demain matin.

Tss. Pour quelqu'un d'aussi organisé que lui, s'y prendre à la dernière minute comme ça était sacrément prise de tête. Comme s'il n'avait pas assez à faire avec son travail dans des circonstances ordinaires.

La météo n'était vraiment pas son amie.

Le jeune homme secoua la tête et essaya de calmer les noirs sentiments qui montaient en lui gentiment. Ce n'était pas très compliqué de calfeutrer ses émotions et les rares signes qui prouvaient son état mental disparurent bien vite. Son visage redevenant également complètement lisse.

Écoutant soigneusement d'une oreille les directives de la serveuse collègue du " sien " sans en avoir vraiment l'air, Tenshi tourna une page du journal sans vraiment lire ce qui s'y trouvait. Il n'aimait simplement pas attirer l'attention en ayant l'air d'observer les gens.

Il releva cependant la tête en entendant le roux qui s'occupait de lui. Les fenêtres... Il ne pensait pas être trop proche d'elles, mais il préféra vérifier une nouvelle fois la distance par principe de précaution et par désir d'éviter que les serveurs ne viennent l'embêter et lui dire de le faire au cas où il était trop près.

Jugeant que c'était bon, il haussa une nouvelle fois nonchalamment les épaules avant de se fixer un peu bêtement ses mains. Un appel... Devait-il appeler quelqu'un ? Personne ne l'attendait chez lui, mais peut-être devait-il rassurer sa mère... Ou ses collègues... ses rares amis...

Rah, il ne s'y connaissait pas assez en relations sociales pour savoir qui il devait prévenir dans ces circonstances ou qui pouvait s'inquiéter pour lui. Ce n'était pas non plus un ouragan, si ?

Le japonais grimaça, clairement perdu avec ce genre de questions. C'était idiot, c'était basique et pourtant il était incapable de savoir qui il devait prévenir ou non. Il n'avait pas envie de se ridiculiser en prévenant les gens pour des prunes. Mais en même temps il n'avait pas envie qu'on s'inquiète pour lui.

Après quelques secondes d'hésitation, il décida de ne prévenir que sa mère en lui envoyant un rapide sms. Il n'était pas très à l'aise non plus avec la technologie même s'il en connaissait les bases.

Il ne préviendrait ses collègues que s'il ne pouvait pas aller à l'Académie demain et c'était exagéré de le penser pour l'heure. Quant à ses amis... Certains faisaient partis des dits collègues et les autres... Bah, ils savaient qu'il était un grand garçon, n'est-ce pas ? Et puis ce n'était pas non plus comme s'ils étaient plus nombreux que les doigts d'une main.

... Et encore pas sûr qu'ils atteignent les doigts d'une main tout bien réfléchi.

Un sourire moitié amusé moitié amer - quand je vous dis que les relations sociales et lui ça faisait deux - atterrit sur ses lèvres alors qu'il finissait son café. Peut-être qu'il allait en commander un deuxième si ça continuait. Ou même plusieurs. Apparemment, ils allaient rester coincés ici un moment.

Tenshi leva alors la tête vers le plafond et fronça les sourcils en voyant les lampes clignoter, preuve de l'agitation du temps. Il hésita alors, puis regrettant mentalement son éducation - ou pas - il se leva pour se diriger tranquillement d'un pas assuré vers le serveur assis sur le tabouret de bar.

- Est-ce que je peux vous aider de quelque manière que ce soit ?

Sa bonne éducation l'empêchait de rester assis sans rien faire dans une telle situation, même si ce n'était pas non plus la fin du monde. Du moins espérons-le. Mais en tout cas, il ne pouvait pas rester serein en continuant de déguster son café et sa pâtisserie alors que des choses devaient sûrement être faites pour éviter divers problèmes et catastrophes.
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