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Le PDG de la X-TREM Factory entretiendrait une relation des plus intenses avec sa vice-présidente. On espère que ce n’est pas cette affaire qui a distrait l’ancien Phoenix de son travail et qui a entraîné un manque de sécurité lors de la dernière conférence de presse de l’entreprise où à eu lieu une explosion causant la mort d’un de ses haut-gradés...
Le mystérieux « Mist » dont l’apparition soudaine a récemment secoué la ville serait en fait une association de trolls désoeuvrés voulant profiter de la panique des récents attentats pour gagner plus de popularité sur les réseaux sociaux.
Il paraîtrait que le fondateur de la ville Edward Astrophel aurait été le descendant direct de Diogène, le philosophe grec qui vivait dans un tonneau. Incroyable !
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crashing // Arthur
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X-Trem Factory (médecin)
Camilia Roxvenssy
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X-Trem Factory (médecin)
MessageSujet: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyLun 22 Oct 2018 - 13:52

CRASHING
camilia & arthur




Camilia était émue, comme chaque fois qu'un sourire fleurissait sur le faciès rassuré d'un de ses héros. Elle aimait les voir s'endormir, elle aimait entendre glisser sur leurs lèvres des remerciements murmurés dans un râle de fatigue lourd et paisible, elle aimait sentir l'apaisement au fond de leurs sanglots relâchés, elle aimait les voir pleurer ou rire, elle aimait les voir vivre.

Ce jour-là, sa mission avait été accomplie, et elle avait marché d'un pas rapide au travers des couloirs, l'air serein et victorieux, apaisée par empathie des soulagements qu'elle avait prodigué, accompagnée de Jango qui semblait aussi heureux qu'elle. Comme à chaque fin de mission, elle avait rempli son carnet de bord et fait signer chaque membre de la boîte qui avait aidé à son accomplissement ; ça avait l'air d'une obsession, pour certains – mais chacun de ses partenaires avait toujours signé avec entrain les pages de son bouquin, et ça l'avait toujours remplie de joie.

Elle avait accéléré le pas jusqu'aux ascenseurs, le livre fermé entre les mains. Elle voulu lever sa voix pour demander à celui qui venait d'entrer de retenir les portes, mais elle n'eut pas la force de parler.
Et puis devant les baies vitrées son pas se figea, et son cœur la fit souffrir, les portes de l'ascenseur s'étaient refermées sans elle, mais elle n'y accorda plus la moindre importance. Jango deux mètres plus loin s'était arrêté, s'était retourné, s'était assis. Elle lâcha son livre qui tomba au sol en un bruit sourd.

Aux terrasses de l'autre côté de la porte vitrée qui, à moitié ouverte, laissait passer un léger courant d'air dans les couloirs, il y avait une silhouette qui lui fit tourner la tête. Ses mains s'étaient mises à trembler, et au bord de ses lèvres entre-ouvertes, les mots s'étaient perdus.

Lorsqu'il se retourna pour la contempler, son monde s'effondra.

Des douleurs avaient pris son crâne et figeaient ses membres, des angoisses s'étaient mises à noyer son palpitant qui menaçait de crever sous la pression immense qui l'acculait si soudainement. Dans ses oreilles résonnèrent des cris et des voix, des rires et des larmes. Dans ses souvenirs elle ne parvint plus à définir ceux qui étaient vrais de ceux qu'elle avait rêvé, construit de son inconscient froissé.

Elle allait tomber, ses jambes commençaient à la trahir.
Elle avait ravalé sa salive et concentré toute son énergie à ne pas s'effondrer.

Un sourire était né au bord de ses lèvres.

Les sentiments qui se débattaient en sa poitrine ne faisaient plus sens. Les angoisses n'avaient pas lieu d'être ; aucun souvenir si effrayant n'était rattaché à lui ; d'où venaient ces cris, d'où venaient ces larmes ?
Ses yeux étaient devenus humides, et elle ne sut définir si elle était heureuse ou si elle avait peur.
Nerveusement, un rire s'échappa d'elle comme un sanglot.

Arthur..

Sa voix s'était libérée.
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Arthur Cavendish
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyLun 22 Oct 2018 - 16:45

The Way I Love You
Camilia & Arthur

Depuis son arrivée au sein d’X-Trem Factory, Arthur s’était noyé dans le travail, au point de ne pas connaître la ville en dehors de son trajet quotidien.
Un droit qu’il ne s’octroyait pas encore, tant le poids de ses pêchés écrasait encore ses épaules chargées.
La culpabilité le ronge.
Les remords l’accablent.
Et il ne faisait rien pour améliorer sa condition – une punition qu’il acceptait volontiers, puisqu’il n’avait plus rien à perdre.

Andre était l’une des seules personnes à le considérer, depuis ses entrevues avec le PDG.
L’un des rares à apprivoiser un mutisme permanent, sa manie du pessimisme et sa tendance à s’effacer, malgré les quelques sourires qu’il laissait s’échapper ici ou là.

Et il tourne la tête, alors qu’il fume une cigarette avec le bras droit de Maxence sur la terrasse encombrée du bâtiment d-XTF – cette voix qui l’appelle, toutes les nuits dans ses songes ; celle qui lui guide ses pas malgré l’absence.
Celle qui s’échappe d’un visage juvénile et de lèvres rosées ; celle qui provient de la seule femme qu’il ait jamais aimée.

Celle qui se tient à quelques mètres de lui, avec pour seule barrière de grandes baies vitrées.

Ses mains n’osent pas activer la porte-fenêtre le séparant – encore de Camilia.
Elle pouvait se briser.
Disparaître encore une fois.
Le laisser là pour mort et ne lui remettre en héritage que des non-dits, des douceurs étouffées et des sanglots au creux de la gorge, ceux qui finissent de le faire mourir.

Pourtant, sa voix qui s’étrangle le ramène une fois encore vers elle.
Il avance doucement.
Avec une précaution exceptionnelle, il redoutait le moindre mouvement qui aurait rompu cette vision divine, pour le ramener à sa réalité qui le condamnait tous les jours.

Il pose une main sur la surface de verre, à hauteur du visage de Camilia, sent son propre souffle se tordre, ses jambes se dérober, tout son être suffoquer.

—  Camilia ?

Une voix qui s’évanouit, comme la dernière fois.
Ce qui l’étreint d’autant plus est cette rancœur, cette haine, cette culpabilité, tout ce qui l’envahit chaque jour mais qu’il ne lit pas dans son regard si pur.

— Tu… Qu’est-ce que tu fais là ?

Ici.
Près de moi.
En vie.
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Camilia Roxvenssy
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyJeu 25 Oct 2018 - 17:47

CRASHING
camilia & arthur




Camilia ne s'était jamais sentie si loin de lui que depuis la seconde où leurs regards s'étaient attrapés. La baie vitrée avait des allures de malédiction. Elle avait fait un pas en avant, appelée par son nom. Ses jambes avaient menacé de la faire s'écrouler mais elle n'y accorda aucune pensée. Chaque seconde lui avait paru durer une éternité, et chacune d'elle avait eu l'effet d'un coup qu'on lui aurait asséné.

Pourquoi était-elle si fragile ?
Tous ses sens hurlaient au danger comme si son corps s'attendait à mourir à nouveau.
Son esprit, lui, avait tant occulté qu'aucun souvenirs ne voulait le justifier.

Alors elle avait ri, d'un rire fébrile et court, qui avait soufflé entre ses lèvres dans un gloussement pratiquement inaudible. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils plus vus ? Comment s'étaient-ils quitté, déjà ? S'étaient-ils quitté ? Elle ne l'avait plus vu depuis..

Depuis ?

Tu n'es pas content de me voir ?

Sa voix avait fini par se briser à nouveau et dans une moue amère, elle baissa les yeux et se mordit le bord de ses lèvres. Elle se sentit honteuse, tout à coup, de lui montrer à quel point elle était toujours faible ; et son état n'avait fait que décliner jusque là.

Elle aurait aimé le rendre plus fier que ça.
Alors elle se ressaisissa et releva la tête dans un sourire heureux, partant le rejoindre de l'autre côté de la vitre en la faisant coulisser d'une main décidée.

Elle s'était plantée devant lui. Il n'était pas si grand dans ses souvenirs. Peut-être que c'était juste qu'il l'intimidait un peu plus, maintenant.
Et ses jambes lui hurlaient encore de le fuir.

Je suis née ici, tu te souviens ?

C'était plutôt à elle de demander ce qu'il faisait là.

Je n'ai plus eu de tes nouvelles, j'ai essayé de t'envoyer un message avant mon départ mais le numéro n'était plus attribué et...

Elle baissa les yeux. Peut-être qu'il ne voulait plus la voir ?

Ah...

Elle se sentit bête.

Désolée.

Elle avait murmuré car sa voix s'était enfuie à nouveau, et elle ravala ses paroles ; recula d'un pas.
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyJeu 25 Oct 2018 - 21:26

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— Bien sûr que si !
L'éclat de sa voix s'était réveillée, comme la crainte de la perdre de nouveau refit surface en écoutant ses paroles qui s'évanouissaient.
Comme une bougie qui vacille.
Comme la lumière qu'elle était dans sa vie et qu'il avait étreint trop fort - jusqu'à l'éteindre elle toute entière entre ses mains.

Et il est là, idiot.
À ne plus savoir quoi dire devant celle qu'il n'espérait plus revoir qu'au travers de ses songes perpétuels. À agiter ses doigts nerveusement, se questionner sur quoi faire, s'il fallait la serrer dans ses bras - prendre le risque de tout perdre - ou lui dire, lui avouer, l'implorer de le pardonner pour ce qu'il lui avait fait, il y a déjà plusieurs mois.

Il est là, là où il a toujours voulu être depuis son entrée à l'université, depuis sa rencontre avec elle, depuis le jour où tout avait dérapé.
Près d'elle, à sentir encore sa chaleur sans même la toucher, à la désirer encore et encore - juste pour son sourire.

— C'est juste que...

C'était comme sortir d'un cauchemar qu'il avait lui même engendré - elle vivante, à lui insuffler une vie qu'il n'avait plus. Il baisse les yeux, lui renvoie ses inquiétudes, hésite.
Et lui sourit.
Ils ne se comprenaient que comme ça de toute manière.

— Je ne pensais pas te revoir.

À son regard qui cherche des réponses aux questions qu'elle n'osait pas formuler - il le savait - il se reprit, sans ciller.

— Pas ici.

Plus jamais.

Sa gorge se serre, et pour se rassurer, finalement, pour répondre au pas qu'elle avait fait vers lui, il ose.
Il ose tendre sa main vers elle, venir chercher la sienne, étreindre ses petits doigts et les envelopper entre les siennes - comme ils ne l'avaient jamais fait auparavant.

—  Tu m'as tellement manqué que je n'espérais plus te revoir.

Il s'est trahi, à être trop honnête.
Son visage se tord sous les émotions qu'il refoule - ses paupières clignent plus fort pour laisser choir les larmes qu'il ne voulait pas lui avouer.

— Tu t'es installée ici, alors ?

Et tu risques ta vie, aussi ?
Et c'était trop faux.
Trop stupide.
De ne plus savoir quoi dire à celle qui était toute sa vie à lui.
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyVen 26 Oct 2018 - 2:50

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Camilia n'avait jamais été bête, ou aveugle. Dans les yeux de Arthur se débattaient des démons plus grands qu'ils ne l'étaient la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Quand était-ce, déjà ?

Elle s'était remise à respirer, comme si le temps s'était arrêté jusque là, lorsqu'il la rassura. Bien sûr que si, avait-il dit ; et il l'avait libérée des murmures assassins qui s'étaient mis à ronger son âme.

Ainsi proches, elle avait l'impression que son coeur allait lâcher tant il massacrait sa poitrine. Et chaque mot qu'il osait prononcer lui parut un peu plus creuser en elle.

Elle se sentait bête, à sourire, à lui dire avec les yeux comme elle se sentait ;
toutes ses émotions qui se débattaient.

Il finit de l'achever en attrapant ses doigts.

Oui, et puis je travaille ici. Enfin, normalement je suis sur le terrain, mais là je devais aller voir Monsieur Holmes, et...

Quelque chose n'allait pas. Elle s'arrêta net, et perdit son sourire.
Elle était heureuse de le revoir. Il était heureux de la revoir. Alors quel était le problème ?
Camilia était toujours trop honnête.

Pourquoi tu n'as pas répondu à mes appels ?

D'où venaient les angoisses qui lui criaient de partir ?

Pourquoi on est comme ça, maintenant ? Et pourquoi tu es là, toi ?

Les escaliers glissants vers les enfers.
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptySam 10 Nov 2018 - 23:40

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En face d'elle, il n'était plus rien.
Dans le clair de ses yeux, le spleen de leurs souvenirs lui revenait en pleine gueule, et il se trouva muet quand elle lui posa les questions - comme des évidences.

— Tu ne te rappelles de rien ?

Déjà, il se trahissait.
Mais l'idée de lui mentir lui aurait arraché le coeur.

— Tu me dis ça comme si c'était normal.

Arthur a l'âme qui pleure, malgré les paroles dures qu'il venait d'asséner à Camilia. Sa douce, sa chère, sa tendre Camilia.
À l'instant même où sa voix baissa, ses sourcils s'étaient froncé et il s'en voulait d'avoir dit des choses qui allaient forcément la culpabiliser.

— Pouquoi tes cheveux sont devenus blancs ?

À cause de moi.

—  Pourquoi tu es là, et pas en Irlande ?

À cause de moi.

— Pourquoi tu me poses toutes ces questions là, précisément ?

À cause de moi.
Et finalement, la culpabilité qui résonne en lui déborde sur ces lèvres, qui dessinent les mots qui l'assassinent et qui l'accablent sur ses lèvres, à moitié closes, maintenant que le mal était fait.

— Je suis désolé.

Malgré sa main qui avait failli caresser la joue de Camilia, il s'était ravisé, et avait simplement baissé la tête, interdit, devant la candeur encore spontanée de la Roxvenssy.
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyVen 16 Nov 2018 - 14:12

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Tu ne te rappelles de rien ?

Quelque chose de froid avait couru le long de sa colonne vertébrale, dans sa nuque, à ses hanches. Quelque chose de glacial, d'effrayant, d'angoissant. Ses souvenirs lui mentaient.

Tu me dis ça comme si c'était normal.

Elle avait senti les fissures à l'intérieur de son être. Elles grandissaient encore. Il les creusait.

Pourquoi tes cheveux sont devenus blancs ?
Je-

Pourquoi tu ne réponds pas à mes questions, toi ?
Elle perdait pied.

Pourquoi tu es là, et pas en Irlande ? Pourquoi tu me poses ces questions-là, précisément ?

Son cœur massacrait sa poitrine, et elle avait la tête qui lui faisait mal, les migraines qui lui prenaient, sa vision qui se troublait. Elle s'était renfermée, les épaules en retrait et le visage qui se baissait. Un tremblement fin avait pris le bout de ses doigts, et s'était emparé doucement de ses mains. Elle avait croisé les bras contre elle-même, comme pour se protéger de devenir vulnérable.

Son regard chercha un point auquel se raccrocher, quoi que ce soit, mais tout était flou et lui semblait lointain. La fièvre commençait à lui monter et son souffle se perdait entre ses lèvres, rapide, puis inexistant, rapide, puis inexistant. Un son, comme une plainte, pratiquement silencieuse, s'était échappé d'elle, témoignant de son état chaotique.

Puis la voix de Arthur la ramena brutalement à la réalité.

Je suis désolé.
Non !

Sa voix avait été forte, plus que jamais elle ne l'avait été ces derniers mois. Elle pensait que son cœur allait se déchirer tant il lui faisait mal. Une de ses mains était montée à ses yeux, les mâchoires serrées pour ne pas laisser échapper ses larmes.

Que lui arrivait-il ? Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Elle devrait être heureuse, pas vrai ? Elle avait murmuré,

C'est moi qui suis désolée.

Sa main était montée à son front, et elle avait soupiré, reprenant doucement le contrôle de son corps qui lui désobéissait tant. Puis elle avait essuyé la seule larme qui avait osé s'échapper.

Je comprends pas, Arthur. Ce jour-là, je sais pas ce qu'il s'est passé et..

Elle avait serré les dents. Elle n'avait jamais osé prononcer ces mots,

Je suis morte. Je suis morte et...

Un rire nerveux avait osé glisser d'elle, et elle s'était reculée d'un nouveau pas. Puis enfin elle releva la tête et ses yeux tombèrent sur lui. Ils lui demandaient en silence de ne plus la détruire davantage.

Je ne devrais pas être là.

Ses bras étaient tombés le long de son corps. A le regarder, elle ne savait plus s'il l'attirait ou s'il la repoussait, s'il la rassurait ou si il lui faisait peur. Elle voulait reculer autant que le rejoindre, et ça l'avait figée. Elle se sentait bête, devant lui, ainsi, si fragile ; si misérable.

Qu'est-ce qu'il s'est passé, ce jour-là ?

Il avait des réponses qu'elle n'avait pas, elle le voyait, elle l'avait entendu dans sa voix qui tremblait.

Arthur réponds-moi. Où est-ce que tu étais ?
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyJeu 25 Juil 2019 - 22:07

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il sentait sa vie s'essouffler, chaque fois que la voix de son aimée l'assénait de questions auxquelles il avait bien évidemment la réponse. bien sûr qu'il aurait pu lui répondre et assumer ses erreurs, accepter le jugement dernier qu'elle était pour lui et implorer son pardon - dans l'espoir, peut-être, que son coeur si pur lui offre l'absolution.
comme si c'était possible.
ses mains tremblaient, cette fois encore quand ils étaient l'un près de l'autre, mais d'un frisson différent cette fois.
de cette terreur qu'il ressentait dans tout son corps puisqu'il revivait irrémédiablement la scène.

— C'est ridicule.

un rire nerveux retentit - celui qui n'a rien foutre là, et qui brise une ambiance lourde.
pour la laisser, à la fin, s'alourdir encore.

— Je suis désolé.

Il s'accordait, une unique fois, de venir cueillir ses doigts entre ses mains, qu'il voyait ensanglantées en mémoire de ce qu'il s'était passé. Il la serra dans ses bras, un peu trop fort - il ne risquait plus rien, elle s'était déjà brisée contre lui une première fois, et il s'en était relevé, comme elle. Le visage dans ses cheveux, sa voix se fit plus douce - contrairement à son étreinte.

— Avant tout, sache que je t'aime.

Ses yeux se brouillent, il ne voit plus rien.
Plus rien à part eux deux.

—  Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Sa voix était plus forte à mesure qu'il répétait cette incantation, comme une prière sacrée.

— Je t'aime comme un dingue. Depuis la première fois qu'on s'est rencontrés, sur le terrain de foot, tu te rappelles.

Il se retint d'éclater de rire, au simple souvenir qu'il évoquait et qui les ramenait à une époque plus douce.
Il appuya un peu plus contre ses épaules, pour s'imprégner d'elle comme un adieu.
Pour la première et dernière fois où il se l'autorisait.

— C'est ma faute ce qu'il s'est passé.

Il savait que c'était le moment - celui de la lâcher, de la libérer de tout, de lui, de la vérité qu'il lui avait trop longtemps cachée - elle était partie depuis trop longtemps oui. Alors il la garda simplement dans ses bras.

— J'étais là ce jour-là. Mais plus que tout, il se rendit compte qu'il ne pouvait simplement pas la regarder dans les yeux sans suffoquer. — C'est pour me protéger que tu es morte. La police allait me tirer dessus, et tu t'es interposée.

Tu n'as jamais changé.

— Toi, tu n'aurais jamais dû être là. Je suis désolé.

Je t'en supplie, ne me pardonne pas.
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyVen 26 Juil 2019 - 0:04

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C'est ridicule.

Dans ses yeux elle s'était mise à chercher des réponses qui y étaient si claires qu'elle ne les voyait pas. La suite échappait à toutes ses estimations.

Je suis désolé.
Désolé pour quoi ?

Sa voix n'avait pas sonné, le murmure avait déraillé et les sons s'étaient fendus à ses lèvres sans les traverser. L'émotion rendait l'effort impossible. La suite échappait à toutes ses perceptions. Il l'avait prise dans ses bras et déjà elle ne comprenait pas ; avaient-ils eu ces mouvements-là, avant ? Avant ? Avant, quoi ?

Avant tout, sache que je t'aime.

Un silence s'abattit, foudroyant sur place tout mouvement ; elle avait sûrement manqué un battement, elle était entrée dans un temps où le temps était aussi fort qu'inexistant. Dans son figement elle avait arrêté de respirer, tout avait disjoncté.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Chaque syllabe la ramena un peu à l'évidence que cela se passait vraiment, devant ses yeux, que Arthur Cavendish prononçait ces mots-là dans une réalité qui était la sienne.

Je t'aime comme un dingue. Depuis la première fois qu'on s'est rencontré, sur le terrain de foot, tu te rappelles.

Un hoquet se déclara à sa gorge nouée, encombrée d'émotions que les mots ne définissaient pas. Elle aurait du être heureuse, alors qu'est-ce qui n'allait pas ? Son cœur se serra, imitant l'étreinte de Arthur, qui lui sembla peinte de détresse.

C'est ma faute ce qu'il s'est passé.

Instinctivement son corps voulu reculer, mais trop faible d'intention il resta immobile, enfermé entre ses bras, et seule une de ses mains parvint à s'élever jusqu'à son corps où elle s'accrocha comme pour se rassurer.

J'étais là ce jour-là.

Immédiatement sa tête se mit à lui lancer, et tout autour tournait. Elle n'avait pas peur des hauteurs, Camilia, mais soudain elle avait le vertige. Son souffle s'accéléra.

Quelque part, elle se disait qu'elle le savait déjà, mais qu'elle avait oublié par nécessité. Quelque part, elle se disait que ça faisait trop mal, et qu'elle avait tout occulté. Quelque part, elle voulait croire qu'il n'était pas celui-là. Puisque tout prenait son sens, l'histoire parut être une évidence, et tout à coup son corps malade se mit à trembler, fébrile. Elle manquait d'air, elle le sentait mourir au fond de ses poumons, elle se sentait mourir une seconde fois. Et à nouveau entre ses bras.

Il n'y eut plus de temps, d'espace, il n'y avait plus que la douleur lancinante qui lui prenait la poitrine, qui lui prenait le crâne, comme si elle revivait, mais sans mourir, sa mort. Un hurlement resta tu au fond de sa gorge, et la crispation jusque dans le bout de ses doigts qui vainement s'accrochaient à lui.

Puis un rire, dans un souffle, une dissonance au bord de ses lèvres.

Qu'est-ce que tu racontes, Arthur ?  

Pourquoi aurait-il été là, de toutes façons ?

Ce n'est pas vrai, hein ?

Un frisson parcourut le long de sa colonne vertébrale, elle perdait pieds. Elle devait compter sur ses bras à lui pour ne pas tomber sur ses genoux à elle. Elle se sentit partir. Des brides de voix s'étaient glissés dans ses mots.

Je suis morte...

A cause de toi.

Dans un mouvement incontrôlable, elle le poussa, se défit de son étreinte, et son dos claqua dans un bruit sec contre la vitre derrière elle. Elle reprenait son souffle grossièrement pendant que ses yeux semblaient chercher ; chercher ; quoi ?

Est-ce que je t'ai sauvé ?

Impatiente, sa voix ordonna - sa voix, sa vraie voix.

Arthur, réponds-moi.

Elle serra les mâchoires. Les souvenirs lentement se recomposaient, et chacune des images émiettées lui faisait un peu plus mal.

Cette vie que je t'ai donnée, a-t-elle été vaine ?

Ou es-tu mort avec moi ce jour-là ?
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MessageSujet: Re: crashing // Arthur   crashing // Arthur EmptyVen 26 Juil 2019 - 8:49

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— Pff. le bruit sec du corps frêle de Camilia contre la vitre lui fit tourner la tête ailleurs, simplement pour ne pas voir le coup - quand bien même la stratégie d'évitement frôlait le ridicule pour si peu.
il glisse ses mains dans les poches de son pantalon, simplement pour ne pas avoir à les serrer jusqu'au sang et ne pas glisser sa colère vers elle.
Arthur aimait beaucoup trop Camilia.

— Bien sûr que non.

comme un coup plus fort, il avait asséné ses paroles d'un ton grave, et n'avait pas tout à fait le cran d'en voir les conséquences sur les traits de la jeune femme.

— Comment peux-tu croire une chose pareille ?

Il s'en voulait déjà, et sans ce trop-plein de pression accumulé depuis des années, il aurait gardé son calme. Mais par sa mort, ils le savaient tous les deux, elle lui avait arraché la seule chose qui comptait vraiment pour lui.

— Tu penses vraiment que j'ai vécu les moments sans toi comme si de rien n'était ?
Des veines se dessinent de rage sur son visage.
Il aurait pu perdre pied s'il n'avait pas déjà chuté de trop haut.

—  C'est moi qui aurait dû y passer ce jour-là, pas toi.

Il avait fait un pas vers elle, ses mains l'appelant de tout son être, et un sentiment mêlé de haine et d'amour brûlait sa peau à incendier tout autour de lui. Un sentiment pour lui, un sentiment pour elle.

— Tu m'as sauvé, ouais c'est vrai.

Il marqua une pause, et se mit à réfléchir à ce qu'il disait - enfin.

— Mais en étant auprès de moi, tous les jours quand on était à la fac.

Il reprit ses doigts entre les siens - tant pis s'il lui forçait la main.

— Quand tu me souriais chaque fois que tu me voyais, quand on partageait des moments rien que toi et moi, quand on sortait en cachette de tout le monde simplement pour qu'on nous pose pas de questions. Un torrent de souvenirs se déversa dans son crâne, et il avait laissé les sanglots déborder sur ses yeux. Il ne pouvait plus tout contenir. — Quand on s'aimait tous les deux, tu te souviens ?

Et il avait froncé les sourcils, retrouvé la colère - il aurait voulu mourir pour de vrai à cet instant-là.

— J'aurai préféré mourir avec toi que vivre toutes ces années sans que tu sois là.

Je t'aime.
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crashing // Arthur
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